Triste, triste à pleurer.
Fatiguée, fatiguée à mourir.
Découragée, à baisser les bras
Sans mot dire.
Seule, même entourée d'une foule grouillante.
Absente, même écrasée par ma présence à bord.
Le visage inondé de larmes dissimulées consciemment.
Les yeux tous gonflés de ces larmes retenues
Trop longtemps...
Juste un passage...
Nécessaire,
Obligée
Inévitable.
Comme j'ai hâte que la saison se termine.
Comme j'ai hâte de rentrer chez moi...
... et d'y rester.
Fatiguée, fatiguée à mourir.
Découragée, à baisser les bras
Sans mot dire.
Seule, même entourée d'une foule grouillante.
Absente, même écrasée par ma présence à bord.
Le visage inondé de larmes dissimulées consciemment.
Les yeux tous gonflés de ces larmes retenues
Trop longtemps...
Juste un passage...
Nécessaire,
Obligée
Inévitable.
Comme j'ai hâte que la saison se termine.
Comme j'ai hâte de rentrer chez moi...
... et d'y rester.
5 commentaires:
C'est en peu de mots, le résumé de ma dernière semaine passée en mer.
Et dire qu'il m'en reste au moins 3 autres à faire... :'(
J'espère que les passages suivants seront moins pesants et que surtout tu pourras ensuite longtemps profiter des joies de ton chez toi, et que ta dernière saison en mer approche à grands pas.
Aïeuh... Ce qui est fait n'étant plus à faire, personnellement, si c'est aussi éprouvant que je l'imagine, je mettrais en place un petit compte à rebours mental à écrit pour m'aider à me lever le matin et me coucher avec un petit sourire de satisfaction, aussi maigre soit-il, le soir venu... Mais peut-être est-ce de l'ordre de ces stupides idées qui me traversent régulièrement l'esprit ^o^ !
Sinon, lorsque j'ai comme toi l'impression d'être étrangère à moi-même à force d'être arrachée aux êtres et aux lieux que j'aime, d'être prisonnière d'un quotidien qui me pèse et me mine profondément, je tâche aussi de me réserver des moments "à sensations"... ainsi appelés car je m'emploie alors à réveiller mes sens, pour ainsi dire ^^ ! Autour d'un thé par exemple. Au début, je me force à sentir chaleur, odeur, goût, à contempler les volutes de vapeur... Ensuite, je m'abîme véritablement dans cette contemplation salvatrice et ce moment, enfin, suffit à générer quelque bonheur dans ce qui aurait pu n'être, autrement, qu'une morne journée ! Je retrouve le sourire. :)
Ca me rappelle mes années de prépa et aussi, disons, notre situation actuelle. En tous les cas, l'I.U.F.M., j'ai a-do-ré ! Il y a des chances que, comme moi, tu l'apprécies plus que certain(e)s, parce que tu t'es battu pour faire ce que tu aimes !
Bises d'une 'Ry, qui ne comprend que trop ce que tu vis et espère bien le meilleur aussi pour toi !
Ce temps rude passera...
Merci de tout cœur à vous 3.
Le compte à rebours à bel et bien commencé... un nouveau départ s'annonce ceux qui restent encore s'amenuisent.
Courage moi-même.
Bises à toutes
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