mardi 24 août 2010

Morvac'h

Des chevaux je dessine depuis l'enfance. Des chevaux gris le plus souvent car que le crayon est mon 'arme' de prédilection. Des chevaux, il y en avait plein mes cahiers de collégienne, de lycéenne et d'étudiante. Licornes et chevaux ailés, tous les plus fantastiques sont passés sur le papier.

Il y a peu, je dessinais un cheval galopant sur les flots. Un cheval tout droit surgit des légendes bretonnes qui ont nourrit nombre des nuits de mon enfance. Le cheval de la reine Malgven qui ramena le roi Gradlon et son amante souveraine dans la cité de Kemper. Le cheval de la mer.
Il était triste en simple esquisse sur un bout de papier blanc. Alors, pour lui plaire, j'ai ressorti mes crayons aquarelles et, au bout de quelques heures, il s'est paré de couleurs... marines :)



Il ne reste plus qu'écumes et embruns à ajouter...
Au retour me ma prochaine marée :)


lundi 23 août 2010

Gentil virus

Oh ! ce n'est pas un virus au sens premier du mot. Non. Ceux là sont toujours très méchants avec moi.

Il s'agit cette fois d'un aimable virus qui me clou chez moi, non à cause du froid mais à cause d'une irrépressible envie de gribouiller sur la première feuille blanche passant à porté. Et il y en a... Ce sympathique et envahissant virus est celui du dessin. Un virus qui me pousse à tailler mes crayons, à inhumer des cartons tous les anciens gribouillis du passé, et à en étaler d'autres un peu partout. Mon nid en est tout envahi.
Pour la plupart ces gribouillis ne sont que de rapides croquis griffonnés au crayon gris sur un vulgaire bout de papier (parfois guerre plus large qu'un ticket). Mais certains, bien plus rares, sont déjà de belles esquisses qui méritent parfois quelques couleurs pour égayer mes heures grises sous un ciel résolument sombre d'où tombe la pluie. Je trouve juste dommage que mes modestes talents ne suffisent que rarement à rendre hommage aux images qui peuplent mon âme.

Gentil virus, ne me lâche pas encore et inspire moi quelques petits trésors !

dimanche 22 août 2010

Chemins de traverses

Jadis, au temps où j'étais encore étudiante, je me plaisais à emprunter les petites routes buissonnières pour regagner mon petit studio. Et plus mon trajet s'en trouvait rallongé, plus mon bonheur en était grandi. J'ai découvert, ainsi flânant, de nombreux lieux égarés où oublier le temps. Depuis cette époque bénie où ce temps ne courait pas encore trop vite, j'avoue avoir délaissé les chemins de traverses au profit des grands axes routiers où l'on roule à vouloir rattraper le temps.

Est-ce un mal, est-ce un bien ?... Cela dépend. Mais une chose est sûre, mes anciennes flâneries me manquent.

Alors, mardi dernier, revenant de ma vie marine, j'ai poussé ma monture métallique d'un bleu nuit vieilli sur ses petites routes que jadis nous parcourions sans nous soucier du temps. Écoutant des musiques celtes, je me suis réjouie de revoir tous ces paysages bordés de grands arbres, de champs et de petits ruisseaux. Gravissant sans peine les plus hauts sommets des Monts d'Arrée avant de rejoindre la voie la plus aisée, j'ai retrouvé un court moment le bonheur d'errer sans raison. Voilà un chemin que je reprendrais bien volontiers... une fois prochaine.


Car comme dirait le Sage :
"la voie la plus rapide n'est pas toujours la plus heureuse"

mardi 10 août 2010

Nothing wrong

Encore une semaine de passée. Une semaine passée à lézarder sans soleil. Une semaine à attendre le jour d'après, en espérant chaque nuit que le sommeil absorbe ma langoureuse fatigue. Une semaine. Presque vide.

Seuls moments remplis :
  • La venue de mes parents, de ma sœur et son compagnon pour un agréable repas de famille comme on en fait trop peu tous réuni.
  • Le week-end passé avec mon chéri, qui lui ne s'arrête jamais d'emplir ses journées de mille choses.
  • Ma leçon d'équitation, bien que je fût presque plus amorphe que la gentille jument qui me (su)portait.
  • Le moules et merguez frites à Lannilis avec nombre des collègues qui font la course tous les dimanche avec mon cher et tendre.
  • La sortie au Moulin Blanc pour voir tous les bateaux de la course du Figaro au repos.
  • 'Hésitation' dans la salle obscur n°6 du Liberté.
  • La plantation d'un rhododendron pour finir.

Rien d'autre qu'une semaine tranquille.



Et 'Nothing wrong' découvert au hasard de mes errances sur la Grande Toile...

jeudi 5 août 2010

Marée à jeter

Cette dernière marée fut rude et éprouvante, gâchée par un nombre impressionnant de petits grains de sables hautement irritant dont je ne suis parvenue à me débarrasser qu'en débarquant.
Oublions vite ces moments agaçants, chassons-les loin de nous. Il est l'heure d'ouvrir une nouvelle page, vierge de tout remous. Car c'est dans le calme, sereinement, que de mes jours de liberté je profiterais le plus agréablement... jusqu'à la prochaine marée !