Les Vertiges sylvains
En mer, le 23 Septembre 2008
Valse automnale
Valse,
Valse brune,
Valse d'or,
Où le feu,
Où la mort
S'abattent
Sur la terre nue.
Les serres du vent ingénues
Déchirent
L'écorce des arbres
Et leurs vieilles parures
En un cris de rage
Qui leur arrachent
Larmes et sang.
Funeste vent
D'automne flamboyant.
Valse,
Valse brune,
Valse lente,
Où la pluie
Qui me hante
Tue la saison d'Eté
Et vient doucement
Chuchoter
Les merveilles
De l'Automne
Et de ces feux dorés...
Valse,
Valse brune,
Valse d'or,
Où le feu,
Où la mort
S'abattent
Sur la terre nue.
Les serres du vent ingénues
Déchirent
L'écorce des arbres
Et leurs vieilles parures
En un cris de rage
Qui leur arrachent
Larmes et sang.
Funeste vent
D'automne flamboyant.
Valse,
Valse brune,
Valse lente,
Où la pluie
Qui me hante
Tue la saison d'Eté
Et vient doucement
Chuchoter
Les merveilles
De l'Automne
Et de ces feux dorés...
Stolvezen Haydran
3 commentaires:
Ce poème sur l'automne est si beau... Il est prenant, presque déchirant par certains côtés... Merci de nous abreuver de tes mots, très chère Stol :)
Je suis ravie qu'il te plaise.
Il est vrai que la saison d'automne m'inspire bien plus que l'été... Et puis c'est un peu ma saison, et la tienne ;-)
Oui... Complètement. La saison de la nostalgie, de la délivrance... Et des feuilles flamboyantes, aussi... Et du cœur de feu!
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