mardi 22 juillet 2008

Un week-end avec Lusci

En attendant le jour où Lusci voudra bien me transmettre (dans son extrême bonté légendaire) quelques photos du week-end que j'ai passé avec elle, je viens tout de même livrer mes impressions de ces moments passés ensemble.
Que ce soit en hiver où en été, sa demeure est toujours aussi charmante et accueillante. De nouveau, je m'y suis sentie comme chez moi.

Dès le premier soir, nous avons tous longuement bavardé devant un bon repas. Le lendemain, levée tard, nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir que nous étions privées d'eau pour une raison inconnue. Des travaux, sans doute. Peu inquiètes, nous sommes tout de même allées nous promener dans les bois tout proches. Lusci m'a emmené sur les sentiers qu'elle parcourt habituellement en courant. Elle est bien plus courageuse que moi. Jamais je ne pourrais avaler autant d'espace en courant... mais en marchant, ce fût bien agréable. Notamment notre petite halte au bord de la Seine.
Sur le chemin du retour, nous avons croisé son compagnon qui rentrait du boulot. Du coup il nous a raccompagné à bord de latuture de feu. Il n'a pas mis bien longtemps à régler le problème de l'eau manquante et nous avons pu bien vite repartir faire quelques provisions au grand magasin le plus plus proche. Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêté chercher deux pizzas pour le repas du soir. Hélas, un terrible mal d'estomac m'a empêché de trop manger.
Le lendemain, le ciel gris m'a décidé à proposé à Lusci de m'accompagner dans l'étrange monde des mangas : direction la Japan Expo !!!
Après une bonne heure passée à surfer entre RER et métro, nous avons franchi la porte d'un autre monde où nombreux étaient les humains portant costumes bigarrés. Nous avons longuement trotté d'un stand à l'autre, admirant les dessins de certains et faisant quelques emplettes dans d'autres. A notre retour, comme deux soeurs jumelles, nous abhorrions le même t-shirt ^_^
Dimanche, enfin, nous sommes retournées nous balader en forêt accompagné de la moitié de Lusci. Nous avons tourné autour de la Marre aux Fées, sans voir une seule de ces discrètes créatures. En revanche nous avons pu observer quelques poissons qui, dansant dans la marre, gardait précieusement leur devenir. Nous avons achevé cette journée par un bon dîner dans un restaurant chinois. De retour à la maison, nous avons discuté une dernière fois avant que la sagesse et la fatigue ne nous fasse regagner nos lit.

Mon train m'attendait de bonne heure le lendemain matin. Lusci m'a accompagné jusqu'à Paris et puis je suis rentrée à Brest où Nico m'attendait aussi avec impatience.

mercredi 9 juillet 2008

Histoires de trains

A peine de retour sur la terre ferme, je débauchais un chevalier servant pour me déposer devant la gare de Caen où il pleuvait averse. Et je n'avais pas emmené mon manteau avec moi ! Juste histoire que mon sac soit un peu moins lourd.
A la gare, j'ai entamé un long dialogue avec une machine capricieuse afin d'obtenir mon billet pour Paris. Un aller simple, direct. C'était plus simple. Le plus dur fût de trouver la bonne gare d'arrivée à Paris sur la dite machine. C'était la gare Saint-Lazare. Une gare dont je ne connaissais que le nom grâce à un jeu bien connu où l'on peut l'acheter.
Là, je l'ai à peine vu. Tout juste arrivée à la gare, je me suis précipitée à la recherche de l'entrée du Métro parisien. Lusci avait eu la très bonne idée de m'envoyer un petite message quand j'étais encore dans le train afin de me donner l'itinéraire à suivre. Il me fallait trouver le métro 12 en direction d'Issy (où d'ailleurs) puis changer à la Madeleine (pur beurre) pour prendre le métro 14 en direction de la bibliothèque François Mitterrand jusqu'à la gare de Lyon. Merci Lusci pour toutes ces précisions. Je ne m'y serais jamais retrouvée autrement (où alors pas si vite).
Quelle course !!! La visite des souterrains métropolitain à toute allure parce que je n'avais même pas vu que le train que je devais prendre ensuite partait à 20h25 et non 20h05 !!!
Bah! Pour une fois, au moins, je ne suis pas arrivée en retard ^__^
J'étais même très très en avance puisque le train est parti, lui, en retard...

Lusci et son amour, n'avaient plus qu'à me cueillir à la gare pour me 'charger', moi et mon gros sac dans leur belle tututre de feu. Direction leur charmante maison au bord de la Seine, ma semaine de repos pouvait commencer. Très bien commencer ;-)

mardi 8 juillet 2008

Les mondes d'Ewilan


Après avoir achevé la quête d'Ewilan sur les rivages de "L'île du Destin", je poursuis la lecture de ses aventures par la lecture de la deuxième trilogie de Pierre Bottero consacrée à son héroïne : les Mondes d'Ewilan.

J'ai déjà exploré les mystères peu rassurant de "La Forêt des Captifs" et suis, désormais, Ewilan sur le chemin de "L'Oeil d'Otolep". Il me tarde de me lancer à l'assaut des "Tentacules du Mal".

Ces deux trilogies sont finalement bien prenantes. La seconde dévoile un peu plus du passé des différents protagonistes de l'histoire en introduisant quelques petits nouveaux toujours aussi bien peint pas l'auteur. Certes, on sens que cette suite est un ajout. La 'Quête' se suffit à elle-même et peut sans mal se passer des 'Mondes'. Mais ce monde est tellement attachent, qu'il aurait été vraiment dommage de le quitter trop vite, sans en avoir exploré tous les recoins.

Le seul bémol que j'aurais tendance à formuler concerne le stéréotype de certains des personnages et encore plus la ressemblance qu'il peut y avoir entre les personnages féminins de l'histoire. Belles, indépendantes, guerrières et sauvages, les femmes de l'histoire sont aussi indomptables que félines. L'héroïne n'est pas en reste, son intelligence et sa maîtrise du Don du Dessin remplaçant sans mal le sabre et les griffes de ses deux farouches amies.

Les héros masculins ne sont pas en reste. Ils sont puissants, souples et mortellement efficace.


Il manque à cet univers des personnages plus ambivalents. Pour l'instant, seul le jeune Illian semble avoir une part d'ombre dissimulée par l'innocence de sa jeunesse. Mais je suis encore loin de la fin et j'espère faire encore d'heureuses découvertes avant d'en arriver au dernier point de cette aventure.

Je vais bien ne t'en fais pas

Je me souviens que l'affiche du film m'avais interpelé au moins autant que le titre. Je me souvient que la bande annonce m'avait incité à aller le voir... et puis j'étais allé en voir un autre. La vie est parfois mal faite !!!

J'avais durement regretté cette infidélité à mes convictions lorsque j'avais entendu la musique phare de ce film : u-Turn (Lili) d'Aaron. Cette chanson dégage une émotion mélancolique et dramatique qui m'avait émue aux larmes (difficilement contenues devant la foule des galériens regardant le clip avec moi).
Je m'étais bien juré alors que trouverai le moyen de visionner ce film. Ce fut chose faite, la semaine passée juste avant de reprendre mon chemin de galère.

L'histoire est simple : le frère de Lili à disparu.

Disparu, sans laissé de trace, ni d'adresse, sans mots, ni bruit. Les parents de Lili ne semble guère s'en formalisé : le jeune homme aurait fait une fugue suite à une énième dispute avec son père. Point. Sauf que cela ne suffit pas à Lili : elle veut savoir. Son frère, jumeau, ne l'aurai pas abandonné, pas elle. Commence alors une longue plainte, une recherche afin de retrouver la race de ce frère perdu.

Une quête ponctuée par des lettres...



Le film est simple tournant autour de peu de personnage. Mais il est incroyablement bien construit tant les protagonistes nous semblent réels et tant il maintient le spectateur dans la même ignorance que la jeune fille. La même ignorance et le même désespoir de ne pas savoir, de ne pas comprendre pourquoi. La vie pourtant continue et le film avec elle. Jusqu'à la fin. Une fin devant laquelle je n'ai pu, cette fois, contenir mes larmes en écoutant encore une fois U-Turn...