jeudi 26 juin 2008

Partie

C'est l'heure, l'heure de quitter la maison pour retourner travailler sur ma galère, l'heure de prendre la route en direction de mon lieu d'embarquement. C'est l'heure de partir, et pour un peu plus d'une semaine cette fois-ci.
Parce que cette fois-ci après avoir passé une semaine sur ma galère, je m'en vais en direction de Paris. Du côté de Fontainebleau plus exactement où j'irais rendre une petite visite à l'amie Lusci, mon âme soeur.
Cela me fera une bien belle escapade le temps d'un week-end. La seule ombre à cet idyllique tableau sera de laisser ma moitié derrière moi. La prochaine fois, je le glisserai dans mes bagages...

lundi 23 juin 2008

Carrousels

Petite définition : un carrousel est un exercice de parade où des cavaliers, exécutent diverses figures (cercles, diagonales...) en s'entrecroisant.


Hier après-midi s'est déroulée la fête de fin d'année du centre équestre : un enchainement continuel de carrousels costumés présentés par les différents groupes du centre.
Première constatation : il y a vraiment beaucoup de carrousels, donc beaucoup de reprises, donc beaucoup de monde montant au manoir. Je ne savais pas qu'il y en avait autant. C'est impressionnant. Enfin, certains ont triché un peu et ont participé à plusieurs carrousels.

Le thème de la fête : les régions de France et d'ailleurs. Curieusement peu de régions françaises étaient représentées. La Corse, la Camargue, Versailles, la Bretagne et encore la Bretagne. Chauvins, les bretons... m'enfin. Vous en connaissez d'autres des régions française, vous ???... Sans commentaire, ok. Les reprises se sont enchaînées les unes après les autres, passant de l'Écosse au Japon, des Mongols au Vahinés, des Cow-boys aux petits Indiens.
Et dans tout ça, nous représentions... le Vatican. Oui, vous pouvez rire. Surtout que les bures prêtées pour l'occasion par notre couvant, pardon, par notre club équestre, étaient vraiment trop grandes. Et pour ne rien gâcher on a réussi à se tromper dans l'exécution de notre carrousel. Quand je pense qu'un de nos frère pensait que cela nous serait épargné au regard de la simplicité de notre ' chorégraphie '... comme quoi, avec l'aide de dieu tout est possible. Bon, fort heureusement, notre erreur est passée presque inaperçu aux yeux de nos spectateurs. OUF !!!! Et puis notre Père, euh, je veux dire notre moniteur, n'a strictement rien vu car il était trop occupé à répéter sa propre reprise déguisé en fanatique corse, une cagoule sur la tête. Trop fort, non ?

Hélas, je n'avais pas pris mon fidèle appareil photo. Il me faudra donc attendre que Sœur C me transmette les photos que Nico à prises avec son numérique.

samedi 21 juin 2008

Summer time


Nous y voilà : c'est aujourd'hui le jour le plus long.
C'est aujourd'hui l'été. Le ciel des Vertiges se tinte du bleu du ciel et s'illumine des lumières du soleil.

Enfin, il est vrai qu'aujourd'hui, le ciel n'est pas tout bleu. Il est parsemé de nuages filandreux flottant, loin au dessus de nous, et qui passent dans le doux bruissement du vent.

Nous y voilà : c'est aujourd'hui l'été.
Et le jour de la fête de la musique.

Viennent de nouvelles notes égayer le temps estival des Vertiges...

vendredi 20 juin 2008

Bonne nouvelle

Me revoilà rentrée d'une autre semaine passée en mer. Toujours aussi fatiguée mais ramenant avec moi, outre mon gros sac vert et une autre passagère, une bonne nouvelle :
Le droit de m'inscrire à l'IUFM ^__^
J'ai validé mon inscription aujourd'hui même. Il ne me reste plus qu'à attendre la lettre qui me confirmera mon admission. Il ne me reste plus qu'à ressembler tous les papiers nécessaires à l'inscription : retrouver ma licence, mon brevet de natation... et passer l'AFPS.

Que dire de plus. Je ne sais pas trop. Je me sens curieusement plus détachée que les autres années de ma vie de galérienne comme si elle s'éloignait petit à petit. Je me sens prête à commencer une nouvelle vie... en espérant qu'elle veuille bien de moi.

Sinon, il me restera toujours ma chère galère >__<


mercredi 11 juin 2008

D'un monde à l'autre


Une couverture colorée, un titre sympathique... il ne m'en fallait pas davantage pour me plonger dans la quête d'Ewilan.
D'autant que j'avais depuis longtemps repéré cette série de bouquin et que j'avais commencé, comme une voleuse, à en picorer quelques mots.


Encore un conte pour enfants, me direz vous ?
Tout à fait. Mais que puis-je y faire si ma jeune âme raffole de ce genre d'histoire. D'autant que celle-ci est entrainante et facile à suivre. Elle ne se lit pas, elle se dévore. J'ai d'ores et déjà terminé le premier tome et presque entièrement parcourut 'Les Frontières de Glace'. Bientôt je me plongerai dans 'L'Ile du Destin' pour achever la première trilogie.

Par chance il y en a une seconde à suivre... et même une troisième. Je ne suis pas prête de quitter Gwendalavir.

Tout commence quand une jeune fille âgée de 4 900 jours et des poussières se retrouve par hasard dans un autre monde, face à une sorte de lézard géant mâtiné de mante-religieuse. La créature lui promet une mort rapide mais la jeune fille lui échappe en revenant dans notre monde, incrédule. Ainsi commence l'histoire de Camille et de son ami Salim. La jeune fille découvre bientôt qu'elle est capable de faire basculer dans la réalité ce qu'elle imagine et que des créatures de l'autre monde la poursuivent dans le notre. Un beau soir, les deux adolescents retournent de l'autre côté pour y affronter des monstres de toutes sorte dans un univers médiéval alternatif où certains humains ont de surprenant pouvoirs.
Difficile d'en dire plus sans raconter l'histoire...

Les personnages sont peut-être un peu trop classique mais ils sont merveilleusement bien dépeint et attachants. Les aventures de nos jeunes héros, bien que trépidantes sont également assez attendues. L'originalité de cette saga est ailleurs. Elle réside dans l'invention par l'auteur, Pierre Bottero, d'une dimension invisible nommé l'Imagination. C'est là que les dessins imaginés par la jeune héroïne et d'autres Alaviriens prennent vit... et je dois avouer que j'aime assez cette conception des choses. D'autant que Gwendalavir recèle bien d'autres surprises que l'Art du Dessin.

Un Grand Pas sur le Côté et je retourne dans mon exploration de cet autre monde...

lundi 9 juin 2008

From white to red

De la blancheur au rouge sang,
Trois roses racontent...


Le temps.

dimanche 8 juin 2008

Return in June

Juin, déjà. Je n'arrive toujours pas à croire comme le temps passe vite.

Le mois de mai me semble si lointain. Il faut dire que le rythme imposé par ma vie marine y ai pour quelque chose. Après tout, nous autres, galériens, ne passons que la moitié du mois à terre. Nous sommes, le reste du temps, perdus sur une de ces routes invisibles tracées sur le bleu de la mer. J'y suis habituée maintenant, mais tout de même. A chaque fois que je repose les pieds sur la terre ferme, je ressens les changements de la nature : immenses. Les jours sont plus longs... tellement longs. Les feuilles plus verte, le ciel plus bleu, l'air plus chaud... et moi encore un peu plus fatiguée que la semaine passée.
Nous sommes déjà dimanche, c'est la fin du week-end et je commence seulement à me sentir plus alerte. Mon pauvre cerveau est un peu moins compressé par un lancinant mal de tête qui ne m'a presque pas quitté de la semaine. Heureusement que ce mal est assez léger et bien éloigné d'une horrible migraine. Demain, je pense que j'aurais parfaitement récupérée et que je pourrait pleinement profiter de ma leçon d'équitation du soir.

En attendant je vais continuer à me prélasser sur le canapé ou devant mon écran jusqu'à ce que la fatigue me berce et m'emporte dans les bras de Morphé. Comme cela fait du bien de ne rien faire...