Manosque, hiver 1995
Aux sombres days...
Effacés…
Aux frontières de la nuit et du jour
Impassible vague qui nous pousse...
Et comme le vent
Imperceptible et silencieux ;
Comme le vent,
Ne t’arrête pas…
Les épées sont passées
Et le cœur est devenu froid ;
L’herbe humide,
Le brouillard… rien d’autre.
Et comme le vent
Qui doucement s’en va ;
Comme le vent,
Tu n’es plus là…
Stolvezen Haydran
3 commentaires:
Magnifique!
Et sombre...
C'est un vieux poème sur le Vent et le Brouillard...
Sur la Mort aussi. Celle qui emmène ceux qu'on aime sans prévenir et beaucoup trop vite.
Toujours avant qu'on ai pu leur dire l'essentiel.
Un poème sur la mort de Lodhgan des Van, sacrifié volotaire pour sauver son pays et le libérer. Un poème sur la mort de Lodhgan et la terrible maladie qu'il a légué à ses descendants...
Un poème qur le Brouillard aussi... Cette Ombre qui passe mais ne demeure jamais bien longtemps avant de repartir vers d'autres Rivages...
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