Exercices sur Illustrator

Hop, voici 2 exercices réalisés pendant ma formation sur Adobe Illustrator (version CS5).

Pour commencer, une reproduction de mon portable, presque parfaitement à l'échelle (qui m'a bluffée moi-même) :

Et puis une réalisation en 3D qui nous a permis de voir qu'il était possible de faire un semblant de 3D avec un logiciel de dessin vectoriel :

Le reste n'est vraiment pas assez abouti... Il me faudra encore beaucoup de pratique avant de pouvoir naviguer correctement sur cet étrange vaisseau.

En formation

Depuis la fin brutale de mon dernier emploi, je patauge dans la boue et les tortueux méandres de Pôle Emploi à la recherche d'une nouvelle voie. Celle de l'enseignement étant désormais fermé à tous ceux n'ayant pas un master en poche, mes pas se sont portés vers d'autres chemins...

De tous ces chemins, l'un m'a plus toujours plus attiré que les autres. Sans doute est-il rude, semé d’embûches et d'autres arpenteurs tous plus doués que moi. Mais qu'importe puisque qui ne tente rien n'a rien !

Me voilà donc lancée sur la piste de l'infographie. Après de nombreuses semaines passées à me renseigner auprès de quelques professionnels acceptant gentiment de m'informer sur leur métier, de recherches sur les éventuelles formations prodiguées dans ce domaine au bout du monde et d'interminables montages de dossiers, j'ai enfin pu intégrer une formation sur les logiciels indispensables à l'exercice de cette profession.

Depuis maintenant 15 jours j'ai repris le chemin de l'école pour apprendre le fonctionnement des 4 mousquetaires de l'infographie : Illustrator, Photoshop, InDesing et Dreamweaver.

Au rythme d'une semaine par logiciel, la formation est très intensive et les apprentissages se bousculent dans ma petite tête. Mais quel bonheur de découvrir les très nombreuses fonctionnalités de ces "monstres sacrés" de la création l'image sur ordinateur et de pouvoir "jouer" avec !

Il me tarde déjà de pouvoir appréhender l'ensemble de toutes ces nouvelles possibilités et de pouvoir les exploiter...

Au château rouge

Au coeur du village de Castelnau-Bretenoux, un château rouge se dresse fièrement sur l'éperon rocheux dominant la vallée environnante.

Rouge est la couleur des pierres dont il est fait, rouge aussi est son histoire. Ce château fut dévasté par un incendie criminel en 1851 et laissé à l’abandon pendant près d'un demi-siècle avant d'être racheté et sauvé par un chanteur d'opéra, le ténor Jean Mouliérat, un enfant du pays. Il redonne vie au château et celui-ci demeure tel que le ténor le laissa aux Monuments Nationaux.

C'est ainsi qu'on le découvre. Entre l'enceinte et le château, les lices sont envahies par les herbes folles.

Certains murs sont perclus d’échafaudages comme une vieille carcasse peut être perclue de rhumatismes. Mais qu'importe, malgré son âge et l'usure des ans, le château conserve sa fierté intacte et nous mettons un temps avant d'en faire le tour.

Revenus devant l'entrée, nous suivons notre guide qui, muni d'un énorme trousseau de clefs, est près à nous dévoiler quelques secrets du château.

Seule une aile fut restaurée par le ténor. On découvre au hasard de ces pièces de hautes armoires finement travaillées, des assiettes de porcelaine, un étrange siège présentant un visage, une vierge, des tapisseries d'époques et un vitrail venu tout droit de la cathédrale de Quimper !

Pour finir, notre guide nous laisse libres d'explorer les autres parties accessibles du château. C'est ainsi que nous empruntons un escalier en colimaçon jusqu'au sommet de l'une des tours qui nous offre une nouvelle vision du château rouge et de sa verte région.

La Faille

Sangs ocre,

Ciel écharpé d'or,

C'est l'heure où l'automne

Vient enfumer l'aurore.

A l'horizon clair,

La faille solitaire,

S'engouffre et désespère

Sur le fil

Sans mystère

D'un envoûtant enfer.

Stolvezen Haydran

Ce poème automnal m'a été inspiré par les belles couleurs de Malahicha. Ces toiles sont de véritables muses.
Nous accorderons encore pinceaux et plume...

Fleurs de vacances

Le chemin des vacances est bordé d'une myriade de fleurs.

Impossible de ne pas tomber sous le charme de ces bijoux semés dans le vert estival.

La fin du printemps est propice aux camaïeux de couleurs florales.

Les roses, doucement déploient leurs pétales.

Et la nature se pare du rouge des coquelicots.

Sont-ce des gouttes de sang du printemps qui meure ?

Villages du Lot et de Corrèze

Le ciel de nos vacances dans le Lot s'étant vite assombri, nous sommes partis à la rencontre des beaux villages disséminés en amont de la Dordogne bordant l'imposante abbaye de Souillac.

Longeant la rivière, suivant la route serpentant entre les vertes collines, nous sommes arrivés en vu d'Autoire que nous avons tout d'abord découvert du haut de sa cascade.

Du village, les chutes d'eau se devinent à peine, perdues dans le vert des alentours.

A une encablure, le paisible village de Loubressac montait la garde sous un ciel de plomb.

Ces ruelles pittoresques avaient attiré des peintres venu du Soleil Levant.

Juste en face, sur un autre promontoire rocheux, le village de Castelnau-Bretenoux, situé sur la commune de prudhomat, faisait corps autour de son château.

Rouge. Les pierres du châteaux comme celles du villages étaient rouges. Feu, sang ou rouille... sans doute un peu des trois tant cet étrange village nous a semblait fantomatique. Et néanmoins magique.

Redescendant vers la Dordogne, nous avons fait hâlte à Carennac. Deux fois.

La première, nous avons doucement flâné au bord de l'eau, plaignant les pauvres barques pleine d'eau qui jonchaient la rive de la rivière et admirant les maisons tapissées de vert.

La seconde, nous nous sommes glissés à l'ombre du cloître dominé de hautes tours.

Passant de l'autre côté de la Dordogne, nous avons arpenté les rues médiévales de Martel qui, le jour de notre visite, furent le théâtre d'une foire aux puces.

Puis un peu plus au nord, en Corrèze, nous avons découvert Curemonte au 3 châteaux, aux trois églises et aux trois fontaines.

Tant de merveilles qui nous plaira de revoir un jour prochain...

Villages de Dordogne

La route des vacances nous a menée, cette année comme il y a deux ans, sur les rives de la Dordogne.

Nous avons quitté la rive gauche, aux pieds de Domme pour les rives d'un minuscule court d'eau rejoignant la Dordogne à Souillac. En ces lieux, nous avons flâné de villages en villages, passant du département du Lot où Souillac se prélasse au bord de l'eau à celui de la Dordogne ou Sarlat-la-Caneda niche un peu plus haut.

Il y a tant de "plus beaux villages de France" en cette belle région que je ne vais vous présenterez ici que ceux de Dordogne :

Il y a deux ans, nous campions à deux pas de Domme, au bord de la Dordogne. Le village, lui, surplombe la rivière et offre un panorama spectaculaire sur la vallée.

Deux larges tours marquent l'entrée du village bien plus étendu que nous l'avion imaginé au départ. De nombreux sites touristiques sont à découvrir dans ce village perché.

Sur l'autre rive, La Roque-Gagéac s'étire entre la rivière et la falaise.

Sur l'eau, les gabares de jadis vous emmène à la découverte d'une autre rivière.

Les ocres de ses maisons semblent se fondre dans celles de la roche alors que les toits rougeoyant en tuiles plates contrastent avec les verts des plantes environnantes.

Au confluant de la Dordogne et de la Vézère, emblème de la Vallée de l'Homme, Limieuil observe les eaux vertes et brunes des deux rivières se mêler.

Les rues médiévales de la ville étaient, le jour où nous sommes passé, à la fête :

c'était le jour des feux de la Saint-Jean.

Le village de Carlux arbore fièrement son imposant château médiéval et ses rues serpentent avec délice entre ses maisons de pierres blondes.

Étonnante ville à l'âme forgée par le passé, Sarlat nous à ravi à chaque fois que nous avons arpenté ses rues piquetées de petites boutiques et de bons restaurants.

Entre les vieilles pierres, le temps semble suivre un autre court... 

...Celui de la Dordogne sans doute.

Viennent les songes d'été

De longues heures passent

Chaudes et lasses

Sous les ombres bruissantes

Des lumières ruisselantes

Qui, claires, coulent

Des arbres,

Echo vert

De nos âmes

Languissantes,

Si languissantes...

L'été

Est enfin revenu

Revêtir le chant des arbres,

Caresser de son onde le sable des plages

Réchauffer le sentier minéral

Et nos coeurs à nus

Si nus...

Le Meneham

Sur la côte nord du Finistère, là où la mer se jette avec fracas sur les roches granitiques semées aux quatre vents, il est un pays de terrible réputation : le pays Pagan.

Son nom viendrait du latin paganus désignant tout à la fois les paysans et les païens vivant en ces lieux sauvages. L'imaginaire les voyaient en "naufrageurs" allumant sur les criques des feus mouvants les nuits de tempête afin d'attirer les bateaux égarés sur les écueils déchiquetés. Cela pour jouir de l'antique "droit de bris et de naufrage" consistant à piller les épaves échouées sur les plages.

C'est en ces terres qu'aurait été construit au XVIIIè siecle, entre deux blocs de granit et résolument tourné vers la mer, le corps de garde du Meneham.

Là, des familles de paysans, goémoniers, pêcheurs vécurent jusqu'aux années 70 avant d'abandonner le Meneham pour chercher meilleure fortune ailleurs.

Aujourd'hui restauré, proposant des reconstitutions de la vie passée et quelques boutiques artisanales, le hameau est ouvert au public.

On peut ainsi grimper rejoindre le corps de garde et surveiller la côte comme les miliciens de jadis... ou chercher à apercevoir un discret pipit  (qui n'a pas échappé à l'oeil d'aigle d'Esguelay ^^)

En ces lieux, on respire partout l'iode et le vent, les odeurs de varech et de goémon avec dans l'oreille le grondement sourd des vagues.