Mon âme bretonne, longtemps exilée, aimait à se nourrir des contes et légendes inhérents à ce pays. Dans la demeure qui abritât nombres de mes vacances d'enfant, je découvris un livre intitulé 'Légende de la mer'. Un livre ayant appartenu à ma maman et que je lisais presque tous les soirs avant de m'endormir, bravant souvent l'interdit parental de lire après une certaine heure. C'est dissimulée sous les drap et armée d'une lampe torche que je découvris pour la première fois la légende de la ville d'Ys.
Dahut, fille du roi Gradlon de Kemper et de la reine des profondeurs océanes Malgven était aussi belle que capricieuse et aimait la mer par dessus tout. Se sentant étouffée dans la ville de Kemper à cause de la nouvelle religion chrétienne amené par Saint Corentin, elle demanda à son père de lui construire une ville au bord de la mer. Ainsi naquit Ys. Cette ville dédiée aux anciennes croyances celtes était une vraie merveille construite au bord de mer et protégée des colères de celle-ci par une puissante digue. Dahut y mena une vie de plaisir sans rien écouter des remontrances de Corentin jusqu'au jour ou elle tomba sous le charme d'un étranger qui la mit au défit d'ouvrir les portes de la digue. Ce que fit Dahut, piquée dans son orgueil.
Alors la mer déferla sur la ville et l'engloutie bien vite laissant juste à Dahut le temps d'appeler Morvac'h, le cheval qui galope sur les flots. Elle monta sur le dos du cheval avec Gradlon et Corentin. Mais sous le poids de ses 3 cavaliers Morvac'h s'enfonce peu à peu dans la mer qui réclame la jeune fille après avoir noyée la ville qui l'a défié. Ce n'est qu'en sacrifiant Dahut que Morvac'h parvient à emporter loin des vagues le roi et le saint.
5 commentaires:
Je ne saurais trop te conseiller Bran Ruz, une bande dessinée empreinte de ces mêmes embruns parue aux éditions Casterman et signée Auclair & Deschamps. *__*
( http://divyezh.anoriant.free.fr/IMG/cache-501x501/425541730_L-501x501.jpg )
La couverture ne m'est pas inconnue... il ne me reste plus qu'à faire connaissance avec l'intérieur.
Je suivrais ton bon conseil avec assiduité, tant j'aime ces histoires aux parfums marins :)
Dans ce même recueil la légende que j'aimais le plus était celle qui expliquait pourquoi l'eau de mer était salée.(je na me souviens plus du titre)Ce moulin à sel qui ne pouvait plus s'arrêter me convenait très bien comme explication.
Bien trouvé la musique d'Alan Stivell. On croit entendre le galop du cheval et la mer qui le rattrape inexorablement.
Tu es démasquée P'tit Armen ^___^
Il semblerait que cette légende, sobrement intitulée 'la mer salée' m'ai également marquée. Il faut dire que je les ai toutes lu de très nombreuses fois.
J'aimais beaucoup celle qui expliquait pourquoi soufflent les vents : ils sont pour toujours à la recherche de leur demeure... 'la Légende des Coquillages' aussi, et celle du Hollandais Volant (reprise dans Pirates des Caraïbes 2&3)
Quant à la musique d'Alan Stivell, inutile de te dire où je l'ai trouvé. Je me suis de très nombreuse fois endormie au son de cette harpe celtique :)
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