De retour,
Je suis enfin de retour. Chez moi.
J'ai quitté les entrailles de ma galère il y a 2 jours et je peine encore à m'en remettre. Alors que les dernières marée à bord de mon bateau s'étaient déroulées dans une agréable ambiance de travail, ces derniers jours à bord se sont grandement rapprochés de l'enfer.
Mon chef direct et le grand manitou, tous deux en congés, ont laissé leurs places respectives à deux remplaçants des plus odieux qui sont parvenu à plomber la bonne humeur de l'équipage habituel. Et puis, petit à petit, ces parasites sont parvenus à me faire perdre pieds dans mon boulot jusque là bien réglé. J'ai du louvoyer entre remarques déplacées, reproches infondés, demandes exagérées et ultime calomnie. Et je ne sais comment j'ai pu tenir jusqu'au bout sans déclarer forfait. Au final, et pour la première fois, je me suis laissée aller à hausser la voie en face de ma chef parvenue à faire entrer en ébullition le vase de ma tempérance au bord de l'explosion !
Ces sept jours passés à devoir me contenir et à tenter de me résonner en répétant inlassablement le compte à rebours des jours restant ont laissé des traces. Une vilaine boule d'angoisse tapie dans un coins de mon estomac s'est accrochée à moi avec une belle hargne. Le sommeil m'a fuit laissant place à des nuits presque blanches à contempler l'océan. La fatigue s'est abattue sur moi comme un fauve affamé sur sa proie. Et, profitant de si belles conditions, un méchant virus est venu colorer ma gorge d'écarlate et transformer mon nez en une fontaine intarissable.
Bientôt, je m'en irais visiter le général qui me donnera les munitions adéquate pour combattre tout ça.
Bientôt, la douceur des jours de liberté me feront oublié l'âpreté de ces derniers jours.
Bientôt, tout cela sera jeté au fin fond du grenier des mauvais souvenirs...
Je suis enfin de retour. Chez moi.
J'ai quitté les entrailles de ma galère il y a 2 jours et je peine encore à m'en remettre. Alors que les dernières marée à bord de mon bateau s'étaient déroulées dans une agréable ambiance de travail, ces derniers jours à bord se sont grandement rapprochés de l'enfer.
Mon chef direct et le grand manitou, tous deux en congés, ont laissé leurs places respectives à deux remplaçants des plus odieux qui sont parvenu à plomber la bonne humeur de l'équipage habituel. Et puis, petit à petit, ces parasites sont parvenus à me faire perdre pieds dans mon boulot jusque là bien réglé. J'ai du louvoyer entre remarques déplacées, reproches infondés, demandes exagérées et ultime calomnie. Et je ne sais comment j'ai pu tenir jusqu'au bout sans déclarer forfait. Au final, et pour la première fois, je me suis laissée aller à hausser la voie en face de ma chef parvenue à faire entrer en ébullition le vase de ma tempérance au bord de l'explosion !
Ces sept jours passés à devoir me contenir et à tenter de me résonner en répétant inlassablement le compte à rebours des jours restant ont laissé des traces. Une vilaine boule d'angoisse tapie dans un coins de mon estomac s'est accrochée à moi avec une belle hargne. Le sommeil m'a fuit laissant place à des nuits presque blanches à contempler l'océan. La fatigue s'est abattue sur moi comme un fauve affamé sur sa proie. Et, profitant de si belles conditions, un méchant virus est venu colorer ma gorge d'écarlate et transformer mon nez en une fontaine intarissable.
Bientôt, je m'en irais visiter le général qui me donnera les munitions adéquate pour combattre tout ça.
Bientôt, la douceur des jours de liberté me feront oublié l'âpreté de ces derniers jours.
Bientôt, tout cela sera jeté au fin fond du grenier des mauvais souvenirs...
6 commentaires:
Courage ♥
Merki ^____^
Être enrhumbée à du bon : mon cerveau fonctionne comme englué dans d'la guimauve en m'évitant de trop ressasser les évènements des jours passés. M'enfin, j'espère quand même que le vilain virus pliera bagage avant que je jette les miens dans la voiture en direction des VACANCES !!!
Vacances bien méritées... T'inquiète pas, les mauvais souvenirs seront balayés par ces jours d'insouciance. Nous avons déjà passé des moments merveilleux ensemble, beaucoup grâce à toi :)
J'espère que le retour se passera dans de meilleures conditions. Et que tu auras un bazoukas à la main pour répondre à ses tyrants.
Merci pour tes mots qui pansent mes maux Andréa. Hélas, La Fontaine avait raison : la raison du plus fort et toujours la meilleure et le pot de terre se voit encore obligé de céder devant le pot de fer. Toute cette histoire me conforte dans mon idée de vouloir tourner ma page marine. J'aspire à une petite place sous le soleil terrien... reste à la trouver !
@ Lusci : Voui, les vacances ont bien chassés les vilains nuages qui planaient au dessus de ma tête... mais ils sont revenus. Orage, cette fois >__<
J'espère que le Pont Aven et son équipage seront + accueillants... Et puis il y aura les séries!!! Accrochons-nous aux SME si y a pas internet!
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