C'était la semaine dernière, avant que je reprenne la mer. Dans le cadre de l'IUFM, nous sommes partis en 'stage d'observation' dans des écoles de la région. Chanceuse, j'ai réussi à me retrouver dans l'école du village où nous nous sommes installés, ce qui m'a permis de gagner un peu de sommeil grandement mérité.
J'ai ainsi pu vivre pendant deux toutes petites journées au rythme de l'école. Cela faisait fort longtemps que je n'avais plus mis le pied dans un tel lieu. Impossible de ne pas repenser au temps, lointain, où j'étais moi-même élève dans un cadre semblable. Impossible de ne pas faire de comparaison avec le passé et de ne pas constater les multiples détails qui ont changé l'école d'aujourd'hui.
Dans cette école moderne, les enfants appellent la maîtresse par son prénom. Chose que l'on ne faisait pas du tout à mon époque, et pour cause, on ne connaissait des maîtresses que leurs noms de famille. Les maîtresses de maternelle sont aidées par des 'dames' qui porte le nom barbare d'ATSEM. Au regard de leur gentillesse envers les enfants et de l'aide qu'elles apportent aux maîtresse, elles ne mériteraient pourtant pas un nom aussi barbare. Des enseignements nouveaux sont ont fait leur apparition tel que l'anglais où l'informatique. C'est une très bonne chose, surtout que l'enseignement de l'anglais se déroule exclusivement à l'oral. Il y a aussi une bibliothèque que l'on appelle la BCD, ce nom m'a semblé bien étrange sur le coup. Je l'aurais écrit ABCD dans un premier temps. Quelle erreur !
Le matériel aussi a changé : les ardoises sont toutes blanches !!!
Un véritable choc pour moi qui m'attendais encore à revoir le tableau noir miniature encadré de bois que nous avions à l'époque...
Mettons nous maintenant du coté des enfants. Ils sont tous muni dans cette école d'un 'permis à point' qui fonctionne exactement comme notre permis de conduire : à chaque infraction au 'code de conduite de l'école' des points s'envolent de leur 'permis'. Je me suis posé la question de savoir ce qui se passait le jour où un enfant n'avait plus de point : l'enfant devient-il interdit d'école ??? J'ai soudain été bien nostalgique du système des 'bons points' et des images.
Allons voir ensuite du côté de la cours de récréation. Quelle joie d'y retrouver les grands classiques comme le bac à sable, le terrain de foot et les billes côtoyant les structures plus modernes que sont les toboggan et autres ponts suspendus. Il y avait même un assortiment de vélos colorés mis à la disposition des enfants de maternelle. Voilà une école qui doit avoir les moyens.
Au delà de toutes ses considérations sur la forme, j'ai été particulièrement attentive au fond : les enseignements prodigués. J'ai eu de la chance. En une journée et demie, j'ai réussi à traverser les 3 cycles de l'école : PS1/PS2 pour le premier cycle, CE1 pour le deuxième, puis CM1/CM2 pour le troisième.
J'ai pu assister un exercice de motricité et une séance de lecture avec les plus petits. J'ai été le témoin d'un exercice filmé sur la mémorisation prodigué par l'inspectrice elle-même (chose extrêmement rare nous a-t-on dit) avant de suivre un cours d'orthographe et une séance de sport avec les CE1. Puis, pour finir, j'ai observé un cours d'anglais, une séance de lecture et cours de mathématiques avec les plus grands. Impossible, même dans le cadre d'un simple 'stage d'observation' de ne pas être tenter de participer à la vie de la classe. la tentation était si forte que j'ai fini par y céder en passant dans les rang vérifier le travail des élèves et en les aidant, le cas échéant, à corriger leurs erreurs.
J'ai vivement regretté de ne pas avoir pu suivre ce stage dans son intégralité pour cause de 'double vie maritime'. Mais je me suis bien promis de retourner dans cette école voisine afin d'en apprendre un peu plus sur son fonctionnement et de poser toutes les questions qui me trottent encore dans la tête.
J'ai ainsi pu vivre pendant deux toutes petites journées au rythme de l'école. Cela faisait fort longtemps que je n'avais plus mis le pied dans un tel lieu. Impossible de ne pas repenser au temps, lointain, où j'étais moi-même élève dans un cadre semblable. Impossible de ne pas faire de comparaison avec le passé et de ne pas constater les multiples détails qui ont changé l'école d'aujourd'hui.
Dans cette école moderne, les enfants appellent la maîtresse par son prénom. Chose que l'on ne faisait pas du tout à mon époque, et pour cause, on ne connaissait des maîtresses que leurs noms de famille. Les maîtresses de maternelle sont aidées par des 'dames' qui porte le nom barbare d'ATSEM. Au regard de leur gentillesse envers les enfants et de l'aide qu'elles apportent aux maîtresse, elles ne mériteraient pourtant pas un nom aussi barbare. Des enseignements nouveaux sont ont fait leur apparition tel que l'anglais où l'informatique. C'est une très bonne chose, surtout que l'enseignement de l'anglais se déroule exclusivement à l'oral. Il y a aussi une bibliothèque que l'on appelle la BCD, ce nom m'a semblé bien étrange sur le coup. Je l'aurais écrit ABCD dans un premier temps. Quelle erreur !
Le matériel aussi a changé : les ardoises sont toutes blanches !!!
Un véritable choc pour moi qui m'attendais encore à revoir le tableau noir miniature encadré de bois que nous avions à l'époque...
Mettons nous maintenant du coté des enfants. Ils sont tous muni dans cette école d'un 'permis à point' qui fonctionne exactement comme notre permis de conduire : à chaque infraction au 'code de conduite de l'école' des points s'envolent de leur 'permis'. Je me suis posé la question de savoir ce qui se passait le jour où un enfant n'avait plus de point : l'enfant devient-il interdit d'école ??? J'ai soudain été bien nostalgique du système des 'bons points' et des images.
Allons voir ensuite du côté de la cours de récréation. Quelle joie d'y retrouver les grands classiques comme le bac à sable, le terrain de foot et les billes côtoyant les structures plus modernes que sont les toboggan et autres ponts suspendus. Il y avait même un assortiment de vélos colorés mis à la disposition des enfants de maternelle. Voilà une école qui doit avoir les moyens.
Au delà de toutes ses considérations sur la forme, j'ai été particulièrement attentive au fond : les enseignements prodigués. J'ai eu de la chance. En une journée et demie, j'ai réussi à traverser les 3 cycles de l'école : PS1/PS2 pour le premier cycle, CE1 pour le deuxième, puis CM1/CM2 pour le troisième.
J'ai pu assister un exercice de motricité et une séance de lecture avec les plus petits. J'ai été le témoin d'un exercice filmé sur la mémorisation prodigué par l'inspectrice elle-même (chose extrêmement rare nous a-t-on dit) avant de suivre un cours d'orthographe et une séance de sport avec les CE1. Puis, pour finir, j'ai observé un cours d'anglais, une séance de lecture et cours de mathématiques avec les plus grands. Impossible, même dans le cadre d'un simple 'stage d'observation' de ne pas être tenter de participer à la vie de la classe. la tentation était si forte que j'ai fini par y céder en passant dans les rang vérifier le travail des élèves et en les aidant, le cas échéant, à corriger leurs erreurs.
J'ai vivement regretté de ne pas avoir pu suivre ce stage dans son intégralité pour cause de 'double vie maritime'. Mais je me suis bien promis de retourner dans cette école voisine afin d'en apprendre un peu plus sur son fonctionnement et de poser toutes les questions qui me trottent encore dans la tête.
3 commentaires:
Comme cela a du être enrichissant! Et frustrant car tu n'as pas pu y assister en intégralité. J'aime bien ce que tu décris de l'évolution de l'école en l'espace de... 20 ans!
C'est vrai que pas mal de choses ont changé en l'espace de... 20 ans !!!
Ah oui, quand même %/... C'est dingue comme le temps passe vite.
C'est vrai aussi que j'ai ressenti une certaine frustration de ne pas pouvoir suivre le stage en entier. J'aurais bien voulu avoir le temps de voir plus de choses, de poser plus de questions. De 'rentrer' un peu plus dans la richesse de cette expérience. Au lieu de ça, j'ai une nouvelle fois dû 'mettre les voiles' pour m'en aller bosser sur ma chère galère.
Heureusement, cette galère prendra bientôt fin : plus que 2 marées, plus que 2 marées !!!
Comme j'ai hâte.
Comme je te comprends...
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