Jadis, au temps où j'étais encore étudiante, je m'en allais sur les routes de campagnes à la découverte de ma région d'adoption. C'est ainsi que peu avant la tombée de la nuit d'une belle journée de printemps j'arrivais sur les berges des grèves du Vougot. Elles se trouvent aux portes de Guissény, un petit bourg breton du pays Pagan au nord du Finistère sur une côte sauvage dite des légendes ou des naufrageurs.
Là, une dentelle de dunes et une vaste plage séparent les terres de la mer. Là, des vagues viennent mourir en silence sur le sable fin. Le gris-bleu de la mer vient se fondre au gris-blanc de la grève.
Hier, un doux voile de brume s'était glissé entre la terre et le bleu du ciel. Un voile si fin que l'on distinguait sans peine le soleil à travers. Hier, avec mon aimé, on est allé se promener sur les grèves du Vougot.
Tournant le dos au soleil on a marché sur les dunes observant le bleu des eaux calmes et les quelques promeneurs qui avançait non loin de nous. Et puis nous sommes descendu sur la grève et avons face au soleil à peine dissimulé dernière les brumes. La mer devint grise, le sable plus blanc. Et dans le contre jour, les passant se changèrent en ombres.
6 commentaires:
Magnifique !...
de toute beauté! Le texte et les photos! Merci de me faire voir autre chose que des rénos :))
Merci à vous deux :)
@MBT : et pourtant, la brume pourrait te faire penser aux poussières du chantier ^___^
Un endroit magique que j'aimerais fort bien visiter, bientôt!!! En juin si tout va bien :D
No prob : je t'emmènerai te promener sur le sable des grèves du Néant quand tu viendras nous rendre visite un peu avant l'été ;-)
Oui-da ma bonne MMA :)
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