Chez l'une & l'autre

Entre deux marées égarées sur les flots,
plus si bleus que ça,
mes pas m'ont portés chez mon amie Lusci
pour quelques jours de retrouvailles.
Et puis,
comme un retrour de boomerang qui tombe à pic,
ce fut au tour de Lusci de venir passer quelques jours chez moi.
Les récits de nos aventures chez l'une et l'autre suivront bientôt.
Le temps de tourner une nouvelle page
de ma vie d'embarquée...

Du côté de chez moi

Il y a la mer,

Les bois,




Et un étrange lieu égaré entre les deux : le Pont du Diable.

Un lieu que j'avais découvert il y a quelques temps déjà au hasard de mes errances au bout du monde. Un lieu où je m'étais aventurée un soir, enveloppée du manteau de l'obscurité, et dont j'avais perdu la trace sitôt quitté.
Bien sûr, je n'ai retrouvé le chemin de ce pont diabolique qu'après avoir arrêté de le poursuivre. Et c'est là que j'ai emmené Lusci pour une petite ballade entre iode, vase, pierres, mousses et arbres.


Cet amas de pierres, rendues glissantes par la succession incessante des marées, enjambe l'Aber Warc'h, avancée maritime au cœur des terres bretonnes. Il convient de s'y aventurer avec prudence et de prendre gare à la montée des eaux qui peuvent recouvrir cet édifice sans âge lors de grandes marées.

Après tout, si ce Pont Krac'h a été aussi nommé Pont du Diable
ce n'est pas pour rien !

Vaux le Vicomte

Après notre visite au Louvre et une journée passée à admirer les voitures au mondial de l'auto Porte de Versailles, nous avons pris la direction du château qui a grandement inspiré le Versailles du roi Soleil : Vaux le Vicomte.

Nicolas Fouquet, surintendant des finances du jeune roi Louis XIV, n'aurait jamais dû convier son souverain dans sa modeste demeure : le roi, soupçonneux de ses richesses, ne tardera pas à le faire arrêter sur les conseils de Colbert. Fouquet laissera derrière lui sa vie de château pour la prison.


Il faut dire que le 'château qui inspira Versailles' fut conçu par quelques 'pointures' de l'époque : l'architecte Le Vau, le peintre Le Brun et le jardinier Le Nôtre firent de Vaux le Vicomte une petite merveille dans un écrin de verdure à la française. Et les actuels propriétaires des lieux rendent un bel hommage à ce château en le rendant 'vivant' aux yeux du public.


Nous y avons passé un gris après-midi froid et venteux, les nez recroquevillés sous nos pauvres manteaux. L'obscurité nous chassa trop tôt des jardins pour nous conduire dans les murs du château. Là, au chaud, nous déambulèrent de salles en salles à la découverte de nombreuses œuvres d'arts et informations sur ces lieux chargés d'histoire(s).


L'endroit mériterait bien une autre visite. Une journée entière ne serait pas de trop. Mais par un temps plus clément. Assurément !

Au Louvre

A peine arrivée chez l'amie Lusci (à 6h00 du matin), nous nous sommes entendues d'un complice regard pour prendre la direction du Louvre. Le jour des grèves, la chose aurait bien pu ne pas être aussi aisée qu'elle le fût :

Parties de son nid au vol, nous avons attrapé le train pour la capitale de la même manière ! N'est-ce pas la chance des débutantes ?

Toujours est-il que nous arrivâmes comme deux fleurs au pied de l'horloge de la gare de Lyon. Et, de là, à pied, nous avons rejoint le grand musée, où nous avons trouvé un antique ancêtre au smiley... à moins que ce ne soit celui d'un BN ;-)

Quelques images, prises au hasard de nos errances en ces lieux.


Ici les hommes, les dieux et les écrits de l'Égypte antique.



Là les saints dorés Moyen Age et un peu plus loin d'autres merveilles encore.



Ce vieux palais de rois est une mine d'or pour les yeux et les cœurs.



Une fois de plus, nous le disons : nous y reviendrons !

Kernevez

Au dernières journées du patrimoines, j'ai rejoint mes parents aux portes du manoir de Kernevez situé au cœur de la capitale déchue du Léon.

Une fois franchit l'impressionnant portail, nous avons erré un moment hors du temps dans un parc peuplé de vaches et de fleurs, de grands arbres et de vielles demeures éparpillées.


Nous avons même croisé des cousins ayant eu la même idée que nous. Ensemble, nous avons flâné un moment sur les chemins arpentant de parc, s'arrêtant ça et là pour se délecter de quelques mûres à portée de nos doigt et admirer les vives couleurs des fleurs souveraines...

...ou celles toutes aussi chatoyantes d'une aile de papillon.

Sans oublier de regarder les petits trésors égarés à nos pieds.


Ne me restait ensuite plus qu'à bondir vers le groupe qui, forcement, admirait toute ces merveilles un peu moins longtemps que moi et mon capricieux appareil photo ^___^