C'était hier, c'était la tempête, la tempête du 15 Août.
Depuis que je suis toute petite, j'ai passé mes vacances en Bretagne, à Carantec. Depuis que je suis toute petite, j'aime la Bretagne et j'aime le vent qui vient de la mer. Ma Maman me racontait qu'alors que je savais à peine marcher, je me tenais sur la pointe du Cosmeur, les bras en croix face à ce souffle murmurant "Le Vent, le vent"... Heureuse.
Je me souviens, plus tard m'être sentie comme possédé par la force qui se dégageait des tempêtes de la fin des vacances. Je me souviens comme je les attendais ces tempêtes, ces vents venus de la mer, dessinant comme de gigantesques fleurs à la surface de l'eau. Je me souviens de la couleur des lourds nuages d'un gris d'orage, d'un gris anthracite presque noir et de leur contraste avec d'autres innocents nuages blancs. Je me rappelle la magnificence des rayons du soleil qui transperçaient le tout avec force, rendant chaque éclat de lumière plus intense, chaque coin d'ombre encore plus sombre. L'odeur de la pluie, de la terre, du sable, du varech et de l'écume des vagues... Tout, tout était plus intense. Ces jours me hantais lorsque j'étais loin d'elle, loin de ma Bretagne et de ses tempêtes.
Souvent, la première de l'été avait lieu le 15 Août, de tout temps il en fut ainsi : ma Maman en avait l'habitude. Elle me racontait que du temps où elle était plus jeune, les régates du 15 Août se déroulaient soit sur une mer d'huile dans un parfais calme plat, soit dans la tempête. Je me souviens des calmes plats de mes dernières régates...
Hier c'était la tempête, la tempête du 15 Août, de retour... pour ma plus grande joie.
Depuis que je suis toute petite, j'ai passé mes vacances en Bretagne, à Carantec. Depuis que je suis toute petite, j'aime la Bretagne et j'aime le vent qui vient de la mer. Ma Maman me racontait qu'alors que je savais à peine marcher, je me tenais sur la pointe du Cosmeur, les bras en croix face à ce souffle murmurant "Le Vent, le vent"... Heureuse.
Je me souviens, plus tard m'être sentie comme possédé par la force qui se dégageait des tempêtes de la fin des vacances. Je me souviens comme je les attendais ces tempêtes, ces vents venus de la mer, dessinant comme de gigantesques fleurs à la surface de l'eau. Je me souviens de la couleur des lourds nuages d'un gris d'orage, d'un gris anthracite presque noir et de leur contraste avec d'autres innocents nuages blancs. Je me rappelle la magnificence des rayons du soleil qui transperçaient le tout avec force, rendant chaque éclat de lumière plus intense, chaque coin d'ombre encore plus sombre. L'odeur de la pluie, de la terre, du sable, du varech et de l'écume des vagues... Tout, tout était plus intense. Ces jours me hantais lorsque j'étais loin d'elle, loin de ma Bretagne et de ses tempêtes.
Souvent, la première de l'été avait lieu le 15 Août, de tout temps il en fut ainsi : ma Maman en avait l'habitude. Elle me racontait que du temps où elle était plus jeune, les régates du 15 Août se déroulaient soit sur une mer d'huile dans un parfais calme plat, soit dans la tempête. Je me souviens des calmes plats de mes dernières régates...
Hier c'était la tempête, la tempête du 15 Août, de retour... pour ma plus grande joie.
2 commentaires:
Moi aussi j'aime la tempête... Sauf quand la foudre tombe trop près et que l'air ambiant est électrisé et comme rempli d'une lumière blanche... Profite bien des colères de l'océan et des univers de nuages traversés par le soleil breton...
Oh, comme cette lumière électrique me plairait. Oui, je sais je suis un peu folle mais j'adore les colères de la nature.
En tout cas je suis bien contente d'être rentrée à temps pour la tempête, même si j'étais encore trop épuisée pour bien en profiter. Vivement a prochaine (enfin quand je serai à terre, hein... parce que je n'ai pas encore envie de passer des nuits blanche à bord cramponnée à ma bannette où l'estomac en vrac)
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