dimanche 30 septembre 2007

La Quête de l'Oiseau du Temps

Voici une BD que j'ai découverte il y a déjà un moment lors de mes lectures vagabondes de mes années de fac. Je ne me souviens plus trop par quel hasard j'étais tombée dessus mais, en revanche, je me souviens parfaitement avoir dévoré les 4 tomes du premier cycle en un instant et de les avoir relus plusieurs fois par la suite.

L'oeuvre est signé Le Tendre pour le scénario et Loisel pour les dessins. Le second étant plus connu pour son 'Peter Pan' que pour cette étrange BD se déroulant dans un Moyen âge alternatif d'un autre monde peuplé de créatures plus étranges les unes que les autres et présentant des héros pour le moins inattendu. Car nul n'est ce qu'il semble être dans cette histoire et bien des mystères ne nous sont dévoilés qu'à l'extrême fin de l'aventure faisant basculer toutes nos convictions.


Le deuxième cycle entamé dix ans après la fin du premier cycle est un pré-quel racontant les premières aventures du héros vieillissant présent dans le premier cycle. Cette nouvelle histoire devrait compter trois tomes dont un seul est paru à ce jour... le sixième tome de la série ne devant paraître qu'à la fin de cette année. Cependant on n'y retrouve pas le même souffle épique qui traverse le cycle original datant tout de même des années 80.


vendredi 28 septembre 2007

Larmes d'automne... II

Cinq tombeaux sur notre cœur… Et les larmes de l'azur glisseront sur l'orage glacé des sept montagnes… Dix gouffres béants s'ouvriront sur les fleurs de la terre et retentira le carillon des plaines de nos rêves… Le géant de fourrure et la patte blanche de velours garderont l'entrée des caves souterraines. Nos nuits de lumières hagardes brûleront les parchemins… Mais le temps sur les choses laisse l'empreinte du mort qui gémit dans notre âme… Coule le vent en voilier langoureux, plane l'oiseau des mers froides. La laine du lendemain, rongée de mites, attend le prochain retour… Seul le mistral suspendra le ballet obscur des haines enfantines… Feuilles de rose, épines des arbres fous s'entrelacent en la demeure sombre des cascades… Mais je partirai pour la brûlante canicule avant que l'horizon, à l'aube, ne se noie...

Lusci31-Esguelay



Rêveries et vagabondages... Les automnes passent si vite! Et pourtant, c'était hier... D'autre poèmes viendront sur ce thème bien de saison...

La Torche

Hier ma coloc' de galère nous a fait découvrir un charmant petit coin du sud Finistère que nous ne connaissions pas : la Pointe de la Torche et la côte du Guilvinec.
Les terres sablonneuses que l'on trouve autour de la Torche ont donné l'idée à des Néerlandais d'y cultiver des fleurs et plus particulièrement des tulipes qui, bien sur, ne sont qu'à l'état de bulbes grossier en cette saison. En revanche, nous avons pu admirer quelques beaux dahlias qui sont pour moi comme autant de gros soleils aux pétales multicolores.


La pointe elle-même ne ressemble en rien aux pointes du Nord. Elle est bien plus sableuse et les vagues viennent se jeter sur la grève en longs rouleaux qui font le bonheur des surfeurs en tout genre. Les galets de granit semés le long du chemin qui mène jusqu'à la pointe se retrouve pris d'assaut par d'anonymes constructeurs qui les disposent en châteaux ou en ponts. Certaines de ces sculptures éphémères se dressent aux sommets de hauts rochers exposés à la violence des éléments. Je me demande quel est le secret de leur résistance.


Autour, la mer était d'une incroyable couleur d'un bleu vert intense seulement troublée par le blanc des vagues échevelées alors que le soleil percé de temps à autre les nuages d'un gris de plomb que j'adore. Par tempête ce lieu doit être encore plus incroyable.


En passant par la côte du Guilvinec avant de reprendre la route du retour, nous avons assisté au retour des bateaux de pêche vers cette baie abritée des vents et des vagues qui sévissent non loin de là. Sans oublier l'arrêt devant le phare d'Eckmül...



Ton automnal

Les Vertiges passent, avec un peu de retard, aux couleurs de l'automne.
Bien que les feuilles soient encore plus vertes que rousses, le vent en a arrachée déjà plus d'une. Les jours raccourcissent à vue d'oeil, l'air est plus frais et la lumière plus douce qu'au cour de l'été.
Je voulais du vert et un peu de roux, Lucsi avait une envie de brun... Les couleurs se sont mêlées d'elles-mêmes en un camaïeu d'ocre et de terre, de vert et de feu.

L'automne a toujours été la saison de mon coeur. Peut-être parce que je suis née au beau milieu de l'automne. Peut-être parce qu'il son arrivé marquait la fin des chaleurs estivales qui m'étouffaient. Peut-être parce qu'il marque la fin d'un cycle et sème les graines du renouveau à venir. Sans doute pour ces couleurs flamboyantes qui illuminent ciel et terre quand le soleil s'en va se coucher. Plus tard dans l'automne les arbres se parent de feuilles mordorées que le vent vient décrocher et laisse tomber sur le sol. Bientôt mes pas iront crissaient sur les feuilles d'automne... ses feuilles mortes que je ramasse et dont j'admire les milles nuances allant d'un reste de vert d'été au marron glacé d'un futur hiver me rappelant que le temps passe et jamais ne revient.

mercredi 26 septembre 2007

Couchants vendéens

Comme l'automne qui revient toujours après l'été, je reviens poser mes pieds fatigués sur la terre ferme après une autre marée passée à bosser. Une marée un peu particulière puisqu'il s'agissait de la dernière de notre commandant avant son départ en retraite.

Je souhaite bon vent à ce vieux loup de mer qui ne restera sans doute pas bien loin d'elle.



Et puis, comme promis, j'expose les soleils couchants qui ont illuminé de leurs feux dorés mes derniers jours de vacances et d'été passés à terre.




mardi 18 septembre 2007

4 jours de vacances

4 jours, c'est court, mais c'est déjà beaucoup mieux que rien, surtout quand on a la chance de partir et de laisser derrière soi le train-train quotidien.
Cette année la destination des vacances fût la Vendée. La Vendée des chouans, la Vendée des marais, la Vendée des plages de sables d'or bercés par l'océan Atlantique. Surtout la Vendée des plages, il faut bien l'avouer. Nous avons élu domicile dans un petit camping familial de La Tranche sur Mer quelque part entre Les Sables d'Olonnes et La Rochelle. Un camping doté d'une piscine et d'un jacuzzi que nous avons fréquenté assidûment tous les matins et tous les soirs. Un camping qui était aussi par des moustiques... hélas. Je bénis la crème anti-moustiques qui m'a évité d'être constamment la proie de ces horribles petites bestioles.
Ainsi, j'ai pu profiter pleinement d'une journée à la plage, d'une petite escapade au Sables d'Olonne et d'une autre à La Rochelle.


J'ai de loin préféré la deuxième à la première, surtout que nous avons pu profiter des journées du patrimoine pour visiter la Tour de la Lanterne, ancêtre des phares de France qui servit surtout de prison. J'aime les tours. J'aime cette forme de constructionen cylindre, avec leurs pièces rondes et emboîtées les unes sur les autres, j'aime le vertige des marches usées en colimaçon ressemblant à une sorte de coquillage. J'ai aimé l'histoire de celle-ci, gardienne de La Rochelle, guidant les bateaux amis vers le port repoussant ceux des ennemis. J'ai aimé les traces laissées par les prisonniers à même ses murs. Leurs traces ont traversé le temps alors qu'il ne subsiste rien de leurs bourreaux. C'est une belle revanche.



Je n'oublie pas non plus ces deux soirées mémorables sur une plage voisine de La Tranche passées à jouer dans les vagues, nager en direction du soleil couchant et pique-niquer sur le sable blond éclairé des derniers rayons du soleil : le bonheur !!!
Les images feront leur apparition à mon prochain retour ;)

Vivement les prochaines vacances !!!

samedi 15 septembre 2007

Eau Lumineuse

Instantané d'écailles mouvantes d'un long serpent d'eau...Lumineux, non?

mercredi 12 septembre 2007

Arrivée & départ

A peine revenue de ma marée, nous voilà en train de préparer le départ de demain pour de courtes vacances en Vendée.
Un changement de lieu, d'air et d'eau que nous attendons avec impatience depuis le début de l'été, depuis le début des grandes vacances et qui vient juste à temps pour la rentrée. Par chance, l'été pluvieux a laissé sa place à un bel été indien qui devrait nous accompagner sur la route de la Vendée. Il me tarde d'être sur place pour flâner sur les plages, jouer dans les vagues de l'Atlantique et visiter la région. Il me tarde de prendre tout plein de nouvelles photos.
Ne me reste qu'une seule question à régler : Que prendre ? Qu'emmener là-bas ?... Il me reste encore toute la journée pour y penser.

dimanche 9 septembre 2007

Neuf

Le Chant des Séries : Série du nombre Neuf.

Neuf petites mains blanches sur la table de l’aire,
Près de la tour de Lezarmeur,
Et neuf mère qui gémissent beaucoup.
Neuf korrigan qui dansent
Avec des fleurs dans les cheveux
Et des robes de laine blanche
Autour de la fontaine à la clarté de la pleine lune.
La laie et ses neuf marcassins,
A la porte de leur bauge,
Grognant et fouissant, fouissant et grognant :
Petits, petits, petits, accourez au pommier,
Le vieux sanglier va vous faire la leçon.

Le chant des Séries est issu de la série des "Compagnons du Crépuscule : "Les Yeux d'étain de la ville glauque" de François Bourgeon. Son origine est une ancienne chanson bretonne intitulée 'Ar Rannoù' (Les Séries) extraite du "Barzhaz Breizh".

vendredi 7 septembre 2007

Fontainebleau... un joli Vertige

Loin de la capitale grise, étouffante et impénétrable...
Voici une petite balade désaltérante et pleine de Vertiges.
Certains arbres ici arrivent encore à un âge vénérable.
Au travers de ces lucarnes figure un seul et même chêne.
L'on peut se consoler, en rentrant, que l'on y reviendra...
Pour de bon, cette fois-ci!

dimanche 2 septembre 2007

Les Blancs Sablons

J'ai beau être installée au 'bout du monde' depuis près de 10 ans, je suis encore bien loin d'en connaître tous les recoins.
Pas plus tôt que ce week-end, j'ai découvert avec émerveillement l'immense plage des Blancs Sablons où mon cher et tendre était allé pendant ma semaine de mer. Quelle découverte !!! Du sable fin, une mer d'une clarté incroyable, une vaste crique protégée des vents et, sur les dunes, tout plein de mûres et de prunelles qui n'attendent plus que moi pour être mangées. Miamm. Une fois rassasiée de ces baies sauvages, il ne reste plus qu'à descendre sur la plage elle-même, à marcher longtemps vers la lointaine mer basse et à tremper ses pieds dans une eau pas si froide que ça. Ah! Si seulement nous avions pensé à prendre nos maillots!!!

Mon Nicolas est tout heureux que le sable encore mouillé sur lequel remonte la mer regorge de palourdes. Du coup, il ne peut résister à l'envie d'en pêcher quelques-unes qui seront dévorées le soir même. Quant à moi, qui n'aime guère le goût des coquillages, je m'en vais promener au fils de l'eau, comme je le faisais jadis, lors de mon court séjour dans la cité des Corsaires sur la plage du Sillon. Sillon, Blanc Sablons : les mêmes sensations, mais deux univers différents. Ici c'est le bout du monde, le paysage est plus austère, les falaises surplombant la plage donnent une impression de vertiges, les odeurs flottant dans l'air sont aussi plus sauvages. La présence de l'homme y est bien moins palpable qu'au bord de la ville close. C'est l'air du large, c'est l'océan...

Arrivée au bout de la plage, je sors mon appareil pour prendre quelques photos de ce lieu. Il est dur de trouver l'image qui lui rendra vraiment honneur, tant mon viseur me semble étroit face au grandiose de l'endroit.