Autre entretien

C'est l'année des entretiens, l'année des changements, l'année d'un nouveau départ... du moins je l'espère.
A peine revenue de mes pénibles 10 jours de bord (jeudi soir) je reprenais la route (vendredi midi) en direction de Quimper pour y passer un entretien d'admission à la première année d'IUFM. Heureusement cette fois-ci je n'eus pas à tenir le volant puisque Nico m'y a gentiment conduite. Cela faisait fort longtemps que je n'y étais pas allée. Il faut dire que la dernière fois j'étais déjà bien occupée à réviser mes cours d'histoire en vu de passer la licence. Ensuite, ma principale préoccupation avait été de trouver un boulot, c'est tout... Mais maintenant que nous avons une maison et que je commence vraiment à saturer de mon boulot de galérienne, j'aimerais plus que jamais m'en retourner vers mes premières amours en espérant de tout cœur qu'il ne soit pas trop tard. Arriverai-je à concilier mon actuel boulot, que je devrai bien garder pour vivre, et la reprise des études, si jamais j'ai la chance d'être reçue ??? Je l'ignore. Mais en tout cas je ferai tout mon possible pour y parvenir.

En attendant, je me prépare déjà à retourner à bord de ma bruyante galère jeudi. Heureusement que mon nouveau poste me plaît bien malgré le nombre d'heures qu'il exige et que l'équipe des galériens est des plus sympathique.

Carolina Albrook

Ce petit nom est celui d'un magnifique rhododendron qui m'a tapé dans l'oeil alors que je faisais un tour à 'Jardiland' avec mon cher et tendre à la recherche de futurs plans pour notre future haie.

Bien sûr après que mon regard émerveillé se soit posé sur 'Carolina', il n'a plus était question de m'entraîner voir d'éventuels plans de haies...

Non, non, non, pas question.

J'ai virevolté comme un petit papillon autour des multiples plans de rhododendron admirant les belles couleurs de leurs fleurs et regardant avec curiosité leurs petits noms. Ils ont des fleurs de toutes couleurs et de toutes formes. Il y en a des blanc, des jaune, des roses, des rougeoyants...

C'est incroyable le nombre d'espèces différentes qu'il peu y avoir, mais c'est le doux rose tinté de parme des fleurs froissées de Carolina Albrook qui m'a le plus enchanté.

Et mon 'Carolina' était le seul et unique exemplaire présent parmi tout le panel des autres rhododendron. Je ne pouvais tout de même pas ne pas l'adopter...


Pour l'instant il trône fièrement sur le seuil de la porte d'entrée, protégé de l'orage (merci, mon Coeur, d'y avoir pensé). Plus tard, lorsque que les mauvaises herbes auront déserté le jardin (merci encore, mon Coeur, de les avoir aspergés de désherbant), nous le planterons en pleine terre, tout près de l'entrée qu'il égayera de ses belles fleurs.

J'espère de tout mon coeur qu'il se plaira chez nous et qu'il s'épanouira pendant de très nombreuse saisons...

Porco Rosso

Depuis ce bel hiver où mes yeux éblouis ont découvert la magie des films d'Hayao Miyasaki dans 'le Voyage de Chihiro', je suis devenue très friandes de ses œuvres et ne peux m'empêcher de les acquérir quand j'en croise une égarée dans le rayon d'un magasin. C'est donc ainsi que j'ai découvert ce week-end l'histoire d'un cochon volant nommé Marco.

Marco, surnommé Porco Rosso car il a été changé en cochon, est un pilote d'hydravion italien sévissant au dessus de la mer Adriatique dans les années 20. Il vit sur une île déserte, agréablement aménagée, gagne sa vie en traquant les pirates de l'air et passe quelques de ses soirées dans un magnifique hôtel où chante la mystérieuse Gina dont tous les pilotes de la région sont amoureux.



Pour une fois, le héros n'est pas une jeune fille mais un vieux cochon, macho, au caractère... de cochon, dont la voix française est celle de Jean Reno. Je n'ai pas mis bien longtemps pour me plonger dans cet univers plein de mélancolie où le passé plane au dessus des personnages comme l'avion rouge de Marco vole dans le bleu du ciel italien.
L'humour n'est pour autant pas absent : je n'ai pu m'empêcher de piquer quelques fous-rires devant certaines scènes et dialogues particulièrement bien vu.

La fin arrive bien trop vite et n'est pas celle que j'avais attendue. Mais qu'importe, cette histoire de cochon qui vole reste tout de même très sympathique.

Doublure

Me voilà revenue de ma première marée à bord du Normandie. J'ai eu le droit à 7 durs jours de formation intensive en 'live' afin d'appréhender au mieux mon nouveau poste.

Mes deux 'formatrices' m'ont chacune montré leur manière d'accueillir les très nombreux groupes traversant sur cette ligne, ainsi que tous les moyens disponible pour en apprendre le plus possible sur eux avant leur arrivée à bord. Ce n'est pas si facile car les renseignements sont disséminés un peu partout. Il faut donc apprendre à déchiffrer les abréviations tordues du service de réservation, chercher sur la messagerie l'âge des élèves des groupes scolaires, leur provenance...
Notre travail consiste ensuite à trouver pour tous ces groupes un 'point de rassemblement' pour la traversée, à les accueillir à bord et à leur concocté des animations juste pour eux. Il ne faut pas oublier d'ajouter à cela l'élaboration du programme du cinéma, la préparation de la salle de jeu des enfants et les animations à proposer à ces jeunes voyageurs. C'est bien simple, je n'ai même pas eu le temps de passer un seul coup de fil ou d'envoyer le moindre SMS durant les trop courtes escales du navire.
Nous avions tout juste le temps de préparée la traversée suivante : affichage du programme cinéma, réservation des salons de sièges inclinables pour nos groupe, remettre de nouveaux coloriage pour les enfants et tailler les crayons. Un vrai marathon !!!
J'espère vraiment que je serais à la hauteur mes nouvelles 'responsabilités' et que mon niveau d'anglais sera suffisant pour accueillir nos groupe anglais et pour discuter avec l'équipe des animateurs anglais. Je ferais sans doute des progrès comme ça ;-)

Cette première marée 'normande' a été éprouvante. J'ai eu bien du mal à garder les yeux grands ouverts sur la longue route. J'ai du faire de nombreuse pause pour prendre un bon bol d'air frais afin de me garder éveillée jusqu'à mon arrivée à la maison.
400km séparent mes 'deux vie' à présent.

La prochaine fois j'embarquerai le mardi 13 au soir pour débarquer le jeudi 22. Une bien longue marée en perspective avant de retrouver le rythme en 7/7.Et encore, la distance à parcourir me privera d'un jour de repos.

Damned.....>__<