dimanche 31 juillet 2011

Ciel d'or

Après l'orage
Le ciel s'enflamme
D'or et de lents
Nuages
Qui étirent leurs âmes
Vers l'astre ardant
Jusqu'à tinter de feu
Leurs rivages
Flamboyants.

Après l'orage
Le ciel s'enflamme
D'or d'encens et d'images
Embrasant l'univers
De mille oiseaux de lumière.

jeudi 28 juillet 2011

Le Foulon


Nous avons quitté les rives de la Méditerranée sous un orage magistral pour faire route vers le havre de paix où ma petite sœur et son compagnon ont élu domicile, à quelques encablures de la belle cité de Carcassonne. A la nuit tombée, nous étions sur le chemin du Foulon.

C'est là, dans ce paradis de verdure que nous avons goûté à un doux repos bercés par l'ombre des grands arbres, le tintement des gouttes de pluie et le murmure de la rivière.


C'est là aussi que j'ai pu faire une belle ballade à cheval sur le dos de Sinaï avec le compagnon de ma sœur juché sur le dos de Lisa et leurs amis cavaliers. Un pur moment de bonheur malgré quelques douleurs aux fessiers qui n'ont pas manqué de se manifester après cette longue promenade.


Chevaux et cavaliers avaient bien mérité une belle soirée de repos après une telle chevauchée.


Le dimanche soir ma sœur, son compagnon et ses amis nous ont emmené à la cabane de la forêt de la Loubetière.



Au cœur de ce majestueux domaine vert nous avons discuté de tout et de rien jusqu'au crépuscule avant de regagner la douce chaleur du feu de cheminée qui crépite doucement au Foulon... et ce n'est pas Patachon, le chien de la maison, qui dira le contraire ;-)
Ce bonheur là est simple comme un poutou de Lisa ^___^

mercredi 20 juillet 2011

Avec le temps

Elle est passée sur les ondes
Aujourd'hui vagabondes
Cette chanson belle
De tant de peines.



Elle, c'est cette chanson :
"Avec le temps" de Léo Ferré

mardi 19 juillet 2011

Repos méditerranéen

A peine redescendus des hauteurs de la citadelle, nous avons gagné les rives de la Méditerranée.

Nous avons planté notre toute nouvelle tente au même endroit que l'an passé entre les pins de Bandol. Et puis nous avons profité du bleu.


Du bleu de la mer bien plus que du bleu du ciel et de l'eau bien plus que du soleil. Mais qu'importe. Je fut bien heureuse de pouvoir nager presque seule dans la petite crique de Renécros. Comme un poisson dans l'eau fraiche goûtant un précieux moment de bonheur.


Et puis, sur la plage, l'orage est venu nous chasser vers le village perché du Castelet où les petites échoppes de souvenirs fleurissent comme les bougainvilliers.


Que j'aime ces flâneries indolentes entre cartes postales, tissus provençaux, ustensiles en bois d'oliviers, colliers multicolores, senteurs des savons artisanaux et autres improbables bricoles. Les yeux picorent ça et là tout un éventail de petits plaisirs qui font le bonheur simple du vacancier.


Pour finir notre séjour de farniente sur la Côte d'Azur, nous sommes allés mangé un morceau au port de Cassis baigné par une lumière presque irréelle.


Là est toute la magie des cieux orageux :
la lumière s'y fait enchanteresse.


Comme notre séjour en ces lieux.

dimanche 17 juillet 2011

An Erer Kozh

Pour une première, c'était une première !

Ma toute première venue au festival des Vieilles Charrues (Erer Kozh en breton). Et j'ai survécu. A la pluie, aux sons, à la terre mille fois piétinée et surtout, surtout, à la foule !!! La foule en marche, la foule qui s'amasse, qui s’agglutine, qui s’amoncelle, la foule assise, la foule debout, la foule partout.

Ce fût un vrai acte de bravoure pour l'agoraphobe que je suis de me retrouver au milieu de toute cette masse mouvante de gens réunis dans la Prairie face à la scène Glenmor. Là, entre pluies et éclaircies, bien au chaud contre mon chéri et quelques de ses amis, j'ai assisté, assez stupéfaite, aux concerts de Yannick Noah et de Supertramp. Et c'était bien. Vraiment. Malgré la foule, la pluie, le mal au dos et les pieds meurtris à force de rester debout. C'est dire !

Pour une première, c'était inattendu
et pour tout dire, j'y retournerais bien... l'an prochain :D

mardi 12 juillet 2011

A la citadelle

Oublions ce morne été et remontons le temps.


Le temps d'une parenthèse,
ouvrons le livre des souvenirs de vacances au 30 mai passé.


Après notre si belle étape à Grenoble, nous avons poursuivit notre route vers le sud. Louvoyant avec bonheur sur l'échine des petites routes de montagne nous avons rejoint la Durance à Sisteron. Là, nous sommes parti à l'assaut de la citadelle dominant la ville de toutes ses pierres.


Sous un ciel d'un bleu profond parsemé de quelques plumes nuageuses, nous avons atteint les portes de la citadelle un peu avant midi. C'est donc à l'aplomb du soleil que nous avons parcourut les chemins caillouteux de cette impressionnante battisse accrochée à la roche aiguë.


Le regard tantôt levé vers le ciel, porté à l'horizon ondoyant ou plongeant vers les méandres de la Durance bordant la ville, nous faisions connaissance avec une audacieuse dame de pierre.


Notre sportive escapade sous le cagnard provençal fut heureusement agrémenté par l'ombrage des hauts murs de la belle et une agréable pause dans la fraicheur colorée de la chapelle.


Sur le chemin du retour, nous avons cueilli quelques cerises sauvagement rouges. Un dernier délice avant de reprendre notre route vers le sud... et la mer.

lundi 11 juillet 2011

Triste été

Soleil voilé et chaleur étouffée
Font une longue ombre d'été
Pesant sur mon âme blessée.
Voile ombré et tristesse étouffée
Font l'attente des jours à venir
Des jours d'avenirs
Qui emporteront
Ce triste été
Loin de moi.

jeudi 7 juillet 2011

Entre deux eaux

Mes deux pieds à terre,
Pensées prisonnières,
Le cœur à zéro,
Entre deux eaux :
Le poids des galères
Me fait bien des misères...

samedi 2 juillet 2011

Un p'tit rien de Bleu


Un brin de Bleu
Un coin de Ciel
Dans la lumière
D'une Fleur-Soleil.
Puisse cette fleur
Adoucir ta peine,
Éclairer tes pas!

Toujour là

Je suis toujours là.
J'essaye de tenir bon contre vents et marées. Surtout contre marées en fait. D'ailleurs je suis toujours là. Sur terre. Pas à bord. Pas seule, à voguer sur les grandes eaux.
Je n'ai pas embarqué hier. J'avais pourtant préparé mes affaires. Soigneusement. Et puis un grain de sable (maudit) a anéanti mon frêle château de carte. Conséquence : Mon médecin m'a encré à terre quelques jours de plus.

Reprendre le souffle perdu. Retrouver le sens du vent.
Espérer le calme
Attendre que passe la tempête...