C'était il y a une semaine. C'était le vent, c'était la mer. C'était leur rencontre. Une rencontre qui dura longtemps. Une rencontre aussi magique que terrible.C'était la tempête.
Une tempête comme je ne l'avais encore jamais vu, aussi belle que furieuse, aussi majestueuse qu'imprévisible. Sublime.
Le dernier jour surtout. Des vagues immenses sautaient par-dessus les hauts écueils les plus vaillants, prenant d'assaut phares et bouées avant de venir se fracasser contre les falaises.
La route touristique qui va de Portsall à Argenton n'avais jamais été aussi encombrée. Elle était pleine de voitures qui défilaient lentement devant le spectacle qu'offrait la colère de la mer et du vent. Pleine d'embruns aussi. La mer avait envahi la terre de gerbes d'écume. La mer tombait du ciel comme une pluie d'orage. La mer était partout, portée par le vent.
Il aurait été fou et vain de braver les éléments ce jour là pour immortaliser l'image de leur colère. Il n'était sage que de les admirer de loin et de frémir devant leur puissance.
Le lendemain viendrait bien assez tôt. Car le temps seul pouvait apaiser leur fureur.
La route touristique qui va de Portsall à Argenton n'avais jamais été aussi encombrée. Elle était pleine de voitures qui défilaient lentement devant le spectacle qu'offrait la colère de la mer et du vent. Pleine d'embruns aussi. La mer avait envahi la terre de gerbes d'écume. La mer tombait du ciel comme une pluie d'orage. La mer était partout, portée par le vent.
Il aurait été fou et vain de braver les éléments ce jour là pour immortaliser l'image de leur colère. Il n'était sage que de les admirer de loin et de frémir devant leur puissance.
Le lendemain viendrait bien assez tôt. Car le temps seul pouvait apaiser leur fureur.
Le lendemain, il faisait beau. Le vent soufflait encore et la mer n'était point redevenue calme mais le tumulte de la veille s'en était allé. Je pus approcher les deux géants et capturer quelques images de leur colère passée. Des images d'un lendemain de tempête.
5 commentaires:
Oh! Magnifique... Cette lueur blanche-bleutée couplée à l'éclat du soleil, c'est à vous faire tomber par terre. Cela m'évoque un peu un ciel d'orage d'un gris de plomb aux nuances de mauve, lorsque le soleil fait son apparition... Lorsque l'on "pénètre" dans tes images, on imagine bien le vent frais qui tranperce, l'odeur d'iode, et le mugissement vertigineux des vagues furibondes...
Désaltérant! Tu as de la chance d'avoir la mer près de chez toi!
Moi j'écoute le chant des vagues "en conserve", sur un CD... Bon, nous maintenant on a la rivière, c'est pas mal non plus...
Oui, c'est ça. C'est beau, puissant et ça me rend complètement euphorique.
Parfaitement heureuse.
Le chant des vagues 'en conserve' ne doit pas avoir le même effet mais c'est si reposant.
La rivière a une autre magie. C'est une âme vive qui coure partout. Vous allez être très bien dans votre nouveau 'chez-vous' qui vous ressemble tant. On viendra avec joie vous rendre une petite visite au bord de cette rivière :)
Affirmatif... C'est relaxant, c'est ce que je mets quand j'ai l'esprit fatigué...
Avec la rivière, il y a la vie qui coule, et tout plein d'oiseaux aquatiques. Ce matin, un troupeau de bernaches... Un grèbe... Et puis dans la forêt, une horde de sangliers qui galopaient en parallèle à la route! Le mariage de la forêt et de la rivière n'est pas mal du tout! Il y avait même un peu de neige par endroits... Ici il fait la 'vraie' température, entre 4 et 8 degrés de moins que dans le monstre gris. C'est génial d'en être délivré (du monstre).
Ah oui. Ici aussi il fait plus froid. C'est que nous sommes dans les terres maintenant, nous goûtons à la rigueur du climat 'continental' ^_^
Rends-toi compte que la température est descendu en dessous de zéro !!!
Je comprends que tu sois heureuse d'avoir quitté le monstre qui rugissait jadis dans la 'cave' avec tant de force... J'ai hâte de découvrir le doux murmure de la rivière et le chant des oiseaux. Cette belle demeure vous va si bien.
Pfff! Il a fait jusqu'à -7 ici! Aujourd'hui, la brume planait au-dessus de la rivière. Et l'on voyait un cygne perdu dans cette brume...
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