Ne pas perdre de temps, ne pas perdre une seule journée sur la route et partir de nuit.
Suivre la lumière des phares, rien d'autre ; rouler sur la bande noire, rien d'autre.
Tout en noir et juste un peu de blanc trop violent : les autres. Cris de la nuit, les phares ennemis déchirent le théâtre nocturne et agressent mes petits yeux tout éblouis.
Où suis-je ? Quelque part sur la route menant de là à là-bas. Sur une route bordée d'arbres noirs et de sombres silhouettes, sous la pluie où sous les étoiles, mon regard accrochant parfois l'ombre d'un village, les lumières d'une ville.
Et puis, enfin lasse, je laisse le volant à mon compagnon, pour m'endormir, mal assise à la place du mort. Fermer les yeux, la tête mollement appuyée sur un pull ou un manteau. Fermer les yeux et se laisser bercer par la route, le bruit du moteur, les goûtes de pluie, les essuie-glace et une petite musique mise en sourdine pour ne pas déranger le silence noir de la nuit.
Se réveiller au petit matin, bien avant le soleil, avant même les premières lueurs de l'aube, juste au moment où pâli le ciel. Redécouvrir en douceur, encore toute engourdie, les paysages, le monde, les autres voitures qui nous croisent. S'en retourner dans le monde après avoir parcouru des kilomètres en roulant de nuit et arriver simplement là, las...
Suivre la lumière des phares, rien d'autre ; rouler sur la bande noire, rien d'autre.
Tout en noir et juste un peu de blanc trop violent : les autres. Cris de la nuit, les phares ennemis déchirent le théâtre nocturne et agressent mes petits yeux tout éblouis.
Où suis-je ? Quelque part sur la route menant de là à là-bas. Sur une route bordée d'arbres noirs et de sombres silhouettes, sous la pluie où sous les étoiles, mon regard accrochant parfois l'ombre d'un village, les lumières d'une ville.
Et puis, enfin lasse, je laisse le volant à mon compagnon, pour m'endormir, mal assise à la place du mort. Fermer les yeux, la tête mollement appuyée sur un pull ou un manteau. Fermer les yeux et se laisser bercer par la route, le bruit du moteur, les goûtes de pluie, les essuie-glace et une petite musique mise en sourdine pour ne pas déranger le silence noir de la nuit.
Se réveiller au petit matin, bien avant le soleil, avant même les premières lueurs de l'aube, juste au moment où pâli le ciel. Redécouvrir en douceur, encore toute engourdie, les paysages, le monde, les autres voitures qui nous croisent. S'en retourner dans le monde après avoir parcouru des kilomètres en roulant de nuit et arriver simplement là, las...
1 commentaire:
Et oui , rouler de nuit permet de gagner du temps pour les vancances ... Au moins nous sommes tout seul sur la route ( tranquille ) , sans les bouchons qui nous embêtent . En tout cas moi c'est ce que préfer . C'est vrai aussi que l'on est mal assis en voiture pour dormir , du coup nous voyons les lumiéres des carrefours et ça nous réveille . Le sommeil est léger en voiture . le bruit du moteur nous berce un peu ...
Bonne route
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