vendredi 28 décembre 2007

La Boussole d'Or


Il était sorti depuis déjà trois semaines et je n'étais toujours pas allée le voir... Une honte pour l'adepte de cette magnifique trilogie que je suis.

Hier, j'ai donc suivit les indications de la 'Boussole d'Or' qui m'a entraîné tout droit 'A la Croisée des Mondes'. Après avoir franchi la porte de la salle obscure, l'écran bourdonne de million de particules dorée et nous invite à entrer dans un autre monde. Celui de Lyra et de son daemon Pantalaimon qui nous entrainent dans une bien étrange aventure.
Le film tient ses promesses. Les acteurs incarnent à merveille leur personnages, les décorts sont impressionnants même s'ils ne sont pas tels que je les avais imaginé et les effets spéciaux savent presque se faire oublier pour laisser la magie opérer.
Reste l'histoire. Comme toujours, le film appauvri celle du livre en la simplifiant et en la tronquant tout en ajoutant au passage quelques scènes d'actions supplémentaires qui n'ajoute rien de plus. Il est rare qu'une adaptation cinématographique parvienne à se hisser au niveau de l'imaginaire suscité par son antécédent de papier. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir apprécier cette Boussole d'Or.





Tout ce que j'espère maintenant c'est que la suite verra le jour. Il serait dommage de ne pas partir à la découverte des autres mondes dont parle la trilogie de Philip Pullman. D'autant que ces livres forment un tout indissociable dont cette adaptation des 'Royaumes du Nord' n'est qu'une vaste introduction.
En attendant la suite je relirais bien les livres accompagné de mon daemon. Un beau félin des neiges :)

mercredi 26 décembre 2007

Noël

C'était Noël.
Un Noël un peu particulier que l'on a fêté chez nous entouré de nos parents, de nos soeurs, de leur compagnons et enfants. Un Noël unique, car cela n'était encore jamais arrivé. Pourtant, à part ma soeur et son ami, le reste de la famille n'habite pas loin. Pourtant, nous les voyons régulièrement. C'est ce que je préfère dans la magie de Noël : le pouvoir de réunir la famille. Notre vraie famille, celle sur laquelle on peut compter en cas de besoin, celle du coeur.
C'était Noël, et comme tous les ans ce moment à fuit trop vite. Tant de préparation pour si peu de temps. Reste la joie d'avoir été ensemble, la joie de s'être retrouvé, d'avoir échangé autant de nouvelles que de cadeaux, d'avoir parlé et d'avoir rit. Ensemble.

Joyeux Noël à tous avec un peu de retard et vivement noël prochain.


dimanche 23 décembre 2007

Hiver musical


Une année d'Impressions musicales s'achève.

Les titres semés tout au long de cette année presque passée sont nombreux, trop nombreux pour être recensés ici.
Désormais, les 'Impressions' seront saisonnières.

Pour ouvrir le bal des saisons, voici l'Hiver qui prend sont envol.
Un Hiver musical.

vendredi 21 décembre 2007

Wintertime

L'Hiver est venu. Il était même déjà là depuis un temps, en avance. Dehors, il fait toujours froid. Peut-être même qu'il neigera. Bientôt.
L'hiver est venu au solstice. La nuit ne sera jamais aussi longue qu'aujourd'hui. Une belle nuit froide pour contempler les étoiles. Les jours gagneront ensuite un peu plus de lumière chaque jour, comme pour écraser la nuit. Mais le jour comme la nuit ne triomphe l'un de l'autre qu'aux pôles. Cela doit être extraordinaire à voir, un hiver où la nuit règne en maître, un été que le soleil ne quitte pas. Une année comme un seul jour.


Les Vertiges ont revêtu leurs couleurs hivernales. Des bleus comme ceux de la nuit, des blancs comme la neige et des gris, comme souvent le sont les ciels d'hiver.

mercredi 19 décembre 2007

Frisson d'hiver

Il fait froid, si froid. Mes petites mains sont gelées malgré la douce chaleur du foyer. Dehors le froid est si mordant que les carreaux des vitres sont recouvert d'une bonne couche de glace. La rosée matinale sera encore toute transie demain.
C'est déjà l'hiver. Qu'importe que le calendrier nous place encore en automne. Les feuilles mortes ont depuis longtemps désertés les branches nues des arbres que le blanc à recouvert. C'est un temps à rester au chaud, a contempler les lumières du sapin, à regarder de vieux albums photos, à lire...




Cette pendule de Saxe, qui retarde et sonne treize heures parmi ses fleurs et ses dieux, à qui a-t-elle été ? Pense qu’elle est venue de Saxe par les longues diligences autrefois.

(De singulières ombres pendent aux vitres usées.)

Et ta glace de Venise, profonde comme une froide fontaine, en un rivage de guivres dédorées, qui s’y est miré ? Ah ! je suis sûr que plus d’une femme a baigné dans cette eau le péché de sa beauté ; et peut-être verrais-je un fantôme nu si je regardais longtemps.

— Vilain, tu dis souvent de méchantes choses..

(Je vois des toiles d’araignées au haut des grandes croisées.)

Notre bahut encore est très vieux : contemple comme ce feu rougit son triste bois ; les rideaux amortis ont son âge, et la tapisserie des fauteuils dénués de fard, et les anciennes gravures des murs, et toutes nos vieilleries ? Est-ce qu’il ne te semble pas, même, que les bengalis et l’oiseau bleu ont déteint avec le temps ?

(Ne songe pas aux toiles d’araignées qui tremblent au haut des grandes croisées.)

Tu aimes tout cela et voilà pourquoi je puis vivre auprès de toi. N’as-tu pas désiré, ma sœur au regard de jadis, qu’en un de mes poèmes apparussent ces mots « la grâce de choses fanées » ? Les objets neufs te déplaisent ; à toi aussi, ils font peur avec leur hardiesse criarde, et tu te sentirais le besoin de les user, ce qui est bien difficile à faire pour ceux qui ne goûtent pas l’action.

Viens, ferme ton vieil almanach allemand, que tu lis avec attention, bien qu’il ait paru il y a plus de cent ans et que les rois qu’il annonce soient tous morts, et, sur l’antique tapis couché, la tête appuyée parmi tes genoux charitables dans ta robe pâlie, ô calme enfant, je te parlerai pendant des heures ; il n’y a plus de champs et les rues sont vides, je te parlerai de nos meubles... Tu es distraite ?

(Ces toiles d’araignées grelottent au haut des grandes croisées.)


Stéphane Mallarmé — Divagations
Anecdotes ou poèmes.

samedi 15 décembre 2007

Lendemain de tempête

C'était il y a une semaine. C'était le vent, c'était la mer. C'était leur rencontre. Une rencontre qui dura longtemps. Une rencontre aussi magique que terrible.
C'était la tempête.
Une tempête comme je ne l'avais encore jamais vu, aussi belle que furieuse, aussi majestueuse qu'imprévisible. Sublime.
Le dernier jour surtout. Des vagues immenses sautaient par-dessus les hauts écueils les plus vaillants, prenant d'assaut phares et bouées avant de venir se fracasser contre les falaises.


La route touristique qui va de Portsall à Argenton n'avais jamais été aussi encombrée. Elle était pleine de voitures qui défilaient lentement devant le spectacle qu'offrait la colère de la mer et du vent. Pleine d'embruns aussi. La mer avait envahi la terre de gerbes d'écume. La mer tombait du ciel comme une pluie d'orage. La mer était partout, portée par le vent.
Il aurait été fou et vain de braver les éléments ce jour là pour immortaliser l'image de leur colère. Il n'était sage que de les admirer de loin et de frémir devant leur puissance.
Le lendemain viendrait bien assez tôt. Car le temps seul pouvait apaiser leur fureur.


Le lendemain, il faisait beau. Le vent soufflait encore et la mer n'était point redevenue calme mais le tumulte de la veille s'en était allé. Je pus approcher les deux géants et capturer quelques images de leur colère passée. Des images d'un lendemain de tempête.


jeudi 13 décembre 2007

Limestone Head

Je trouve enfin le temps (et la connexion!) pour poster un petit souvenir de mon passage au British Museum, situé en plein coeur de Londres. Les photos furent peu nombreuses et pas très réussies... La faute à un appareil photos compliqué dont je ne savais pas bien me servir... Maintenant ça va mieux mais je l'emploie surtout pour le boulot!... Donc pour d'autres objets du passé qui ne sont pas façonnés par les humains...
Cette sculpture est frappante, ce visage est plein d'austérité et semble tourné vers un passé qui s'écoule en tic-tacs obsédants... On peut la trouver dans la galerie de l'Europe... J'ai pu également visiter l'Ancienne Egypte avec ses momies... et la Pierre de Rosette! Mais il y avait tellement de monde autour de ce précieux objet archéologique que prendre une photo n'aurait rien donné... Voilà... J'espère avoir l'occasion d'y retourner! Lors d'une prochaine mission in England...

mercredi 12 décembre 2007

Douze

Le Chant des Séries : Série du nombre Douze.

Douze mois
Et douze signes ;
L’avant-dernier,
Le Sagittaire,
Décoche sa flèche armée d’un dard.
Les douze signes sont en guerre.
La belle Vache,
La Vache Noire,
Qui porte une étoile blanche au front,
Sort de la forêt des Dépouilles ;
Dans sa poitrine est le dard de la flèche ;
Son sang coule à flot ;
Elle beugle, tête baissée ;
La trompe sonne ;
Feu et tonnerre,
Pluie et vent,
Tonnerre et feu ;
Rien, plus rien ;
Ni aucune série.


Le chant des Séries est issu de la série des "Compagnons du Crépuscule : "Les Yeux d'étain de la ville glauque" de François Bourgeon. Son origine est une ancienne chanson bretonne intitulée 'Ar Rannoù' (Les Séries) extraite du "Barzhaz Breizh".

dimanche 9 décembre 2007

L'auberge rouge

Hier soir, nous avons quitter notre petit nid pour aller voleter du côté du cinéma. C'était à lui de choisir le film cette fois-ci. Nous avons donc frappé à la porte de l'Auberge Rouge.

Les lancements vus ça et là présageaient un film entre comédie et horreur et effectivement l'humour macabre était bien au rendez-vous. Un humour qui ne fait pas toujours dans la finesse, tout comme le jeu des acteurs parfois exagéré à outrance. L'ensemble a une cohérence qui se rapproche assez du théâtre avec son lot de personnages caricaturaux et grotesque.



Me voici maintenant curieuse de voir l'Auberge Rouge tournée 1951 avec Fernandel dans le rôle du moine. Avec un peu de chance, une chaîne quelconque pensera peut-être à le programmer bientôt.


jeudi 6 décembre 2007

In our home, sweet home

Cela fait maintenant une semaine que nous avons investi les lieux de notre nouvelle demeure. Une semaine que nous avons vécu entre les murs que nous avons vu pousser tout au long de cette année. Une semaine que nous vivons au milieu des cartons que nous cherchons, ouvrons et déplaçons au fur et à mesure de nos besoins. Bien évidemment c'est toujours dans ces moments là que l'objet recherché se dérobe à notre vue pour aller se cacher dans le tout dernier carton que l'on déballe.
A cela s'ajoute encore quelques menus travaux : la peinture, la pose du parquet flottant et l'installation de la cuisine.
L'essentiel est d'être dedans.

Avant-hier nous avons fini de poser le parquet dans la chambre du bas. Bientôt, nous pourrons donc y déménager le lit trônant dans un coin du salon et y dormir.
Hier l'installateur a terminé de poser meubles et appareils de la cuisine. Nous découvrons les joies du lave-vaisselle, apprenons à cuisiner sur les plaques à induction et avons donné quelques congés bien mérités au micro-onde. Les plats surgelés c'est peut-être bien pratique mais au bout d'une semaine c'est lassant.
Aujourd'hui je retrouve enfin Internet. Gloire aux crétins de l'Araignée Orange qui ont enfin réussi à me lancer un fil me raccordant à la Grande Toile. Il était temps je commençais à trépigner de rage et d'impatience devant mon écran.
Demain, nous verrons bien... Il nous reste encore beaucoup à faire pour transformer nos murs et son toit en un petit nid douillet, mais c'est tellement formidable de pouvoir se dire que l'on est enfin chez-soi que je veux bien emprunter la patience d'un ange pour une fois :)