samedi 31 décembre 2011

Bye, bye 2011...

Bye, bye escapade dans les rues de Londres, journée d'hiver passées dans la bulle de Center Park,
Bye, bye mes premiers stages de cuisine passés avec ma maman, avec bonheur d'autres suivront,
Bye, bye rude reprise de mon ultime saison de galère en Normandie,
Bye, bye douces vacances de printemps passées sur les rives de la Méditerranée,
Bye, bye belles vacances à visiter le beau pays du Périgord Noir,
Bye, bye été désastreux et morose et adieu maudites galères...

2011 n'est plus et 2012 lui succède déjà. Cette nouvelle année sonne comme un nouveau départ commencé à l'automne 2011. Une nouvelle vie fort bienvenue qui, je l'espère, durera le plus longtemps possible :)

Et pour le reste, voilà le résumé des films, séries et livres dévorés :






mercredi 30 novembre 2011

Le bateau d'encre

Les galères sont loin maintenant. La mer peut gronder, je reste l'admirer depuis la terre, songeant quand même un peu à l'époque -pas si lointaine- où je naviguais encore. Une nouvelle vie a commencée, plus sereine et plus "normalisée". Une nouvelle vie qu'il me reste encore à apprivoiser.
Pour le moment, mon nouveau job me prends beaucoup de temps. Il y a tant à découvrir et à faire lorsqu'on passe d'une branche à une autre. Il faut apprendre. Lentement mais surement.
Aujourd'hui le temps me manque encore pour venir tisser régulièrement quelques mots et semer quelques photos sur la Toile. Et puis, témérairement, je me suis lancée dans quelques activités annexes : la course à pied pour accompagner mon aimé (mais je dois avouer que mes essais sont encore très peu convaincant) et puis les cours dessin (parce que j'ai toujours aimé dessiner). Ces cours du lundi soir m'apportent beaucoup : déjà un temps réservé à mes crayons, pas mal de conseils pratiques et puis de nouvelle techniques : dont l'encre de chine.

Et oui, même à terre, je ne peux m'empêcher de penser à la mer, aux vagues, au vent... et aux navires voguant sur les océans...

samedi 22 octobre 2011

Deux mois de silence

Une longue absence.
Deux mois de silence.
Un passage en suspend.

Deux mois de silence pour un changement de vie.
La fin des galères et le début d'une nouvelle aire.

Il m'était devenu impossible de reprendre la mer dans les circonstances qui m'ont amenées à regagner péniblement le rivage à la nage. J'ai passé un été long, rongée par le doute, plongée dans les fonds dépressifs de l'échec. Les vicissitudes qui m'avaient jetées par dessus bord me harcelaient au fond de mon trou, m'empêchant d’apercevoir le bout du tunnel.
Et pourtant, la lumière revint plus vite que je ne l'avais espéré.

Une fragile bouteille jetée à la mer par mon chéri fut miraculeusement sortie des eaux presque aussitôt. . Un message me parvint par la Grande Toile m'offrant l'opportunité d'une nouvelle vie professionnelle à laquelle je n'avais pas même pas eu le temps de songer. J'eu à peine le temps d'esquisser une vague préparation à cet entretien inespéré pour un poste bien loin des prétentions énoncées dans mon CV. Mais qu'importe. Après tout, cet essai grandeur nature serait un bel entrainement pour un éventuel autre futur entretien.
L'entrainement tourna court : à ma plus grande surprise l'essai fut transformé !

Il ne me restait plus qu'à me débarrasser une bonne fois pour toute de mon boulet de galérienne. Entreprise ô combien ardue qui tourna vite au ridicule. Après les efforts déployés par la direction des galères pour me pousser à abandonner le navire, leur façon de faire trainer mon départ me paru autant risible et pathétique que profondément agaçant.

Mais qu'importe après 15 longs jours de renvoi de balle, j'étais libre de m'envoler vers un nouvel horizon. Un horizon parfaitement inconnu, un nouveau monde à appréhender mais comme les nouvelles découvertes m'ont toujours passionnées j'étais aux anges. Et je le suis toujours.
Maintenant il ne me reste plus qu'à apprivoiser mes nouvelles missions et apprendre à voler de mes propres ailes dans mon nouvel univers. Le premier mois d'essai s'est bien passé. Il ne me reste que trois autres mois de mise à l'épreuve à franchir avant de pouvoir me considérer comme faisant partie intégrante de ma nouvelle équipe.

Une chose est sûre :
Je suis heureuse de travailler à terre
et de rentrer à bon port tous les soirs :)

dimanche 21 août 2011

Albi

Après un doux week-end passé chez ma sœur au bord de la rivière, nous avons repris la route sous le soleil matinal. Empruntant un temps les routes sinueuses traversant les Montagnes Noires nous avons gagné la cité albigeoise.


Albi. Voilà bien une cité marquée par le passé. Impossible de détacher son nom de celui des albigeois qui, au Moyen Age étaient synonyme de cathares et donc d'hérétiques !

Et pourtant, en cette ville trône majestueusement une splendide cathédrale aussi imposante qu'étonnante. L'élégante géante de briques rouges dévoile ses allures de château fort au détour de quelques rues marchandes.

Plus on s'en approche et plus on se sent ridiculement minuscule devant la hauteur de ses murs côtoyant le bleu vif du ciel.



Ce n'est qu'une fois à l'intérieur que la forteresse redevient cathédrale. Une cathédrale riche de lumière filtrant entre les vitraux, riche de fresques, de statues et de tableaux. Une cathédrale ou la fraicheur contraste agréablement avec l'écrasante chaleur du dehors.

Un monde à part dont on ressort ébloui par la forte luminosité du dehors.


Et puis au détour d'autres rues, nous avons poussé la porte d'un cloitre tranquille et verdoyant. Un lieu hors du temps.


Quelques heures à peine après notre arrivée, nous reprenions la route, avec l'idée d'y revenir... un jour.

dimanche 31 juillet 2011

Ciel d'or

Après l'orage
Le ciel s'enflamme
D'or et de lents
Nuages
Qui étirent leurs âmes
Vers l'astre ardant
Jusqu'à tinter de feu
Leurs rivages
Flamboyants.

Après l'orage
Le ciel s'enflamme
D'or d'encens et d'images
Embrasant l'univers
De mille oiseaux de lumière.

jeudi 28 juillet 2011

Le Foulon


Nous avons quitté les rives de la Méditerranée sous un orage magistral pour faire route vers le havre de paix où ma petite sœur et son compagnon ont élu domicile, à quelques encablures de la belle cité de Carcassonne. A la nuit tombée, nous étions sur le chemin du Foulon.

C'est là, dans ce paradis de verdure que nous avons goûté à un doux repos bercés par l'ombre des grands arbres, le tintement des gouttes de pluie et le murmure de la rivière.


C'est là aussi que j'ai pu faire une belle ballade à cheval sur le dos de Sinaï avec le compagnon de ma sœur juché sur le dos de Lisa et leurs amis cavaliers. Un pur moment de bonheur malgré quelques douleurs aux fessiers qui n'ont pas manqué de se manifester après cette longue promenade.


Chevaux et cavaliers avaient bien mérité une belle soirée de repos après une telle chevauchée.


Le dimanche soir ma sœur, son compagnon et ses amis nous ont emmené à la cabane de la forêt de la Loubetière.



Au cœur de ce majestueux domaine vert nous avons discuté de tout et de rien jusqu'au crépuscule avant de regagner la douce chaleur du feu de cheminée qui crépite doucement au Foulon... et ce n'est pas Patachon, le chien de la maison, qui dira le contraire ;-)
Ce bonheur là est simple comme un poutou de Lisa ^___^

mercredi 20 juillet 2011

Avec le temps

Elle est passée sur les ondes
Aujourd'hui vagabondes
Cette chanson belle
De tant de peines.



Elle, c'est cette chanson :
"Avec le temps" de Léo Ferré

mardi 19 juillet 2011

Repos méditerranéen

A peine redescendus des hauteurs de la citadelle, nous avons gagné les rives de la Méditerranée.

Nous avons planté notre toute nouvelle tente au même endroit que l'an passé entre les pins de Bandol. Et puis nous avons profité du bleu.


Du bleu de la mer bien plus que du bleu du ciel et de l'eau bien plus que du soleil. Mais qu'importe. Je fut bien heureuse de pouvoir nager presque seule dans la petite crique de Renécros. Comme un poisson dans l'eau fraiche goûtant un précieux moment de bonheur.


Et puis, sur la plage, l'orage est venu nous chasser vers le village perché du Castelet où les petites échoppes de souvenirs fleurissent comme les bougainvilliers.


Que j'aime ces flâneries indolentes entre cartes postales, tissus provençaux, ustensiles en bois d'oliviers, colliers multicolores, senteurs des savons artisanaux et autres improbables bricoles. Les yeux picorent ça et là tout un éventail de petits plaisirs qui font le bonheur simple du vacancier.


Pour finir notre séjour de farniente sur la Côte d'Azur, nous sommes allés mangé un morceau au port de Cassis baigné par une lumière presque irréelle.


Là est toute la magie des cieux orageux :
la lumière s'y fait enchanteresse.


Comme notre séjour en ces lieux.

dimanche 17 juillet 2011

An Erer Kozh

Pour une première, c'était une première !

Ma toute première venue au festival des Vieilles Charrues (Erer Kozh en breton). Et j'ai survécu. A la pluie, aux sons, à la terre mille fois piétinée et surtout, surtout, à la foule !!! La foule en marche, la foule qui s'amasse, qui s’agglutine, qui s’amoncelle, la foule assise, la foule debout, la foule partout.

Ce fût un vrai acte de bravoure pour l'agoraphobe que je suis de me retrouver au milieu de toute cette masse mouvante de gens réunis dans la Prairie face à la scène Glenmor. Là, entre pluies et éclaircies, bien au chaud contre mon chéri et quelques de ses amis, j'ai assisté, assez stupéfaite, aux concerts de Yannick Noah et de Supertramp. Et c'était bien. Vraiment. Malgré la foule, la pluie, le mal au dos et les pieds meurtris à force de rester debout. C'est dire !

Pour une première, c'était inattendu
et pour tout dire, j'y retournerais bien... l'an prochain :D

mardi 12 juillet 2011

A la citadelle

Oublions ce morne été et remontons le temps.


Le temps d'une parenthèse,
ouvrons le livre des souvenirs de vacances au 30 mai passé.


Après notre si belle étape à Grenoble, nous avons poursuivit notre route vers le sud. Louvoyant avec bonheur sur l'échine des petites routes de montagne nous avons rejoint la Durance à Sisteron. Là, nous sommes parti à l'assaut de la citadelle dominant la ville de toutes ses pierres.


Sous un ciel d'un bleu profond parsemé de quelques plumes nuageuses, nous avons atteint les portes de la citadelle un peu avant midi. C'est donc à l'aplomb du soleil que nous avons parcourut les chemins caillouteux de cette impressionnante battisse accrochée à la roche aiguë.


Le regard tantôt levé vers le ciel, porté à l'horizon ondoyant ou plongeant vers les méandres de la Durance bordant la ville, nous faisions connaissance avec une audacieuse dame de pierre.


Notre sportive escapade sous le cagnard provençal fut heureusement agrémenté par l'ombrage des hauts murs de la belle et une agréable pause dans la fraicheur colorée de la chapelle.


Sur le chemin du retour, nous avons cueilli quelques cerises sauvagement rouges. Un dernier délice avant de reprendre notre route vers le sud... et la mer.