vendredi 28 décembre 2007

La Boussole d'Or


Il était sorti depuis déjà trois semaines et je n'étais toujours pas allée le voir... Une honte pour l'adepte de cette magnifique trilogie que je suis.

Hier, j'ai donc suivit les indications de la 'Boussole d'Or' qui m'a entraîné tout droit 'A la Croisée des Mondes'. Après avoir franchi la porte de la salle obscure, l'écran bourdonne de million de particules dorée et nous invite à entrer dans un autre monde. Celui de Lyra et de son daemon Pantalaimon qui nous entrainent dans une bien étrange aventure.
Le film tient ses promesses. Les acteurs incarnent à merveille leur personnages, les décorts sont impressionnants même s'ils ne sont pas tels que je les avais imaginé et les effets spéciaux savent presque se faire oublier pour laisser la magie opérer.
Reste l'histoire. Comme toujours, le film appauvri celle du livre en la simplifiant et en la tronquant tout en ajoutant au passage quelques scènes d'actions supplémentaires qui n'ajoute rien de plus. Il est rare qu'une adaptation cinématographique parvienne à se hisser au niveau de l'imaginaire suscité par son antécédent de papier. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir apprécier cette Boussole d'Or.





Tout ce que j'espère maintenant c'est que la suite verra le jour. Il serait dommage de ne pas partir à la découverte des autres mondes dont parle la trilogie de Philip Pullman. D'autant que ces livres forment un tout indissociable dont cette adaptation des 'Royaumes du Nord' n'est qu'une vaste introduction.
En attendant la suite je relirais bien les livres accompagné de mon daemon. Un beau félin des neiges :)

mercredi 26 décembre 2007

Noël

C'était Noël.
Un Noël un peu particulier que l'on a fêté chez nous entouré de nos parents, de nos soeurs, de leur compagnons et enfants. Un Noël unique, car cela n'était encore jamais arrivé. Pourtant, à part ma soeur et son ami, le reste de la famille n'habite pas loin. Pourtant, nous les voyons régulièrement. C'est ce que je préfère dans la magie de Noël : le pouvoir de réunir la famille. Notre vraie famille, celle sur laquelle on peut compter en cas de besoin, celle du coeur.
C'était Noël, et comme tous les ans ce moment à fuit trop vite. Tant de préparation pour si peu de temps. Reste la joie d'avoir été ensemble, la joie de s'être retrouvé, d'avoir échangé autant de nouvelles que de cadeaux, d'avoir parlé et d'avoir rit. Ensemble.

Joyeux Noël à tous avec un peu de retard et vivement noël prochain.


dimanche 23 décembre 2007

Hiver musical


Une année d'Impressions musicales s'achève.

Les titres semés tout au long de cette année presque passée sont nombreux, trop nombreux pour être recensés ici.
Désormais, les 'Impressions' seront saisonnières.

Pour ouvrir le bal des saisons, voici l'Hiver qui prend sont envol.
Un Hiver musical.

vendredi 21 décembre 2007

Wintertime

L'Hiver est venu. Il était même déjà là depuis un temps, en avance. Dehors, il fait toujours froid. Peut-être même qu'il neigera. Bientôt.
L'hiver est venu au solstice. La nuit ne sera jamais aussi longue qu'aujourd'hui. Une belle nuit froide pour contempler les étoiles. Les jours gagneront ensuite un peu plus de lumière chaque jour, comme pour écraser la nuit. Mais le jour comme la nuit ne triomphe l'un de l'autre qu'aux pôles. Cela doit être extraordinaire à voir, un hiver où la nuit règne en maître, un été que le soleil ne quitte pas. Une année comme un seul jour.


Les Vertiges ont revêtu leurs couleurs hivernales. Des bleus comme ceux de la nuit, des blancs comme la neige et des gris, comme souvent le sont les ciels d'hiver.

mercredi 19 décembre 2007

Frisson d'hiver

Il fait froid, si froid. Mes petites mains sont gelées malgré la douce chaleur du foyer. Dehors le froid est si mordant que les carreaux des vitres sont recouvert d'une bonne couche de glace. La rosée matinale sera encore toute transie demain.
C'est déjà l'hiver. Qu'importe que le calendrier nous place encore en automne. Les feuilles mortes ont depuis longtemps désertés les branches nues des arbres que le blanc à recouvert. C'est un temps à rester au chaud, a contempler les lumières du sapin, à regarder de vieux albums photos, à lire...




Cette pendule de Saxe, qui retarde et sonne treize heures parmi ses fleurs et ses dieux, à qui a-t-elle été ? Pense qu’elle est venue de Saxe par les longues diligences autrefois.

(De singulières ombres pendent aux vitres usées.)

Et ta glace de Venise, profonde comme une froide fontaine, en un rivage de guivres dédorées, qui s’y est miré ? Ah ! je suis sûr que plus d’une femme a baigné dans cette eau le péché de sa beauté ; et peut-être verrais-je un fantôme nu si je regardais longtemps.

— Vilain, tu dis souvent de méchantes choses..

(Je vois des toiles d’araignées au haut des grandes croisées.)

Notre bahut encore est très vieux : contemple comme ce feu rougit son triste bois ; les rideaux amortis ont son âge, et la tapisserie des fauteuils dénués de fard, et les anciennes gravures des murs, et toutes nos vieilleries ? Est-ce qu’il ne te semble pas, même, que les bengalis et l’oiseau bleu ont déteint avec le temps ?

(Ne songe pas aux toiles d’araignées qui tremblent au haut des grandes croisées.)

Tu aimes tout cela et voilà pourquoi je puis vivre auprès de toi. N’as-tu pas désiré, ma sœur au regard de jadis, qu’en un de mes poèmes apparussent ces mots « la grâce de choses fanées » ? Les objets neufs te déplaisent ; à toi aussi, ils font peur avec leur hardiesse criarde, et tu te sentirais le besoin de les user, ce qui est bien difficile à faire pour ceux qui ne goûtent pas l’action.

Viens, ferme ton vieil almanach allemand, que tu lis avec attention, bien qu’il ait paru il y a plus de cent ans et que les rois qu’il annonce soient tous morts, et, sur l’antique tapis couché, la tête appuyée parmi tes genoux charitables dans ta robe pâlie, ô calme enfant, je te parlerai pendant des heures ; il n’y a plus de champs et les rues sont vides, je te parlerai de nos meubles... Tu es distraite ?

(Ces toiles d’araignées grelottent au haut des grandes croisées.)


Stéphane Mallarmé — Divagations
Anecdotes ou poèmes.

samedi 15 décembre 2007

Lendemain de tempête

C'était il y a une semaine. C'était le vent, c'était la mer. C'était leur rencontre. Une rencontre qui dura longtemps. Une rencontre aussi magique que terrible.
C'était la tempête.
Une tempête comme je ne l'avais encore jamais vu, aussi belle que furieuse, aussi majestueuse qu'imprévisible. Sublime.
Le dernier jour surtout. Des vagues immenses sautaient par-dessus les hauts écueils les plus vaillants, prenant d'assaut phares et bouées avant de venir se fracasser contre les falaises.


La route touristique qui va de Portsall à Argenton n'avais jamais été aussi encombrée. Elle était pleine de voitures qui défilaient lentement devant le spectacle qu'offrait la colère de la mer et du vent. Pleine d'embruns aussi. La mer avait envahi la terre de gerbes d'écume. La mer tombait du ciel comme une pluie d'orage. La mer était partout, portée par le vent.
Il aurait été fou et vain de braver les éléments ce jour là pour immortaliser l'image de leur colère. Il n'était sage que de les admirer de loin et de frémir devant leur puissance.
Le lendemain viendrait bien assez tôt. Car le temps seul pouvait apaiser leur fureur.


Le lendemain, il faisait beau. Le vent soufflait encore et la mer n'était point redevenue calme mais le tumulte de la veille s'en était allé. Je pus approcher les deux géants et capturer quelques images de leur colère passée. Des images d'un lendemain de tempête.


jeudi 13 décembre 2007

Limestone Head

Je trouve enfin le temps (et la connexion!) pour poster un petit souvenir de mon passage au British Museum, situé en plein coeur de Londres. Les photos furent peu nombreuses et pas très réussies... La faute à un appareil photos compliqué dont je ne savais pas bien me servir... Maintenant ça va mieux mais je l'emploie surtout pour le boulot!... Donc pour d'autres objets du passé qui ne sont pas façonnés par les humains...
Cette sculpture est frappante, ce visage est plein d'austérité et semble tourné vers un passé qui s'écoule en tic-tacs obsédants... On peut la trouver dans la galerie de l'Europe... J'ai pu également visiter l'Ancienne Egypte avec ses momies... et la Pierre de Rosette! Mais il y avait tellement de monde autour de ce précieux objet archéologique que prendre une photo n'aurait rien donné... Voilà... J'espère avoir l'occasion d'y retourner! Lors d'une prochaine mission in England...

mercredi 12 décembre 2007

Douze

Le Chant des Séries : Série du nombre Douze.

Douze mois
Et douze signes ;
L’avant-dernier,
Le Sagittaire,
Décoche sa flèche armée d’un dard.
Les douze signes sont en guerre.
La belle Vache,
La Vache Noire,
Qui porte une étoile blanche au front,
Sort de la forêt des Dépouilles ;
Dans sa poitrine est le dard de la flèche ;
Son sang coule à flot ;
Elle beugle, tête baissée ;
La trompe sonne ;
Feu et tonnerre,
Pluie et vent,
Tonnerre et feu ;
Rien, plus rien ;
Ni aucune série.


Le chant des Séries est issu de la série des "Compagnons du Crépuscule : "Les Yeux d'étain de la ville glauque" de François Bourgeon. Son origine est une ancienne chanson bretonne intitulée 'Ar Rannoù' (Les Séries) extraite du "Barzhaz Breizh".

dimanche 9 décembre 2007

L'auberge rouge

Hier soir, nous avons quitter notre petit nid pour aller voleter du côté du cinéma. C'était à lui de choisir le film cette fois-ci. Nous avons donc frappé à la porte de l'Auberge Rouge.

Les lancements vus ça et là présageaient un film entre comédie et horreur et effectivement l'humour macabre était bien au rendez-vous. Un humour qui ne fait pas toujours dans la finesse, tout comme le jeu des acteurs parfois exagéré à outrance. L'ensemble a une cohérence qui se rapproche assez du théâtre avec son lot de personnages caricaturaux et grotesque.



Me voici maintenant curieuse de voir l'Auberge Rouge tournée 1951 avec Fernandel dans le rôle du moine. Avec un peu de chance, une chaîne quelconque pensera peut-être à le programmer bientôt.


jeudi 6 décembre 2007

In our home, sweet home

Cela fait maintenant une semaine que nous avons investi les lieux de notre nouvelle demeure. Une semaine que nous avons vécu entre les murs que nous avons vu pousser tout au long de cette année. Une semaine que nous vivons au milieu des cartons que nous cherchons, ouvrons et déplaçons au fur et à mesure de nos besoins. Bien évidemment c'est toujours dans ces moments là que l'objet recherché se dérobe à notre vue pour aller se cacher dans le tout dernier carton que l'on déballe.
A cela s'ajoute encore quelques menus travaux : la peinture, la pose du parquet flottant et l'installation de la cuisine.
L'essentiel est d'être dedans.

Avant-hier nous avons fini de poser le parquet dans la chambre du bas. Bientôt, nous pourrons donc y déménager le lit trônant dans un coin du salon et y dormir.
Hier l'installateur a terminé de poser meubles et appareils de la cuisine. Nous découvrons les joies du lave-vaisselle, apprenons à cuisiner sur les plaques à induction et avons donné quelques congés bien mérités au micro-onde. Les plats surgelés c'est peut-être bien pratique mais au bout d'une semaine c'est lassant.
Aujourd'hui je retrouve enfin Internet. Gloire aux crétins de l'Araignée Orange qui ont enfin réussi à me lancer un fil me raccordant à la Grande Toile. Il était temps je commençais à trépigner de rage et d'impatience devant mon écran.
Demain, nous verrons bien... Il nous reste encore beaucoup à faire pour transformer nos murs et son toit en un petit nid douillet, mais c'est tellement formidable de pouvoir se dire que l'on est enfin chez-soi que je veux bien emprunter la patience d'un ange pour une fois :)


lundi 26 novembre 2007

Home. Sweet home's keys

Ayé, le grand jour est arrivé. Après avoir signé pour la maison un 26, après avoir signé pour le terrain un 26, voilà que nous avons reçu les clefs aujourd'hui... un 26. Manquerait plus que l'on hérite du n°26 quand notre rue aura un nom.
Je suis heureuse, aux anges. Il reste encore pas mal de peinture à faire et le parquet à poser. Il reste surtout à déménager. Cela fait beaucoup de cartons et de meubles à transporter, la plupart provenant de l'appart et quelques-uns provenant de chez mes parents. On aura une maison patchwork. C'est bien, elle aura une âme, une mémoire, des souvenirs du passé. Il y aura du neuf aussi. La cuisine devrait pointer le bout de son nez dans tout juste une semaine.

Nous allons pouvoir poser définitivement nos valises et prendre racine. Là.
Puis accueillir à bras ouverts ceux qui passeront par là :)

lundi 19 novembre 2007

Stardust, le mystère de l'étoile

La bande annonce de ce film fantastique avait su retenir mon attention et éveiller ma curiosité. Cependant je me suis ensuite demandé si cela n'était pas que de la poudre d'étoile jetée au yeux, si le film n'était pas qu'un simple réceptacle d'effets spéciaux vide de tout autre chose.



J'ai longuement hésité avant de tomber sur un avis positif me décidant à aller le voir avant qu'il ne déserte les salles obscures du Liberté.
Hier matin, alors que la pluie tombait averse, j'ai entraîné Nico au cinéma pour percer avec lui le mystère de l'Etoile. Je ne l'ai pas regretté. L'histoire, riche en rebondissement, tient ses promesses, les acteurs sont attachants et la magie est bien présente. Que demander de plus. On peut regretter quelques passages un peu rapides, d'autres un peu trop longuets, mais dans l'ensemble cela donne un bon moment de divertissement familial.
En bonus la chanson finale, "rule the world" de Take That est des plus sympathiques.



J'ai maintenant hâte au mois de décembre d'aller voir l'adaptation cinématographique du premier livre de 'A la croisée des Mondes' intitulé 'La boussole d'Or'.

dimanche 18 novembre 2007

Première bougie

Les Vertiges ont aujourd'hui un an.

Une bougie aux couleurs automnales
Éclaire cette première année
Passée sur la Grande Toile
Virtuelle
D'un autre monde.

mardi 13 novembre 2007

Randonnée

Hier, je me suis jointe à mes parents et leur groupe de randonnée pour une belle balade automnale entre bois et campagne du pays Brezal.


Marcher autant ne me semblait pas être possible surtout avec un mal de dos et quelques problèmes de genoux, mais le cadre valait à lui seul le déplacement et mes quelques souffrances. J'ai été plus que ravie de revenir dans ce lieu si cher à mon cœur où je venais me ressourcer lors de mes années d'études.



Rien n'y a changé. Tout y est toujours aussi immuable et reposant, du plan d'eau, aux arbres en passant par la source et l'odeur moussue des sous-bois. J'ai aussi découvert la campagne environnante et quelques monuments du passé, lentement, au rythme de ma marche.



J'aimerais beaucoup découvrir une partie du passé de ce petit coin de terre qui fait partie de mon histoire et qui est entré dans mon monde le jour même où j'y fit halte pour la première fois.


Hier, je suis rentrée ressourcée avec l'envie de retourner m'y promener très prochainement.

dimanche 11 novembre 2007

Onze

Le Chant des Séries : Série du nombre Onze.

Onze prêtres armé,
Venant de Vannes,
Avec leurs épées brisées ;
Et leurs robes ensanglantées
Et des béquilles de coudrier,
De trois cent plus que onze.


Le chant des Séries est issu de la série des "Compagnons du Crépuscule : "Les Yeux d'étain de la ville glauque" de François Bourgeon. Son origine est une ancienne chanson bretonne intitulée 'Ar Rannoù' (Les Séries) extraite du "Barzhaz Breizh".

Peinture !

Des murs, des murs encore des murs et toujours des murs... mais comment peut-il y avoir autant de murs et, accessoirement, de plafond dans une maison ???
A peine une pièce est achevée qu'une autre nous réclame un petit coup de rouleau. Et ce n'est que la première couche !!!

Peindre n'est pourtant pas une chose désagréable mais tous les à-côtés m'agacent au plus au point. D'abord il y a le ponçage des bandes de plâtres qui me donne l'impression désagréable d'un grincement d'ongles sur un tableau noir [¨_¨]. Ensuite il y a le rouleau. C'est dur de trouver un bon rouleau. Un rouleau avec un manche assez long pour que la naine que je suis puisse presque atteindre le plafond. Un rouleau pas trop humide pour que la peinture ne dégouline pas partout. Un rouleau qui ne laisse pas de peluches sur les murs...
Ensuite il y a le nettoyage. Ce qui pourrait être facile ne l'est plus du tout quand le seul point d'eau disponible est le robinet d'alimentation d'eau de notre future maison situé dans un trou à l'entrée du terrain. Quelle joie de traîner dans la boue pour ouvrir de dit robinet d'eau froide ! Quel bonheur d'y remplir un seau en se faisant éclabousser d'eau froide... Quelle extase de replonger la main dans ce trou plein d'eau froide d'un marron blanchâtre mêlée de peinture et de boue pour éteindre le robinet !

J'ai hâte d'y retourner demain... pour terminer au plus vite cette satanée première couche et passer enfin à la seconde !!!

samedi 10 novembre 2007

Je suis un homme

Ce n'est pas moi qui le dit c'est Zazie.
Le titre aurait pu être 'Je suis un être humain', cela aurait été plus clair.
Le clip est édifiant. Les chiffres qui défilent parlent d'eux même. Cela m'a fait penser aux oeuvres de Bernard Werber qui s'est déjà posé comme un observateur extérieur de la race humaine au travers d'une petite fourmis.



A bien des égards, l'être humain est le pire de tous les animaux présent sur notre planète, cependant je reconnais aussi que ce même être humain peut être 'bon'. Il y a une étrange question que je me pose depuis un temps à ce sujet :
"Qu'est-ce qu'être humain ?"
Si vous avez votre idée... n'hésitez pas !

mercredi 7 novembre 2007

The last of the season

Une page se tourne. J’ai débarqué pour la dernière fois de l’année. La saison est finie, je ne retournerai sans doute pas bosser sur les bateaux avant le Nouvel An.

La dernière. Me voilà un peu nostalgique de ma galère. Pour la dernière marée j’avais d’ailleurs changé de galère pour embarquer sur l’autre ‘Pont-A’. Une plus petite galère dans une galère plus grande puisque dès le premier jour nous avons quitté le port avec 2h15 de retard. La faute au moteur capricieux de ce vieux rafiot à peine plus âgé que moi !!!
Le moteur n’est pas seul à être capricieux, ma clef de cabine l’a également été en me refusant l’entrée à mon ‘chez-moi de 4 jours' juste avant minuit. Je me suis donc retrouvée comme une petite Cendrillon sans carrosse obligée de descendre quelques ponts pour demander une nouvelle clef aux bonnes fées du bord, les grincheux veilleurs de nuit. Le vieux navire avait aussi quelques problèmes de rhumatismes. Impossible dès lors d’échapper aux grincements, cliquetis et autres bruits émis par ce vieux gémissant. Mais au moins la mer fut belle. Je passe aussi sur les rituels inhérents à l’aménagement de la salle de bain et sur la poussière qui avait élu domicile au niveau du système d’aération.
Si on excepte touts ces petits désagréments, mes 4 derniers jours de bord se sont déroulés dans une ambiance des plus sympathique et détendue. J’ai même réussi à voir un petit film ^_^ Ratatouille (et oui, encore ^_^) En anglais cette fois ! Ce qui finalement était beaucoup plus drôle car la plupart des personnages étaient dotés d’un sympathique accent français.
J’ai également écopé de quelques permanences à l’information qui m’ont permis d’apprendre encore plus vite le plan du navire et d’explorer les rubriques humoristiques présentes dans l’ordinateur. Le tout étant de ne pas rire en lisant les blagues hilarantes que j’y trouvais.
Sérieuse, moi ???… euh, non ^__^
Le jour de la relève j’ai eu la bonne surprise de croiser un ‘copain de bord’ dont j’avais fait la connaissance il y a deux ans sur l’autre Pont. Du coup j’ai débarqué plus tard que prévu car nous sommes restés papoter un bon moment de tout et de rien. C’est chouette de retrouver des amis que l’on n’a pas vu depuis longtemps :)

Une page s’est tournée. Je suis maintenant rendue à la liberté, mais une liberté sans travail. Sniff. Heureusement que j’ai encore de nombreux murs à peindre dans ma future ‘home sweet home’. Cela m’occupera pendant un long moment :)

lundi 5 novembre 2007

Le Merle noir... Premier chant

Euréka! J'ai trouvé un moyen de vous faire partager quelques chants d'oiseaux!
C'est le merle noir avec son oeil cerclé d'or, qui parcoure les parcs et jardins avec sa voix de basse, dans le concert des petits passereaux, au printemps.

Malheureusement je n'ai pas pu trouver le chant du Coeur de Feu, qui aurait été plus approprié en cette saison. Le Coeur de Feu chante aussi à la saison du renouveau, noyé dans un grand orchestre. Tandis qu'en ce moment, il a tendance à jouer les solistes!
Bon enfin voilà, j'espère que ce tout petit concert vous réchauffera... ;-)

Merle noir en concert
Photo ci-dessus libre de droits

mercredi 31 octobre 2007

This is Halloween

C'est Halloween.


Cette fête d'origine celtique est revenue dans nos contrées il y a peu. Du temps de ma jeunesse, cette nuit n'était que celle qui précédait la Toussaint, ce jour ou les anciens se rendaient au cimetière fleurir les tombes. Car la Toussaint est depuis longtemps associé à la fête des Défunts du lendemain, le 2 novembre. Cependant Halloween est une fête bien plus ancienne que les deux fêtes chrétiennes qui sont venues se greffer sur elle dans le simple but de remplacer l'une par l'autre et de convertir plus facilement les païens au christianisme.
Halloween correspond à la période celtique des fêtes de Samain et au passage à la nouvelle année symbolisant la fin de l'été et des récoltes et la venue de l'hiver. C'est à cette période de l'année que l'on ressent le plus la diminution des jours et la venue du froid. La lumière diminue, la chaleur se fait plus rare, les arbres perdent leurs feuilles qui gisent mortes sur le sol transi. C'est aussi le temps pour tous de faire les dernières réserves de nourriture avant l'hiver et le temps pour certains animaux d'hiberner. C'est la fin d'un cycle, avant le début d'un autre. La fête d'Halloween a sans doute cristallisée plusieurs croyances celtiques, chrétiennes et autres liées aux craintes de la nuit et de la mort. Cette nuit est devenue celle où mauvais esprits, fantômes, sorcières et autres créatures des ténèbres viennent se mêler aux vivants.
Aujourd'hui ce sont les enfants qui se déguisent en monstres ou en démons pour réclamer des bonbons si on ne veut pas recevoir de mauvais sort. Et comme je sais à quel point les enfants adorent jouer à se faire peur, je me réjouis que les vacances d'automne soient devenues autant celle d'Halloween que celles de la Toussaint.

Note amusante trouvé sur Wikipedia : Le nom actuel d'Halloween est une altération de All Hallow's Eve, qui signifie littéralement : « La veille de la fête de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint ("hallow" est une forme archaïque du mot anglais "holy" qui signifie : "saint").
Finalement le 26 octobre est une date plutôt bien choisie pour la sortie en français du dernier HP, The Deathly Hallow...

lundi 29 octobre 2007

Crissements

En mer, le 20 septembre 2007
Les Vertiges sylvains

Mélancolie automnale

Seule,
Abandonnée aux flaques d’automne
Où résonnent
Les cliquetis de la pluie,
Je m’ennuie
Des feuilles mortes
Où mes pas crissent.
Le temps de jadis
A fui,
Le ciel de plomb
S’est assombri
Et mille ombres
Basses et lasses
Passent
Sans un bruit
Au fil des vents
Qui glissent
Tout autour de mon nid.

Stolvezen Haydran

dimanche 28 octobre 2007

Thorgal

J'ai découvert l'univers foisonnant de la BD assez tardivement : entre mes dernières années de lycée et mes premières années de fac. Durant ma vie d'étudiante surtout.
Avant, je ne connaissais guère que les 'Tintin' et les 'Astérix' que je lisais pendant les grandes vacances. J'aimais beaucoup l'humour présent dans les 'Astérix' que l'on redécouvre à chaque lecture. Mais je préférais encore les 'vrais' livres.


Jusqu'au jour où je me suis mise à lire d'autres BD. Lusci m'avait parlé des 'Thorgal'. Une longue série où un héros viking d'origine étrangère est plongé dans des aventures fantastiques. Cette association d'histoire, de mythologie scandinave et de fantastique ne pouvait que me séduire et m'a séduit.


Thorgal est un peu la première série BD que j'ai découverte. Je l'ai lu et relu au point de vouloir absolument tous les albums afin de ne plus être tributaire d'une bibliothèque où d'une librairie pour les lire.


Le scénario est toujours intéressant surtout dans les tomes formant un cycle complet à suivre comme le cycle de Qâ. Quant aux dessins ils sont vraiment excellents et ne cessent de s'améliorer, se dotant de plus en plus de détails et de couleurs. Cela est particulièrement visible sur les derniers albums.


Ma collection s'arrête là pour le moment. Il me reste encore de nombreux albums à obtenir au fil de Noël, d'anniversaire, de fête et d'autres occasions...
J'ai lu après Thorgal bien d'autres BD. Certaines m'ont marqué, d'autres moins. Thorgal reste cependant, pour moi, une référence en la matière.

Aujourd'hui, 30 ans après la parution du premier album, Van Hamme a laissé sa place au scénariste Yves Sente pour poursuivre l'aventure avec le jeune Jolan, le fils de Thorgal. Sa première aventure, intitulée 'Moi, Jolan' est sortie ce mois ci avec toujours Rosinki au dessin.
Pourvu que leurs aventures durent encore 30 ans.

vendredi 26 octobre 2007

Anniversaire

Un an de plus... comme le temps passe vite.
Un an de plus heureusement accompagné d'un gros gâteau, de bougies à souffler, d'un bon repas en famille et d'un plein de cadeaux :)
Cette année j'ai eu pas mal de BD de Thorgal. Ma collection a fait un pas de géant mais il me reste encore un long chemin à parcourir pour toutes les avoir, d’autant que le 30° album vient de paraître ce mois-ci. Enfin ; Noël approche, ce sera encore une bonne occasion pour recevoir un ou deux albums supplémentaires ;)
Ensuite j'ai eu les deux derniers albums de Loreena McKennitt. Merci Lusci de m'avoir fait découvrir cette étonnante artiste canadienne... et pas taper parce que j'ai ces albums en ma possession. Fallait pas m'en mettre sur tes K7, maintenant que j'y ai pris goût c'est trop tard...
Et pour finir, n'oublions pas une belle ceinture en cuir accompagnée d'une boucle américaine représentant un dragon d'Asie.


jeudi 25 octobre 2007

Ronde d'Automne

Les saisons se mêlent comme dans un tourbillon, lorsque l'on se penche sur ce grand chaudron cuivré où danse un sirop onctueux. C'est la ronde de l'automne, la ronde des saisons. Si loin de la Saint Jean, si loin du "Coeur de l'Année". Dans l'attente de l'hiver aux mille nuances de noir, blanc, gris, et brun sombre, le brun pénétrant du 9... Voici un petit sentier forestier longeant la rivière, lorsque l'on se tourne vers l'Amont... Havre de transparence paisible ponctué de temps à autre par les cascades mélancoliques d'un Coeur de Feu.

[Bords d'Isère...]

Lusci31-Esguelay

mercredi 24 octobre 2007

Dans le froid de l'automne

Dans le froid de l'automne, j'ai attrapé un petit microbe...

Je suis malade, j'ai la crève, le rhume, la gorge qui brûle, le nez qui coule. Je tousse, j'éternue et je me mouche. J'ai froid, je me sens faible et fatiguée. Mes sens en sont désorientés. Ma voix est sourde, voilée, lointaine. Parfois même elle s'évanouit complètement et me laisse aphone. Les sons me semblent cotonneux. Je ne sens plus le parfum des fleurs mais les odeurs nauséabondes m'agressent avec une force redoublée.

Brrr! Comme je déteste être malade, comme je hais la faiblesse de mes défenses naturelles en ces moments là.

L'automne est la saison des rhumes autant que celle d'Halloween et de la Toussaint. A bord, il y en avait beaucoup des enrhumés. Impossible dès lors d'échapper à son microbe qui, bien au chaud au milieu de ses congénères, se fait une joie de passer de l'un à l'autre pour nous concocter une maladie plus 'colorée' : une belle gorge bien rouge, un beau nez qui coule, une toux mélodieuse et un mal de tête lancinant. L'évolution 'normale' d'un bon rhume en somme.
Les spécialistes lui donnent des noms variés : angine, rhino, pharyngite, bronchites... Faite votre choix, il y en a pour tous les goûts. Tous aussi résistant aux médicaments bien sûr. Marrant comme de nos jours les médecins parviennent à guérir nombre d'affreuses maladies (pas toutes et surtout pas partout, hélas) mais restent toujours aussi impuissants face à un simple rhume. Quelles que soient les substances qu'ils nous font ingurgiter, le rhume reste bien au chaud à nous pourrir la vie pendant au moins une bonne semaine. Voir plus.

Le méchant se complaît dans le froid de l'automne et me rend triste de ne pas pouvoir profiter de ces jours ensoleillés et glacés autrement qu'armée d'un gros paquet de mouchoir. Snifff.


lundi 15 octobre 2007

Fin d'été au Stangalar

Nous voici en automne depuis quelques jours déjà et le temps est toujours aussi doux qu'à la fin de l'été.
L'été, qui avait eu tant de mal à s'installer à ses débuts, flémarde. Il s'étire, s'accroche et se mêle à l'automne en un bel été indien. Les jours déclinent mais la chaleur s'attarde encore un peu. Les soleils de fin d'après-midi sont plus intenses que jamais et emplissent l'atmosphère de leurs lumières chaudes et irréelles.
Me voici de retour au parc du Stangalar, armée de mon fidèle appareil photo, pour immortaliser l'impact de cet instant magique sur le domaine.


Les couleurs de l'étang.


Une fleur de saison. La nage du canard.
L'empreinte feuillue de l'eucalyptus blanc dans le bleu du ciel.

La luxuriance de fougères venues du fond des ages.

La rivière dansante entre le gris des roches et le vert des mousses.

Sa fraîcheur contrastant avec les couleur flamboyantes des capucines.


Le Stangalar est si beau entre ses deux saisons qui s'unissent en un camaïeux de couleurs que j'aimerais pouvoir retenir cet été encore un peu... Jusqu'à l'automne pluvieux de demain.