vendredi 16 mars 2012

Long silence

Les bois d'hiver sont restés silencieux.
Longtemps. Bien longtemps.
Les mots pourtant ne manquent pas.
Les histoires non plus.
Mais le temps...
Le temps, lui, s’absente souvent.
Trop souvent.
Il joue à cache-cache.
Se sauve dès que je cherche à l'attraper,
Fuit dès que je tente de l’apprivoiser.
Et pourtant il passe.
Arrogant, présomptueux et implacable.

Le temps passe
Et les mots restent blancs
Comme une absence sage
Que je regrette souvent.


Alors demain, je noircirai la page blanche des Vertiges.
Parce que les mots veulent reprendre leur place en ces bois.
Comme les fleurs appellent au réveil du Printemps.

3 commentaires:

nappetou a dit…

Chapeau! Je n'aurai pas fait mieux.
Pour être sérieux, je serai bien incapable de pondre un tel poème.Tu m'épates,(des pâtes, oui mais des...).

Esguelay a dit…

Le temps s'habille de bleu et de blanc sous ta plume qui sonne si juste :)
Bientôt les Vertiges se pareront de vert et de rose :D

Stolvezen a dit…

Merci Nappetou, je suis heureuse que tu aimes ma petite mise en forme du texte qui donne illusion d'un poème... qui n'en ai pas vraiment un. Mais au moins il semble plus long (des pâtes, oui, mais des spaghettis)

@ Esguelay : Maudit Temps ! M'enfin, il tourne... et comme tu l'as si bien vu dans ta boule de cristal magique : le bleu et le blanc de l'hiver laissera bientôt place au vert et rose du printemps (mais sans doute avec un peu de retard ^^;)