dimanche 27 avril 2008

Normandie !

Cette fois c'est fait, j'ai décroché 'la bourse à l'emploi'. A peine revenue de mon week-end irlandais, je me prépare déjà à repartir vers la Normandie.
Il me faudra y aller toute seule étant donné que je n'embarque pas un jour de relève. Je vais donc pouvoir connaître les deux 'bordées' (équipages) du Normandie. Pour commencer serais la 'doublure' de la 'responsable animation' afin d'appréhander toutes les facettes de mon nouveau poste.

Ouf!!! Cela me permettra de me mettre en confiance, chose qui n'est jamais simple avec moi. Je croise les doigts pour ne pas être submergé par le stress.

vendredi 25 avril 2008

Week-end irlandais

Cela faisait bien longtemps que cela ne m'étais pas tombé sur le coin de la figure. L'année dernière je m'étais bien débrouillée pour éviter cet écueil. Malheureusement, cette année, je n'avais aucune raison valable de refuser un petit week-end irlandais.
Veinarde, me direz-vous ? Pas vraiment : j'embraque ce soir sur ma galère habituelle pour la 'mini-croisière' sur l'Irlande en tant que 'renfort'. Car la traversée d'Irlande est toujours 'chargée' et riche d'une faune de passagers remarquables en toutes saisons. En ce beau mois d'avril, passent les groupes français très 'bidochons' capables de demander en toute innocence :

"_ Excusez-moi, mademoiselle ; les escaliers, c'est pour monter ?
_ C'est à la caisse qu'on paye ?
_ Vous êtes ouverte ? "alors que l'on est justement installée derrière la caisse. J'en passe et des meilleures.

Voilà un week-end enrichissant. L'Irlande, pour les galériens que nous sommes, c'est l'enfer !!!
Enfin, cela ne dure qu'un court week-end : du vendredi soir au dimanche matin, fort heureusement. Ensuite, je ne sais toujours pas où je serais envoyée. J'espère juste qu'ils me laisseront de souffler un jour où deux avant de m'embarquer ailleurs.

Normandie ?

Hier après-midi, je suis allée passer les entretiens de la 'bourse à l'emploi' pour le poste de 'responsable animation'. Mon amie de galère m'avait fortement encouragé à postuler et je dois avouer que sans elle, je n'aurais sans doute jamais trouvé le courage d'envoyer ma candidature. Néanmoins, il aurait été dommage de passer à côté de cette occasion. Je savais que je risquais fort d'être la seule à postuler pour ce poste, et pour cause : j'ai bien été la seule !

Les membres du 'jury' ont donc laissé entendre à l'unique candidate qu'ils avaient sous la main qu'elle faisait l'affaire. Et moi de comprendre que je risquais donc d'être appelé très vite à embarquer sur le Normandie, qui se trouve en... Normandie !!!
En plus d'un inévitable stress, la promesse normande était l'une des principales causes qui m'ont fait aller à ses entretiens à reculons. Faire 5 heures de route par semaine pour aller bosser n'est vraiment pas une panacée et en faire autant au retour après une dure marée est un véritable cauchemar. Pourvu que je trouve quelqu'un pour faire du co-voiturage avec moi. Ensuite, je ne sais pas si je serais à la hauteur de cette 'promotion'. Je compte sur une bonne semaine de doublure pour me mettre dans le bain et espère que je ne serais pas dépassée par les évènements. Pour le reste, advienne que pourra.
Avec de la chance, je ne resterai pas de nombreuses années dans cette galère qui prend l'eau.
En attendant, il me faudra encore ramer un peu.

dimanche 20 avril 2008

Spring'time

D'une promenade au Stangalar, j'ai ramené des images du printemps.
Calme, la rivière coule au coeur des allées verdoyantes
Reflétant un peu du bleu du ciel printanier.
Les arbres se sont parés de jeunes feuilles,
D'un tendre vert frémissant sous les caresses du vent.
Et les mille couleurs des fleurs du printemps
Égayent le parc du chaud camaïeu d'un futur été.

Après la nudité de l'hiver et ses ombres souveraines, émerge de terre un renouveau verdoyant sous les premiers rayon du printemps.

Vient la luxuriance des feuilles immenses tapissant le ciel.

Ici règnent toutes les couleurs des fleurs,

Sur la terre,

Comme au ciel...

Charmant paradis où barbotent tranquillement certains de ses habitants.


samedi 19 avril 2008

Le jardin secret

Hier soir, j'ai proposé à Nico de découvrir "Le Jardin Secret". C'est un 'vieux' film destiné aux enfants datant de 1993. Je l'avais découvert peu de temps après sur la télévision du salon au hasard d'une période de vacances scolaires pendant laquelle un gros rhume m'avait sournoisement attaqué.
Pourquoi fallait-il toujours que je sois malade pendant les vacances ?

Heureusement que mon papa pouvait ramener de son CE quelques cassettes vidéos par jour pour nous distraire ma sœur et moi. Je me souviens donc de ce film car j'étais cloué au lit, prisonnière de la maison, comme l'un des héros du film. Et comme lui, je rêvais de pouvoir sortir et de découvrir toutes les merveilleuses fleurs du printemps et de renaitre avec la nature.
Bien sûr, mon gros rhume envolé, il m'avait fallu reprendre le chemin de l'école sans avoir eu le temps de prendre la clef des champs !!!



Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas revu ce gentil film à l'intrigue si simple : Une jeune orpheline au caractère hautain est rapatriée d'Inde en Angleterre. Le manoir de son oncle est aussi sombre que lugubre que ses habitants à l'exception d'un jardin laissé à l'abandon. L'orpheline décide de redonner vie à ce jardin qui fut autrefois celui de sa mère et, ce faisant, redonne également vie à tous les habitants du manoir.
Il y a dans cette histoire simple quelque chose des contes de fées : un mélange entre la Belle au Bois Dormant et la Belle et la Bête.
Mon âme d'enfant adore ces histoires...

mercredi 16 avril 2008

3 roses bleues & 1 voeu

Un triptyque de 3 roses bleues pour 3 années

Et le renouveau d'un
'Vœu'

Je voudrais pour tes yeux la plaine
Et une forêt verte et rousse,
Lointaine
Et douce
A l’horizon sous un ciel clair,
Ou des collines aux belles lignes
Flexibles et lentes et vaporeuses
Et qui sembleraient fondre en la douceur de l’air,
Ou des collines
Ou la forêt…

Je voudrais
Que tu entendes
Forte et vaste, profonde et tendre,
La grande voix sourde de la mer
Qui se lamente
Comme l’amour ;
Et, par instant, tout près de toi,
Dans l’intervalle
De nos bras,
Que tu entendes,
Tout près de toi,
Une colombe
Dans le silence,
Et faible et douce
Comme l’amour,
Un peu dans l’ombre,
Que tu entendes
Sourdre une source.


Henri de Régnier ; Les Médailles d’argile

En cabine de luxe

Me voilà de retour après ma première 'vraie' marée de 7 jours.

Moi qui pensais retourner au bureau de change, je me suis retrouvée en boutique. Tournante boutique pour être exacte, c'est à dire qu'en plus de faire de la boutique je faisais aussi les embarquements, les débarquements et un peu de brasserie. J'aime bien ce genre de poste, ce n'est pas monotone et le temps semble passer plus vite.
Les seuls désagréments du travail en boutique sont les multiples inventaires : surtout ceux des vêtements où il y a un code différent par modèle, couleur et taille. Un vrai casse-tête pour s'y retrouver. L'avantage, c'est qu'il arrive toujours au cours de la marée, que quelques produits soient 'mis de côté' car invendables (dépassement de la DLC, casse...). Cette semaine on a aussi eu le droit de grignoter une tablette de chocolat en miette, de déguster quelques caramel et d'emporter des boites de smarties... pour une gourmande comme moi, c'est un énorme avantage :D

L'autre bonne surprise fut la découverte de ma cabine : une cabine de 'lusque', grande, avec sabord (fenêtre) et salle de bain avec douche non dissimulée derrière le lavabo !!! Le bonheur. Au moins, comme cela, je ne risquais pas d'inonder ma cabine. Il y avait même un 'frigo'. J'ai vite déchanté quand il a fait un boucan de tous les diables rythmé par la danse du bateau sur les vagues. Heureusement que les boules Quiès existent !!!

A part ça, j'ai retrouvé quelques 'vieilles' connaissances rencontrées ça et là au hasard de mes embarquements sur d'autres navires. Hélas, mes horaires de travail ne m'ont guère permis de profiter pleinement de mes trop rare temps libre essentiellement consacrés à la sieste réparatrice comblant le manque de sommeil de mes courtes nuits. Je n'ai même pas réussi à lire 'Le Rêve' que j'avais emmené avec moi.

Ce sera pour une prochaine fois...

lundi 7 avril 2008

Nouveau départ

Enfin, après une semaine harcèlement téléphonique, j'ai obtenu le droit de retourner trimer à bord des galères. Je reprends la mer demain matin, à 10h précise, pour une marée entière de 7 jours, enfin.

Je ne serai pas encore sur ma galère habituelle mais sur ce vieux vaisseau aux cabines un peu glauques et aux salles de bain traîtresses pouvant transformer votre moquette en une charmante piscine. Mais cette fois je suis prévenue, je vérifierai avant tout la bonne marche de l'évacuation !!!
Je ne sais toujours pas à quel poste je vais être affectée. Je croise les doigts pour que ce soit le même que la dernière fois, où alors le cinéma où encore l'animation. Je ne suis quand même pas trop exigeante.

Ensuite, on verra bien où je serai envoyée. Retournerai-je sur mon habituelle galère faisant route vers le sud ? Resterai-je sur l'antiquité flottante ? Je n'en sais encore rien. Je pourrai très bien débarquer mardi matin pour rembarquer le vendredi soir. Qu'importe, l'essentiel étant que je retrouve un salaire et une occupation après ce long hiver d'inactivité.

vendredi 4 avril 2008

The Mists of Avalon

Je m’en reviens d’un long voyage au pays enchanté des fées. Je m’en reviens d’un monde de légendes et de sortilèges, d’un univers de preux chevaliers et d’énigmatiques prêtresses.
Je m’en reviens des brumes d’Avalon dont j’ai achevé la lecture il y a quelques jours. Les dames du Lac m’ont accompagnées longtemps, je n’étais pas vraiment pressée de les quitter. J’ai un peu flâné en lisant, allant farfouiller dans mes livres de contes et légendes celles relatives au roi Arthur, me replongeant dans quelques films illustrant les exploits des chevaliers de la Table Ronde, écoutant les musiques louant le temps de l’épée Excalibur. Nombreuses sont les histoires tournant autour de cette épopée et elles présentent toutes des similitudes et des différences. Une part de réalité pour une part d’imaginaire laissé à l’interprétation de chacun.

Je me souvient avoir râlé en découvrant pour la première fois la description de Lancelot faite par dame Marion : un brun aux yeux sombres !!! Brun, je voulais bien, mais pas avec des yeux marrons. J’ai toujours imaginé Lancelot du Lac avec un physique typiquement breton : châtain aux yeux bleus. Mais qu’importe, l’histoire a su une nouvelle fois me happer et me transporter au cœur de cette belle légende vu au travers des yeux de Morgane la fée et de Guenièvre.

Ces Dames du Lac ont été adapté en téléfilm.
En voici quelques images accompagnées par la voix de Maire Brennan :



Quoi lire après ça ? Je ne sais pas encore, mais je trouverais sans doute quelque chose d’aussi prenant avant de repartir en mer…

jeudi 3 avril 2008

Printemps musical



Avec le printemps
Éclosent
Mille fleurs roses,
Mille notes bleue
Comme un ciel
Heureux
De printemps.

mardi 1 avril 2008

April fool

Cette année j'ai été bien gâtée avec mon poisson : au lieu de me préparer à reprendre la mer et à signer mon contrat de galérienne saisonnière, je suis coincée à la maison à attendre un embarquement dans les prochains jours. Moi qui aime si peu téléphoner, me voilà réduite à harceler la planif à raison d'un coup de fils par jour, espérant qu'une place se libère au dernier moment... mais jusqu'ici : Rien.
Je tourne en rond, comme un poisson fou dans son bocal. J'angoisse à l'idée de devoir rester à la maison pour une durée indéterminée. Je ne sais plus quoi faire pour changer cette détestable situation.

Maudit Poisson d'Avril !!!

Tout ça me donne de plus en plus envie de quitter ma galère et trouver autre chose... ne reste plus qu'à trouver quoi.