Fontainebleau, la blanche

Profitant du retour de Lusci dans le Vieux Monde et des vacances de ce début d'hiver, je suis partie à sa rencontre sur les bords de Seine. C'est là que mon amie et son compagnon ont leur nid. Un nid douillet que j'ai été ravie de retrouvé. Presque autant que la compagnie de ses habitants ;-)

Nous étions toutes deux dans un bien triste état. Toute deux fatiguées. Lusci encore plus que moi. La faute au voyage du retour, au décalage horaire et à l'éloignement de ses racines. Fatiguées, mais heureuses d'avoir pu trouver quelques jours pour se voir.

Nous n'avons pas fait grand chose pendant ses deux jours : paresser, discuter et se promener. Le bonheur des choses simples.
La forêt de Fontainebleau était si belle toute recouverte de son manteau blanc !



La neige crissait sous nos pas pendant que nos yeux se perdaient dans le blanc du sol et du ciel. Entre les deux, les branches noires et nues des arbres dessinaient des arabesques d'où jaillissait ça et là des gerbes de feuilles d'automnes comme des flammes figées dans le froid.

C'était si beau.

Et si éphémère. Les deux jours ont fondu comme neige au soleil. Le matin du troisième m'a bien vite ramené vers mon bout du monde, pendant que Lusci se préparait à un autre voyage. Maintenant c'est à mon tour de préparer ma valise... j'ai une galère à prendre ce soir.

Un nouvel an de plus à passer en mer...

Neige d'hiver

Pour célébrer l'entrée dans la saison hivernale,

quelques flocons sont tombés du ciel.


Doucement. Joliment.


La neige a recouvert notre jardin


et nos fenêtres de toit d'un beau manteau blanc...
tinté de bleu.


Mais sous le soleil,
Qui éclaire le bleu du ciel
la blanche neige est éphémère
Et se change vite en goutte d'eau...

Joyeux Noël

Juste avant de m'en aller réveillonner en famille, je glisse ici un tout petit vœu de circonstance :

Que le petit vieux monsieur tout de rouge vêtu avec sa longue barbe blanche vous gâtebeaucoup, beaucoup, beaucoup...
parce que nous le valons bien ^___^

Merry Xmas

Le Cadre Noir

Avec un certain retard, je viens mettre quelques mots sur le spectacle du Cadre noir de Saumur que nous sommes allés voir avec mes parents le samedi 19 décembre.

C'était au début ds vacances de Noël, c'était juste après que la neige fut tombée, c'était juste avant que je ne prenne le train pour rendre visite à Lusci. Nous étions partis de bonne heure dans la voiture de mes parents, en écoutant de vieux génériques des dessins animés de mon enfance. Ah! Nostalgie, quand tu nous tient. Nous avons bien roulé et nous sommes arrivés à Rennes dans les temps. Le retour, lui, fut un tout petit plus délicat.



Le spectacle était vraiment bien. Les chevaux du Cadre Noir sont tout simplement splendides... et leurs cavaliers tout simplement doués. Reprises et carrousels se sont enchainés avec une facilité désinvolte qui n'avait d'égal que l'orgueil austère des écuyers du Cadre.

Le tout fut de plus agrémenté par les sonneurs du bagad de Lann Bihoué. La faible lumière ne m'a pas permis de prendre de multiples photos mais le souvenir, lui, demeure.

Merci Papa, merci Maman pour ce délicieux moment passé ensembles :)

Ma 'copine' Lili

Lili est une belle jument alezane sur le dos de laquelle je me suis retrouvée perché un beau matin. C'était un samedi matin où nul ne m'avait attribué de monture car j'étais arrivée un peu à l'improviste. La monitrice était partie en ballade avec le groupe de cavalier précédent le notre. Me voyant sans dada à son retour, elle me laissa celui qui l'avait accompagné, non sans me souhaiter bon courage. Aï !

Voilà quel fut mon premier contact avec Lili. La séance fut mouvementée. Lili avait un pas dynamique, un trot élastique et un galop bondissant. Bref, de l'énergie à revendre. La monitrice avait eu raison : ce n'était pas une jument de tout repos. Exactement le genre de personnalité équine que j'affectionne. C'est pourquoi je n'ai cessé de réclamer ma Lili lors des cours suivants. J'ai bien fait : on me la redonnée!b Cela fait maintenant quelques mois que je la monte assez régulièrement et je l'apprécie toujours autant. La belle s'est un peu calmée depuis (oh! un peu seulement) et puis je commence aussi à mieux la connaitre.

Pour les moniteurs elle est devenu 'ma copine Lili'...
et pour moi aussi ^___^

Concours de Noël

Hier, avec un tout petit peu d'avance, le centre équestre de Trouzilit a organisé un petit concours inter-club à l'occasion des fêtes de fin d'année. Et cela faisait bien longtemps que je n'avais plus participé à une telle manifestation. Certes les obstacles n'étaient pas bien hauts (guère plus 50cm, et encore) mais il y en avait tout de même 10 à franchir ! Chose qui ne se produit jamais en cours ou nous ne franchissons jamais plus de 3 ou 5 obstacles à suivre (et encore lorsqu'il ne s'agit pas de simple barres au sol)... Il faut sans doute ménager les 'vieux' que nous sommes ^___^
M'enfin, c'était déjà génial de participer et pi, reconnaissons le, c'est tout de même rassurant de ne pas avoir à sauter bien haut. Nous sommes tous passés en duos. Le matin c'était le tour des adultes et des plus jeune, le plus souvent formant des paires parents-enfants. Pour le coup j'ai bien failli être disqualifier avant même de pouvoir paticiper. Heureusement qu'une autre 'adulte' était elle aussi sans partenaire et que nous nous sommes adoptées l'une l'autre ;-)
Cerise sur le gâteau, j'ai pu faire ce parcourt en compagnie de ma 'copine' Lili (pour reprendre l'expression des monos). Trop de bonheur.
Nous sommes retourné voir les jeunes confirmés l'après-midi. Ils passaient aussi en duo mais des barres un peu plus élevées que les nôtres. Le froid nous a presque gardé de la pluie toute la journée et nous nous sommes bien amusés. Vivement le prochain concours 'entre nous' !

Tous les visages du Fantôme

Cela fait déjà un moment que je voulais glisser un petit billet sur un certain fantôme qui m'a hanté bien longtemps avant que je parvienne à découvrir son vrai visage.

Tout commença il y a fort longtemps lorsque mes oreilles s'extasièrent à l'écoute d'une envoutante musique utilisé lors d'un programme de patinage artistique. Bien sûr, pas l'ombre d'une information ne filtra de la bouche des commentateurs bien trop occupés à compter le nombre de sauts réalisés par la patineuse et le nombre de points qu'elle pourrait obtenir à la suite de sa performance. Mais étant d'un naturel plutôt curieux et parfois tenace, je menai ma petite enquête (merci la Toile) et trouvais que cette musique était l'Overture de 'The phantom of the opera on ice' et venait de Russie (évidement, la patineuse étant russe).
Tout continua lorsque je remarquai, par hasard, que l'une des chansons figurant sur mon nouveau CD de Nightwish portait le titre de 'Phatom of the Opera'. Et je ne me lassait pas de l'écouter.
Mon enquête se poursuivit en recherchant l'origine de cette chanson (puisque la version de Nightwish était une reprise). C'est ainsi que je découvris enfin l’existence de la comédie musicale d' Andrew Lloyd Webber.
Cela aurait pu s'arrêter là. Mais, un peu plus tard, je tombai sur la bande annonce du film 'Le fantôme de l'Opéra' de Joel Schumacher et, forcement, il me fallu voir le film. Une petite merveille.
Enfin, pour en terminer avec ce fantôme plutôt envahissant, j'ai fini par trouver la source de toute cette histoire : un livre. Un livre de Gaston Leroux, le créateur de Rouletabille, qu'il m'a fallu immédiatement dévorer afin d'ôter le masque du fantôme qui m'a si longtemps poursuivit.

FIN
...et suite avec 3 faces de ce fameux fantôme...

Livre
Film
Musique

The Phantom of the Opera

Ce film de Joel Schumacher sorti en 2004 est l'adaptation de la comédie musicale 'The Phantom of the Opera' d'Andrew Lloyd Webber, elle-même inspirée du roman 'Le Fantôme de l'Opéra' de Gaston Leroux. Quelle histoire à tiroir,nest-il pas ?

Pas étonnant que tous ces facétieux fantômes m'aient longtemps poursuivit !



Note : La version originale est largement préférable à la version française parce qu'en français, les paroles issue de la traduction ne riment plus ^^;

Phantom of the Opera

Christine:
In sleep he sang to me
In dreams he came
That voice that calls to me and speaks my name
And do I dream again for now I find
The Phantom of the Opera is there
Inside my mind
Phantom :
Sing once again with me
Our strange duet
My power over you grows stronger yet
And though you turn from me to glance behind
The Phantom of the Opera is there
Inside your mind
Christine:
Those who have seen your face
Draw back in fear
I am the mask you wear
Phantom :
It's me they hear...
Both :
Your/My spirit and my/your voice in one combined
The Phantom of the Opera is there
Inside my/your mind
Backgroud :

He's there, the Phantom of the Opera . . .
Beware, the Phantom of the Opera . . .
Phantom :
In all your fantasies,
you always knew
that man and mystery . . .
Christine:
. . . were both in you . . .
Both :
And in this labyrinth,
Where night is blind,
The Phantom of the Opera is there/here
inside your/my mind
Phantom :
Sing, my Angel of Music
Christine:
He's there, the Phantom of the Opera . . .

Le Fantôme de l'Opéra

Auteur : Gaston Leroux
Date de parution : 1910
Nombre de chapitres : 28
Titre de chapitre le plus long : III. Où, pour la première fois, MM. Debienne et Poligny donnent, en secret, aux nouveaux directeurs de l'opéra, MM. Armand Moncharmin et Firmin Richard, la véritable et mystérieuse raison de leur départ de l'Académie nationale de musique
Titre de chapitre le plus court : XXVIII. Epilogue

Personnages principaux : le Fantôme, Christine Daaé, le vicomte Raoul de Chagny, les directeurs de l'Opéra, Mme Giry, la Carlotta, le Persan
Lieux où se déroule l'action: l'Opéra de Paris et Perros-Guirec
Signature du Fantôme : F de l'O.
Opéra joué à l'Opéra : Faust
Derniers mots de l'histoire : ce n'est pas un squelette ordinaire.

Lu en novembre, à bord.