dimanche 21 août 2011

Albi

Après un doux week-end passé chez ma sœur au bord de la rivière, nous avons repris la route sous le soleil matinal. Empruntant un temps les routes sinueuses traversant les Montagnes Noires nous avons gagné la cité albigeoise.


Albi. Voilà bien une cité marquée par le passé. Impossible de détacher son nom de celui des albigeois qui, au Moyen Age étaient synonyme de cathares et donc d'hérétiques !

Et pourtant, en cette ville trône majestueusement une splendide cathédrale aussi imposante qu'étonnante. L'élégante géante de briques rouges dévoile ses allures de château fort au détour de quelques rues marchandes.

Plus on s'en approche et plus on se sent ridiculement minuscule devant la hauteur de ses murs côtoyant le bleu vif du ciel.



Ce n'est qu'une fois à l'intérieur que la forteresse redevient cathédrale. Une cathédrale riche de lumière filtrant entre les vitraux, riche de fresques, de statues et de tableaux. Une cathédrale ou la fraicheur contraste agréablement avec l'écrasante chaleur du dehors.

Un monde à part dont on ressort ébloui par la forte luminosité du dehors.


Et puis au détour d'autres rues, nous avons poussé la porte d'un cloitre tranquille et verdoyant. Un lieu hors du temps.


Quelques heures à peine après notre arrivée, nous reprenions la route, avec l'idée d'y revenir... un jour.