dimanche 29 mai 2011

Passage à Grenoble

Après notre escale parisienne et notre doux repos auprès de Lusci et son compagnon, nous avons emmenés Dame-oisal à Grenoble. Grâce à mon chauffeur bien-aimé arrivés pile à l'heure chez ses Grands-parents que je n'avais pas vu depuis bien longtemps. Quel bonheur de les revoir, de passer un moment avec eux, de discuter tous ensemble autour de bons repas. Une parenthèse suspendue dans le temps et un grand merci à eux pour leur accueil chaleureux.

Et là, entre les hauts massifs de la Chartreuse, du Vercors et de Belladone, Grenoble nous attendait. Trop grande cependant pour que l'on puisse espéré visiter la ville en quelques heures.
Alors, nous avons pris de la hauteur. A bord des œufs du téléphérique grenoblois, nous sommes montés à la Bastide dont nous avons fait le tour sous un soleil de plomb en admirant la vu sur la vallée de l'Isère et les montagnes environnantes. Sans oublié de regarder à nos pieds les plantes odorantes peuplant les lieux... certaines nous ramenant Lusci et moi dans notre passé provençal.

samedi 28 mai 2011

Escale parisienne

Pour un temps, j 'ai à double tour mes soucis de ma vie de galérienne et pris avec bonheur et insouciance la route des vacances.

Première escale : Paris

Nous venons d'y passer un jour entier à crapahuter dans les rues de la capitale avec mon aimé. Note : le zoom sur le plan est aussi indispensable que la consultation des plans de la ville au dos des abris de bus.

Bon, avouons le, au départ il était prévu que l'on s'installe confortablement sur un siège pour regarder en live le tournois de Roland Garros. Mais le (mauvais) sort en a décider autrement : impossible d'acheter le moindre billet à l'entrée du complexe. Toutes les places s’envolent des mois à l'avance sur le net. Toutes ? Non. Certaines s'arrachent encore au marché noir à des prix proprement scandaleux ! Tant pis pour la petite balle jaune et la terre rouge...
Nous avons déserté la porte d'Auteuil pour la place de l’Étoile. De là, nous avons longé l'avenue des Champs Élysées avant de bifurquer vers le nord à la recherche du Palais de l'Elysée, bien gardé. Puis nous avons gagné le boulevard Haussmann et longé les galeries La Fayette jusqu'à l'Opéra Garnier. Nous avons continué d'avancer sur le boulevard des Italien jusqu'au musée Grévin sans toutefois prendre le temps d'y saluer les célébrités de cire.
Le soleil était encore haut dans le ciel quand nous somme redescendu vers le Louvre pour flâner dans le jardin des Tuilerie jusqu'à l'Obélisque. Enjambant la Seine par le pont de la Concorde, nous sommes passés devant l’Assemblée Nationale avant de longer les quais envahis de bouquinistes vers l’île de la Cité. Là nous avons suivit le Quai des Orfèvres jusqu'au Palais de Justice avant d'aller voir le Panthéon en passant par la Sorbonne.
Pour finir notre périple parisien nous avons descendu la rue Mouffetard bordée de bars, pubs, restaurants et diverses petites échoppes en tout genre. Un lieu qui m'a semblé bien sympathique et bien vivant. Arrivés dans l'avenue des Gobelins, nous nous sommes aperçu que nous étions éloigné de notre lieu de rendez-vous avec le compagnon de Lusci. Du coup, nous avons de nouveau parcouru la rue Mouffetard pour gagner Jussieu. Lusci, arrivant de Londres, nous à rejoins peu après.
Peu avant la tombée de la nuit, nous avons pris la direction de la gare de Lyon pour sauter dans l'un des derniers trains à destination de Bois le Roi. De là, nous n'avons pas été bien long à regagner le nid douillet de dame Lusci. Tous bien fatigué par notre journée, nous avons cédé à Morphée jusqu'à tard le lendemain.

Aujourd'hui la journée fut bien plus paisible. Demain notre escale prend fin et nous reprendrons la route. Vers le sud.

jeudi 19 mai 2011

Les maux du large

De retour,
Je suis enfin de retour. Chez moi.

J'ai quitté les entrailles de ma galère il y a 2 jours et je peine encore à m'en remettre. Alors que les dernières marée à bord de mon bateau s'étaient déroulées dans une agréable ambiance de travail, ces derniers jours à bord se sont grandement rapprochés de l'enfer.
Mon chef direct et le grand manitou, tous deux en congés, ont laissé leurs places respectives à deux remplaçants des plus odieux qui sont parvenu à plomber la bonne humeur de l'équipage habituel. Et puis, petit à petit, ces parasites sont parvenus à me faire perdre pieds dans mon boulot jusque là bien réglé. J'ai du louvoyer entre remarques déplacées, reproches infondés, demandes exagérées et ultime calomnie. Et je ne sais comment j'ai pu tenir jusqu'au bout sans déclarer forfait. Au final, et pour la première fois, je me suis laissée aller à hausser la voie en face de ma chef parvenue à faire entrer en ébullition le vase de ma tempérance au bord de l'explosion !

Ces sept jours passés à devoir me contenir et à tenter de me résonner en répétant inlassablement le compte à rebours des jours restant ont laissé des traces. Une vilaine boule d'angoisse tapie dans un coins de mon estomac s'est accrochée à moi avec une belle hargne. Le sommeil m'a fuit laissant place à des nuits presque blanches à contempler l'océan. La fatigue s'est abattue sur moi comme un fauve affamé sur sa proie. Et, profitant de si belles conditions, un méchant virus est venu colorer ma gorge d'écarlate et transformer mon nez en une fontaine intarissable.

Bientôt, je m'en irais visiter le général qui me donnera les munitions adéquate pour combattre tout ça.
Bientôt, la douceur des jours de liberté me feront oublié l'âpreté de ces derniers jours.
Bientôt, tout cela sera jeté au fin fond du grenier des mauvais souvenirs...

samedi 7 mai 2011

Soupe au pistou

Voilà un plat tout droit venu de ma Provence natale qui nécessite un pistou, c'est à dire un pilon (et de préférence en bois d'olivier). Pour faire cette bonne soupe très épaisse il faut tout plein d'ingrédients :


Des légumes frais : 2 belles courgettes ; 1 pomme de terre ;
1 carotte ; 1 poireau et 2 gousses d'ail.
Des légumes en boite : 1 grande boite de macédoine de légumes (avec des carottes, des petits pois, des haricots verts...) ;
1 petite boite de haricots rouges ; 1 grande boite de tomates pelées.
Six ou huit grosses saucisses (les plus sèches possible et non fumées) ; 3 bonnes poignées de pâtes (coquillettes) ; du gruyère râpé ; de l'huile d'olive.
Et surtout du basilic frais ^___^


Une fois tous les ingrédients sur la table il faut couper tous les légumes frais en tous petits morceaux et les mettre dans un auto-cuiseur (surnommé affectueusement cocotte). Puis il faut ajouter la macédoine de légumes, les haricots rouges et les tomates pelées coupées en petits morceaux. Penser à garder le jus des tomates pour plus tard !


Bien mélanger le tout et ajouter les saucisses coupées en 3 et les 3 poignées de coquillettes. Saler (1 cuillère à café) et poivrer puis ajouter de l'eau (environs 2 bocaux de macédoine rempli d'eau). Mettre à cuire dans la cocotte pendant 30min.


Pendant que ça cuit, il faut préparer le pistou. Dans un pilon écraser les gousses d'ail et le basilic frais puis mélanger cette mixture avec le jus de tomate dans un grand saladier. Verser le mélange dans la cocotte à la fin de la cuisson et ajouter un peu de gruyère rappé juste avant de servir.


Il ne reste plus qu'à déguster !

vendredi 6 mai 2011

Joli mois de mai

Partie sur les flots à la fin d'un moi d'avril anormalement estival, je suis revenue sur terre au début d'un moi de mai "normal". Les températures ont baissé. Les nuages se promènent de nouveau dans le ciel. La pluie est revenue. Il aurait fallu, pour cette année, inverser le proverbe : "en avril ne te découvre par d'un fil, en mai fait ce qu'il te plait".
Ah! le joli mois de mai est bien capricieux... mais si charmant.

J'ai profité de ce début de mois pour inviter les parents à venir passer un peu de temps à la maison. C'est le moment de ressortir les marmites : avec ma maman, nous allons de nouveaux mitonner de bons petits plats ^__^