vendredi 20 février 2009

Volt : le retour

Avec mon chéri, une amie, sa mère et son neveu, nous sommes allés voir
Volt.

Le dernier né de Disney est un mignon petit tout blanc arborant un bel éclair noir sur son flanc, preuve qu'il a été génétiquement modifié pour protéger sa maitresse de mille dangers... du moins c'est ce qu'il croit. Car il ne tardera pas à découvrir une toute autre réalité quand il se retrouvera loin de la petite Penny et privé de tous ses 'pouvoirs' à cause d'une chose tellement effrayante que je peine à la nommer : le polystyrène...

J'ai été heureuse de revoir ce film que j'avais eu la chance de découvrir en avant première, en VO et en 3D à Londres, même si cette fois c'était sans les lunettee verte et rouge ^__^


Bref, pas facile d'être un super héros quand on est secondé par une chatte de gouttière quelque peu aigrie et un hamster complètement fan. Mais que ne ferait-on pas pour retrouver celle qu'on aime ?
*Jette un regard amusé à mon petit félin adoré et reformule ma question à son intention* :
Que ne ferait-on pas pour des croquettes ???

mercredi 18 février 2009

Promenade à cheval

Ce dimanche, je m'étais courageusement inscrite à une journée de 'stage' équestre afin d'améliorer quelque peu mon niveau. Je m'apprêtais déjà à marcher en canard pendant les trois jours suivants quand, la veille du jour J, un coup de fil bien avisé m'appris que le stage s'était métamorphosé en une journée de ballade à cheval. Joie, bonheur !
D'autant que cela faisait très, très longtemps que je n'étais pas partie me promener à califourchon. Certes, cela ne m'épargnerai pas la démarche chaotique des lendemains, mais cette perspective rendait déjà mes futures courbatures plus tolérables.

Le dimanche, je suis donc arrivée au club un peu avant 9H pour préparer une jolie ponette rouan nommée Aurélie à laquelle je n'avais pas encore été présentée. Puis, nous avons tous fait grimper nos vaillantes montures dans un énorme camion quelque peu poussif, avant de suivre le dit camion vers la plage. Là, 17 cavaliers aux anges sont montés à cheval pour une ballade à travers dunes, campagne, chemins côtier... et plage de sable fin. Du bonheur à l'état pur. Le galop en bord de mer et la traversée du port de Portsall au milieu des bateaux resteront sans nul doute les plus chouettes souvenirs de cette belle ballade.
Vivement la prochaine !

samedi 14 février 2009

La canopée des orchidées

Hier après-midi, une amie m'a invité aux portes ouvertes de la canopée des orchidées. Ne connaissant pas la signification du terme 'canopée', je suis aller jeter un œil dans les pages du dictionnaire : étage supérieur des forêts tropicales dans lequel vivent de nombreuses espèces animales et végétales, et en particulier les orchidées. Bien. Au moins j'irais visiter ce lieu un peu moins bête.


Un lieu pas si facile que ça à trouver. Heureusement qu'à l'occasion des portes ouvertes, de nombreuses flèches nous ont indiqué le chemin à suivre. Arrivées sur place nous avons pénétré dans la chaleur moite qui régnait à l'intérieure des serres où fleurissaient une myriades de belles orchidées. j'étais bien loin de me douter qu'il pouvait y avoir autant de variétés différentes. De toutes couleurs et de toutes formes, les fleurs nous invitaient sur leur domaine. Je n'ai pu m'empêcher d'immortaliser certaine d'entre elles.


Après cette escapade enchanteresse au pays de l'orchidée, nous sommes allées nous promener en bord de mer, en un lieu nommé le Caro. Une promenade qui a duré bien plus longtemps que prévue. La faute à la gadoue qui maculait les chemins côtiers transformant certains d'entre eux en véritable piste noire de boue !!!


Ne voulant pas prendre le risque de dévaler la pente et de rentrer toutes crottées, nous avons préféré marcher un peu plus découvrant ainsi un proverbe inconnu : "qui veut se promener au sec après qu'il eû plu devra user ses semelles"...


et accessoirement les piles de son appareil photo ^__^

mercredi 11 février 2009

Le retour du héros

Ou pour être plus exacte : le retour de mon ordi chéri au bercail.

Quel bonheur de le retrouver après une absence de plusieurs semaines, un ventilateur tout neuf et silencieux à la place de l'ancien qui pouvait aisément concurrencer Ariane prenant son envol. D'accord, j'exagère peut-être un tout petit peu. Ce doit être mes origines provençales qui ressurgissent même si j'habitais quand même assez loin de la cité phocéenne.

Après cette greffe des poumons, j'espère le garder le plus longtemps possible loin des opérations à cœur ouvert. C'est que l'on s'attache à ces petites bêtes informatiques, même si elles ont tout plein de puces ^___^

dimanche 8 février 2009

To be by your side

Across the oceans across the seas,
Over forests of blackened trees.
Through valleys so still we dare not breathe,
To be by your side.

Over the shifting desert plains,
Across mountains all in flames.
Through howling winds and driving rains,
To be by your side.

Every mile and every year,
For everyone a little tear.
I cannot explain this, dear,
I will not even try.

Into the night as the stars collide,
Across the borders that divide
Forests of stone standing petrified,
To be by your side.

Every mile and every year,
For every one a single tear,
I cannot explain this, dear,
I will not even try.

For I know one thing,
Love comes on a wing,
For tonight I will be by your side,
But tomorrow I will fly.

From the deepest ocean to the highest peak,
Through the frontiers of your sleep.
Into the valley where we dare not speak,
To be by your side.
Across the endless wilderness,
Where all the beasts bow down their heads.
Darling, I will never rest
Till I am by your side.

Every mile and every year,
Time and distance disappear
I cannot explain this, dear no,
I will not even try.

And I know just one thing,
Love comes on a wing
And tonight I will be by your side.
But tomorrow I will fly away,
Love rises with the day
And tonight I may be by your side.
But tomorrow I will fly, tomorrow I will fly,
Tomorrow I will fly.

Nick Cave & Bruno Coulais




lundi 2 février 2009

Tombe la neige

Aussi incroyable que cela puisse paraître il a neigé chez nous aujourd'hui.

Ce matin, en ouvrant la porte j'ai contemplé avec émerveillement le beau tapis blanc qui scintillait dans le bleu du ciel. Un long moment. Dans un silence presque religieux. Cela faisait si longtemps que je n'avait pas vu cette neige qui a pour moi quelque chose de sacrée. Surtout ici, où elle est si rare.
Bon, ensuite il a tout de même fallu que je songe à faire fondre la neige qui s'était installée sur ma voiture afin d'aller en cours. Mais ce n'est qu'un tout petit détail devant ma joie de voir la neige recouvrir de blanc tout le paysage.

Après les cours nous avons même pu faire une petite bataille de boule de neige. Un retour en enfance en quelque sorte. Pourvue qu'elle soit encore là demain...




Tombe la neige


Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège


Adamo

dimanche 1 février 2009

Out of silence

Brisons de quelques mots le silence tombé sur les Vertiges comme un épais manteau de neige en plein cœur de l'hiver.
Non, je ne suis pas terrassée par une grippe de saison. Non, mes doigts n'ont pas encore gelés dans la tournante glaciale qui rugit au dehors. Non, je n'ai pas non plus été enlevée par les quelques saturniens qui viennent parfois hanter mon sommeil.

Je suis juste ensevelie sous une avalanche de 'devoirs'.
Vous souvenez-vous ? Ces multiples travaux, exercices, lectures, écritures, exposés et autres réjouissances que nous donnaient autrefois une armée de professeurs bien intentionné. Et bien, j'ai choisi de replonger volontairement dans ce passé lointain et je suis en train de m'y noyer doucement. Les cours pleuvent sur moi, les tâches s'accumulent et le temps se rétréci à mesure que les jours passent. Le concours approche bien trop vite et je crains de ne pas être prête quand il arrivera.

Voilà la source de mon silence : je m'agite à faire un peu de bruit ailleurs... en espérant que ce murmure me mènera quelque part.