mardi 25 novembre 2008

Ô rage !

Dehors, il pleut, il vente, il hurle. C'est l'orage !
Le bois de la charpente craque et grince de toutes ses forces. Il fait froid, humide. Mes mains se glacent, mes pieds aussi. Le bel automne a fuit emporté par le temps et l'hiver arrive à grands pas.
Déjà les arbres sont presque nus. Dans leurs branches on accroche des lumières de fête. Dans un mois à peine ce sera Noël.

Ô rage ! Comme le temps passe. Comme il glisse entre mes doigts trop froids, incapable d'en retenir la moindre seconde. Les jours se succèdent apportant leur lot de joies et de peines... leur somme de travail aussi.
Dans mes classeurs les feuilles s'accumulent. Les mots pullulent. J'ai tout juste de temps de les trier que d'autres arrivent aussitôt. Je me sens submergée, envahie, dépassée par toute cette masse de connaissances plurielles que je n'ai pas le temps d'assimiler. Je ne sais plus que faire. Je ne peux tout faire.

Je veux un retourneur de temps !!!... Un retourneur de tous les temps !

mardi 18 novembre 2008

Autumn druid

Les Vertiges sylvains
Le 18 novembre 2009

Songe aux vents bruissant feuillages

Et aux cœur des seigneurs sans âge
Qui vont parmi les bois
Peindre l'automne silencieux
Que d'anciens druides dessinaient avant eux...

Stolvezen Haydran


Inspiré par ce bel 'Autumn druid' de Max.


D'autres merveilles semblables se baladent sur son Codex
et aussi sur sa galerie...

Mille mercis à lui pour enchanter mes petits yeux ^___^


vendredi 14 novembre 2008

Première séance

IPP : Initiation à la Pratique Professionnelle

Jour 1 : Jeudi. Hier. Oui, c'était hier.
Objectif : Préparation de la première séance d'IPP de français.
Thème : La poésie.
Remarque : Chouette !!!
Matinée : Quoi est la poésie ?
Après-midi : Duel à 3 face aux poids des mots.
Fin d'après-midi : Une ébauche de pas grand chose.
Soir : Recherches désespérées.Angoisse.
Nuit : Trop courte.

Jour 2 : Vendredi. Aujourd'hui. Oui, aujourd'hui.
Objectif : Accomplir au mieux ma mission.
Mission: Faire cours à des élèves d'une classe. Pour de vrai !
Etat : Trouillomètre à zéro.
Sur la route : Mais où est donc cette école ???
Avant la séance : Mais qu'est-ce que je fait là ?
Pendant la séance : C'est parti !
Après la séance : Je décompresse ; enfin. Analyse.
Bilan : Pas si mal pour une première fois. A quand la prochaine ?
Midi : Escale à la maison.
Actions : Je grignote. Je repars. J'affronte les travaux. Retard.
Pas grave : A l'IUFM le travail est libre.
Reste de l'après-midi : préparation de la seconde séance.
Outils : crayons, clavier, écran, souris, photocopieuse, rétro-projecteur...
Fin : 19H30
Autre remarque : encore la dernière à partir ^___^

A suivre : le week-end et un peu de repos.
N'est-ce pas mérité ?

mardi 4 novembre 2008

V for Vendetta

"Remember, remember, the fifth of november..."

Il y a plus d'un an je découvrais ce film dans mon cinéma de galère.

Pas vraiment très convaincue par le titre, ni même par l'affiche, ni par quoi que ce soit d'autre d'ailleurs et pourtant... ce film m'a beaucoup plus. J'ai du le voir au moins 3 fois à bord, en anglais... 3 fois pour essayé de bien tout comprendre, car il n'est pas toujours facile de comprendre les dialogues dans une langue qui n'ai pas la mienne. 3 fois, car, je m'y étais attaché à ce film, à son ambiance et surtout aux émotions qu'il dégage.

Et puis je l'ai revu... en français cette fois. Plus compréhensif, certes, mais moins bien au niveau des voix. Pour ça rien ne vaut la version originale. Enfin, cela m'a au moins permis de comprendre certains passages dont le sens m'avait jusque là échappé. Enfin, j'avais déjà compris l'essentiel. En voici la bande annonce en version originale toute de noir, de rouge et de blanc, les trois couleurs dominant le film.



V fait parti de ces films qui m'ont marqué. Il y en a quelques uns comme ça. Ces films qui prennent tout leur sens au travers des yeux qui les regardent et deviennent 'culte' pour eux. Ces films qui évoquent un moment particulier, une certaine émotion, qui retrace une partie de notre vie, juste parce qu'ils nous parlent. C'est cela la magie du cinéma. C'est de pouvoir susciter de vraies émotions au travers de celles, factices, des acteurs... et lorsque l'acteur devient le personnage qu'il incarne au point d'oublier tout le reste, alors la magie devient totale et parvient à transporter les simples spectateurs que nous sommes dans un autre monde.

En bonus : un petit montage avec une envoutante musique de Haggard : Herr Mannelig.


Impression éphémère

En mer, 11 juillet 2004
Les bruits sont devenus vertiges puis silences
Sous les pas effacés du temps immobile
Et les ombres solitaires revenant de longues errances

Ont tapis la nuit de songes indociles.
Stolvezen Haydran

lundi 3 novembre 2008

Un retour anticipé

Me voici de retour à la maison plus tôt que prévu.
La cause de mon débarquement anticipé : un bon gros rhume associé à la volonté de la boite de faire des 'économies de personnel' (il fallait que 6 d'entre nous, pauvres galériens, débarquent dimanche soir en lieu et place du lundi après-midi). Deux traversées de moins, ça compte !
Pour ma part, j'ai négocié mon départ au dimanche matin. Il m’aurait en effet été impossible de conduire plus de 4h30, de nuit, dans l'état où j'étais. Déjà il m'a été pénible de travailler avec mon nez bouché ou coulant à flot (selon les moments de la journée), mon mal de gorge, ma petite fièvre et la fatigue générale qui accompagne inévitablement notre ami le rhume.

Une courte marée mais intense. Car il m'a fallu mener à bien les quelques animations mises en place à l'occasion d'Halloween en plus de mes occupations habituelles. Dès le premier jour, j'étais déjà à courir dans tous les recoins de la galère afin de ravitailler en bonbons mes amis galériens devaient ensuite les distribuer aux enfants. Le problème étant que certains en dégustaient bien plus qu'ils en donnaient. Allez savoir pourquoi ^____^
Puis, après une petite séance de déguisement en monstres et compagnie, il m'a fallut passer au concours de sculpture de citrouille. Par chance, les potirons coupés en 4 que nous avions reçu la marée dernière avaient, miraculeusement, été changé en 14 belles citrouilles orangées, toutes prêtes à passer sous le scalpel des sculpteurs en herbe.

Dix d'entre d'elles ont eu la chance inouïe de devenir de belles lanternes aux visages radieux ou grimaçant, sous les couteaux émoussés confiés aux familles participantes. Les petites mains habiles des enfants, surveillées d'un œil attentif par leurs parents, n'ont pas mis bien longtemps à venir à bout des citrouilles tout droit sorties du réfrigérateur. En moins d'une heure, ils leurs avaient données un visage. Traditionnel ou bien original, nous avons eu le plus grand mal à déterminée la 'pumpkin lantern' gagnante.



Pour finir, je me suis échinée à ôter les toiles d'araignée, squelettes et autres fantômes qui trainée ça et là dans le bateau. Le pire étant de dégonfler les ballons oranges et noirs sans les faire éclater au regard des cris que je ne manquais pas de pousser dès que cela arrivait !


Le dimanche matin venu, il ne me restait plus qu'à préparer le programme de la journée pour mes amis galériens avant de ranger et nettoyer ma cabine. Ce que j'ai réalisé en un temps record, de peur que le bateau reparte avant que j'ai eu le temps d'en descendre.
Et puis, je suis rentrée.