lundi 5 février 2007

Jacquou le Croquant

Jacquou le Croquant. Film de Laurent Boutonnat (France, 2H35), avec Gaspard Ulliel, Léo Legrand, Marie-Josée Croze, Albert Dupontel...
Synopsis : 1815. Jacquou, jeune paysan du Périgord, vit heureux avec ses parents. Par la faute d'un noble cruel et arrogant, le comte de Nansac, il devient orphelin et misérable. Jurant de se venger, Jacquou va grandir et s'épanouir sous la protection du bon curé Bonal qui le recueille. Grâce à des amis sûrs et à Lina, une jeune fille patiente et lumineuse, il deviendra en quelques années un jeune homme déterminé et séduisant. Il saura transformer son désir de vengeance en un combat contre l'injustice, et prouver qu'un simple croquant n'est pas dénué de grandeur.
Aux origines : Jacquou le Croquant raconte l'histoire d'un enfant imaginé par Eugène Le Roy et basée sur des faits et des lieux réels. Publié en 1899, l'action se passe en 1830 dans la forêt Barade et décrit la lutte d'un jeune paysan en révolte contre la misère due à l'oppression du seigneur de l'Herm : le comte de Nansac.
Jacquou le Croquant avait déjà été adapté à la fin des années 60 à la télévision. Six épisodes d'une heure environ, en noir et blanc retraçaient ses aventures... l'époque de mes parents.

Mais revenons au film lui-même. Ah! les images... de pures merveilles, beaucoup semblent être des cartes postales. Je retournerais bien m'enfermer dans une salle obscure rien que pour les revoir. Par contre l'histoire traîne un peu en longueur... j'ai attendu que le petit Jacquou devienne grand, attendu encore l'heure de la révolte... qui fini heureusement par sonner. Hélas, on n'a pas l'impression que Jacquou la déclenche mais plutôt qu'il se laisse entraîner par elle. Mais comme je n'ai ni lu le livre ni vu la série télé originale, je ne peux pas trop dire si cette adaptation est en cela fidèle où bien s'il s'agit du point de vue de Laurent Boutonnat.
Pour ma part j'ai trouvé le film trop long. Une bonne demie-heure de moins aurait permis de dynamiser davantage l'ensemble. Restent les images, restent les magnifiques paysages, la neige et puis l'orage... le retour du printemps et les moisson de l'été. Restent les personnages.

3 commentaires:

La Blondasse a dit…

J'ai d'abord été tenté par ce film mais ma feignantise et d'autres films plus alléchants m'ont détournés de la salle obscure. Il faut dire aussi que du Jacquou, j'en ai mangé et re-mangé petite (quand on grandit dans le périgord, c'est un peu compréhensible).
Il reste l'acteur principal, dont j'ai hâte de voir la prestation dans Hannibal.

Biz à toi ! :)

Anonyme a dit…

Faut lire le livre, bouffonne! J'ai beaucoup aimé cette histoire et je verrais volontiers la version modderne!
Esguelay

Stolvezen a dit…

Le Périgord me semble être une bien belle région en tout cas.
Et pour l'acteur, il me tarde aussi de le voir dans la peau du jeune Hannibal. ;)

"Faut lire le livre"... ben oui, faudrait ^^ Je trouverais sans doute un peu de temps pour cela. Mais il y a tellement de bouquins que j'aimerai bien parcourir du regard en ce moment. Trop, sans doute.