dimanche 25 mars 2012
samedi 17 mars 2012
Une journée passe
Les journées se succèdent en semaines qui font les mois. Une routine bienveillante s'installe et ronronne comme un gros chat en apaisant les relents d'un passé chaotique. Quelle est ma vie ? Elle n'est plus double. Elle est une et simple :
7h30 : L'heure du réveil. Du premier. Après avoir passé de nombreuses saisons à bondir comme une furie hors de ma bannette pour me préparer en un temps record histoire de ne pas perdre un miette de précieux, aujourd'hui je lambine avec paresse.
7h45 : Second réveil. Cette fois il est temps d'extirper mon corps de sous la couette, ce qui prend toujours... un certain temps. Ensuite je me glisse hors de la chambre pour aller mettre le chauffage dans la salle de bain. En attendant la chaleur je bouquine un peu... ou un peu plus ;p
8h10 : Hop! à la douche. Sous le regard attentif de Kanelle (ma minette rousse et blanche)... qui s'endors en me surveillant la plus part du temps. Mais elle se réveille toujours à temps pour fuir son pire ennemi : le sèche-cheveux !!!
8h40 : Toute propre et toute vêtue, je descends jusqu’à la cuisine, ouvre les volets et avale un petit déjeuné aussi qui ne ressemble jamais à celui de la veille.
8h50 : Me voilà dans la voiture prête à prendre la route du boulot.
9h20 : Je cherche une place sur le parking presque sauvage de Kerfautras. Le lieu est à l'image de son nom. Kerfautras est un parking des plus désordonnés. Mais il présente le grand avantage d'être gratuit et à 10 minute à pied de mon lieu de travail.
La journée se passe scindée en deux par la pause du midi qui sonne le plus souvent vers 13h ! Un intermède bienvenue qui me permet non seulement de me restaurer mais aussi de déambuler dans les rues du centre ville ou bien d'aller me plonger dans la lecture d'une BD à la découverte de nouveaux univers.
Le soir je parviens encore rarement à quitter le bureau avant 18h... voir même 19h... quand ce n'est pas 19h30 !!! Je remonte alors le vent de l'avenue Jean Jaurès jusqu'à Kerfautras et retrouve ma monture à 4 roues qui me ramène gentiment chez moi.
En attendant la journée suivante :)
vendredi 16 mars 2012
Long silence
Les bois d'hiver sont restés silencieux.
Longtemps. Bien longtemps.
Les mots pourtant ne manquent pas.
Les histoires non plus.
Mais le temps...
Le temps, lui, s’absente souvent.
Trop souvent.
Il joue à cache-cache.
Se sauve dès que je cherche à l'attraper,
Fuit dès que je tente de l’apprivoiser.
Et pourtant il passe.
Arrogant, présomptueux et implacable.
Le temps passe
Et les mots restent blancs
Comme une absence sage
Que je regrette souvent.
Alors demain, je noircirai la page blanche des Vertiges.
Parce que les mots veulent reprendre leur place en ces bois.
Comme les fleurs appellent au réveil du Printemps.
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