mercredi 30 juin 2010

Sans escale

... Ou presque :)

Ma dernière marée, je l'ai passée sur le bateau où j'ai navigué pendant mes 4 premières saisons. Quel bonheur de le retrouver même si les équipes et les rotations ont changées et même si j'appréhendais un peu mon poste sur ce navire. Parce qu'il faut bien l'avouer, ce rafiot est quand même bien plus grand que les autres et ses rotations un peu spéciales puisque qu'on change constamment de port d'attache. Je ne fut pas déçue du voyage !

Tout d'abord je me suis vite rendue compte de la grandeur de la galère (chose qui m'avait complétement échappée auparavant). Il faut dire que je n'ai pas arrêté de courir de ma cabine du pont 5 (arrière) à mon bureau au pont 9 (avant). Mais aussi du bureau à l'imprimante et à la photocopieuse (pas moins de 5 portes à franchir et tout autant de coursives). Puis du pont 9 au pont 8 (avant) puis au pont 7 (arrière) avant de me rendre au pont 6 (milieu). Un vrai jeu de piste. Heureusement que je connaissais les lieux :D
En plus de cette course perpétuelle à bord, le ferry a du se lancer dans une course contre la montre à cause d'un problème de moteur : 2h de retard par ci, 1h par là et toutes nos escales ont fondu comme neige au soleil. Moi qui me réjouissais tant de redescendre en Espagne, j'ai du me contenter de la regarder de loin. Misère !
Je n'ai même pas pu aller me régaler de fraises !!!

M'enfin. A part ça je dois dire que mes appréhensions du départ se sont bien vite envolées une fois plongée dans le boulot. Finalement la marée est vite passée et me voilà revenu sur terre en été. Chaud été !

vendredi 18 juin 2010

Départ du soir

Je préfère les départs du soir
A ceux du matin moins serins.

Dans 7 jours
Je serais de retour
Et l'été se sera déjà installé.

samedi 5 juin 2010

Traces provençales

Après l'Azur, les Ocres.


Nous avons pris un peu de hauteur pour rejoindre ma Provence natale.


Marchant quelques heures dans les rues de la vieille ville de Manosque, j'ai ressenti le passé affleurer malgré le temps qui passe.


Il me fut tout aussi étrange d'arpenter les hauteurs de Toutes Aures, saluant les oliviers et m'imprégnant du chant de ces collines qui m'ont vu grandir.



Je ne me suis jamais vraiment sentie chez moi sur ces terres provençales... cependant de nombreux souvenirs y demeurent attachés presque malgré moi.


Nous enfonçant encore un peu plus dans ce pays lointain, nous avons gagné Apt par les petites routes qui s'y égarent. Nous avions réservé là un pied à terre d'une nuit à la Colline des Ocres.


Après une douce soirée passée à explorer les rues de l'ancienne cité d'Apt, nous avons vaguement étudié notre périple du lendemain matin : une randonnée à vélo et à pied qui nous emmena au Colorado !... Le Colorado provençal de Rustrel.



Rude fut l'ascension qui, sous la chaleur, nous conduit en ce lieu. Mais intense fut notre joie quand nous découvrîmes les merveilles des ocres se coulant en sentier rougeoyant et s'élevant vers le ciel en pics inexpugnables !



La journée fut bien trop courte pour explorer d'avantage les environs.


Nous repasserons un jour par là.

jeudi 3 juin 2010

Sous la tente d'Azur

Après avoir passé 3 merveilleuses journées au paradis du Foulon, nous avons repris notre route vers la Côte d'Azur.


Là, du côté de Bandol, quelque part entre Marseille et Toulon, nous avons planté notre tente au Clos, un charmant camping perché dans la pinède.


Le vent qui soufflait fort le jour de notre arrivée nous a poussé dans un petit coin de verdure, sous les arbres, à l'abri de ses souffles les plus violant.



Entre la sympathique piscine du Clos et la mer toute proche, nous avons passé 4 jours entre eau bleue et bleu ciel au rythme du soleil distillant lumière et chaleur.




Nous avons déroulé nos journées de farniente de Hyères à Cassis, passant par les calanques du port d'Alon et nous attardant sur la plage de l'anse de Renécros.



De purs moments de bonheur à en oublier le reste du monde !