mardi 30 décembre 2008

2008

Les évènements

QCM pour entrée en première année d'IUFM tenté... et réussi !!! Youpi !!!
Retour à cheval. Mieux vaut tard que jamais ;-)
Avec un grand coup de pied au Q je passe le concours pour être responsable animation à bord de mes chère galère. Concours réussi. Me voilà expédiée en Normandie. Y'a l'pour et y'a l'contre...
Entretient pour entrer en première année d'IUFM passé et réussi. Que du bonheur !
Recherche désespérée d'un stage de formation au premiers secours. Trouvé par Maman en dernière minute. OUF!!! Merci Maman
Rentrée à l'IUFM tout en continuant mes aventures de galérienne. Les joies de la double vie...
Première année passée dans notre home sweet home :)
Pas de grandes vacances cette année, nous n'avons pas bouger de notre chère Bretagne.

Les livres



Les films à terre & en mer





lundi 22 décembre 2008

Darthann's dream

Les Etranges
Port de Cork, 18 juin 2005

Darthann's dream,
un rêve d'hiver

Cachés dans l’ombre bleue
Fleurissent
Flocons et pétales de neige
Et bruissent
Les ailes de vents inconnus
Autour de moi.
Le parfum de l’eau claire
Calme les éthers
Du ciel
Sous son vaste
Manteau de glace.

Au loin s'élèvent
Des voix à l’unisson
Scandant un simple nom
Qui n'a plus le moindre poids.
C'est ainsi, qu'ici,
La nuit sonne
Le glas.
Perdus
Dans le froid,
Neuf égrégors
Ont franchit l'horizon
Du monde inconnu qui s’étend
Dans l'eau de là...

Blanc,
Le silence
Un vol d’ange, est venu
Souffler l’empreinte effacée de mes pas.

Stolvezen Haydran

dimanche 21 décembre 2008

The snowman

Mes souvenirs de cette belle et triste histoire d'hiver remontent à loin.
Une nuit, un bonhomme de neige entraîne dans les airs
le petit garçon qui l'a créé.
Ensemble ils survolent le monde enneigé.



Au matin, le petit garçon s'éveille et court retrouver son ami de la nuit.
Hélas, le soleil à fait fondre son bonhomme de neige...


J'aimerai un jour retrouver au fond d'un carton,
le livre illustré de cette histoire de Raymond Briggs
'The Snowman'
Et la relire, en écoutant la chanson qui l'accompagne


Walking in the air

We're walking in the air
We're floating in the moonlit sky
The people far below are sleeping as we fly

I'm holding very tight
I'm riding in the midnight blue
I'm finding I can fly so high above with you

Far across the world
The villages go by like dreams
The rivers and the hills, the forests and the streams

Children gaze open mouthed
Taken by surprise
Nobody down below believes their eyes

We're surfing in the air
We're swimming in the frozen sky
We're drifting over icy mountains floating by

Suddenly swooping low
On an ocean deep
Rousing up a mighty monster from his sleep

And walking in the air
We're dancing in the midnight sky
And everyone who sees us greets us as we fly

We're walking in the air We're walking in the air

Howard Blake

Que vienne... l'hiver



De blanc, de bleu,
L'hiver est revenu
Revêtir les Vertiges sylvains
Des couleurs, des mots et des sons
D'une nouvelle saison.

vendredi 19 décembre 2008

C'est enfin les vacances !!!

Tout est dans le titre.
Je jubile à cette idée de pouvoir ne RIEN faire pendant quelques jours. Ou plus exactement de ne rien faire d'autre que ce que j'ai vraiment envie de faire.
J'ai hâte de me replonger dans le petit monde d'Harry Potter avant que cette année s'achève. Ce sera un vrai plaisir de le relire en français sans avoir besoin de respecter l'ordre des pages puisque j'en connais déjà la fin : un point ^____^
Et puis, avec un peu de chance je trouverai aussi un peu de temps pour ressortir mes crayons (gris et aquarelles) pour gribouiller deux ou trois petits dessins.

mercredi 17 décembre 2008

Les épreuves avant le repos

Demain commence le grand bal des épreuves préparatoires au concours qui m'attends à la fin de l'année. Demain commencent les difficultés qui me semblent insurmontables : retranscrire le mieux possible le peu de savoirs que j'ai réussi à retenir depuis le début de cette année. Ce n'est pas bien lourd. Comment rattraper certains cours, en apprendre d'autres, faire les nombreux exercices dont on nous abreuve jusqu'à plus soif, préparer les séances des stages pratiques et dégager la quintessence du tout ???
Pour le moment je ne fais que me débattre avec cet ensemble informe dont je n'ai pas encore saisi les subtilités. Mes connaissances ressemblent à un morceau de gruyère ! Et ne parlons pas des terme de didactique qui me glisse entre les doigts comme des anguilles...

Bref, demain sera un carnage !!!...

Vivement que les vacances me donne un peu plus de temps pour mieux faire.

dimanche 14 décembre 2008

Souvenirs de chez Lusci

Le week-end dernier nous sommes aller voir Lusci et son compagnon dans leur charmante maison bâtie au bord de la Seine. Comme toujours s'était un plaisir de les retrouver pour passer deux tous petits jours ensemble.

Le vendredi soir, comme de tradition, nous sommes tous allés manger des moules-frite chez Léon. Enfin presque tous, puisque la capricieuse que je suis n'aime pas du tout les moules. Mais par contre j'adore une bonne petite friture d'éperlans.

Le samedi, après avoir réussi à sortir de sous la couette à midi passé et pris un très copieux petit déjeuné, nous sommes parti à Paris. L'occasion d'aller faire un tour au salon du cheval et de baver devant les superbes étalons et juments qui s'y étaient donné rendez-vous. Ah! Comme j'aurais aimé en ramener un avec moi... Le soir nous nous sommes régalés dans un sympathique restaurant chinois, histoire de fête notre (très) grand âge à toutes les deux. Après tout, un changement de dizaine, ça ce fête !!!
Le dimanche, pour ne pas faillir à l'heureuse tradition, nous sommes allés marché dans les bois de Fontainebleau armés de nos appareils photos. De nombreux champignons ont été bombardé sans pitié par les flash de nos armes infaillibles. Un vrai régal pour les yeux.




Et puis le soir est venu. Trop vite. Nous avons du refaire nos bagage, tout rangé dans la voiture avant de dire au revoir et de reprendre la route du retour. J'ai dormi un peu, allongée à l'arrière, comme au temps où ma sœur et moi dormions dans la voiture pendant que mes parents nous conduisait vers la Bretagne.
J'espère que nous nous re-vairons bientôt...

jeudi 11 décembre 2008

Aléas informatiques

Les voies de l'informatique et du monde du net sont impénétrables.

Vendredi soir dernier, nous avons perdu l'usage d'Internet de manière aussi soudaine d'inexpliquée. Par chance nous ne sommes pas rester chez nous ce week-end et après un long entretient téléphonique avec une charmante personne de la 'hotline' de "cretin.fr"nous avons retrouver notre ligne entièrement réinitialisée. Bien sûr, il nous a fallut pas mal de temps pour tout remettre dans l'ordre, notamment un anti-virus capricieux. M'enfin, aujourd'hui, tout remarche à peu près normalement. C'est l'essentiel. Pourvu que ça dure...

Comme un malheur informatique n'arrive jamais seul, j'ai connu une autre mésaventure aujourd'hui même. A l'IUFM cette fois-ci. Sans doute pour varier les plaisirs.
En ce lieu d'étude et de dur labeur où l'empois du temps change plus vite que la météo bretonne, les valeureux étudiants bénéficient tous d'un compte informatique personnel. Aujourd'hui, le mien m'a gratifier d'une bien étrange surprise en refusant catégoriquement de fonctionner normalement. Pour une raison encore inconnue, il m'a offert le bonheur de découvrir le clavier QWERTY... sur un clavier AZERTY. Comprendre : pour écrire A il me fallait taper Q, pour Z un W et pour le M, c'était la virgule ! Je passe sur les introuvables signes perdus dans les tréfonds d'un clavier mal codé. Une véritable horreur pour rechercher quelques exercices de mathématiques... ou devrais-je écrire ",qthe,qtiaues" !!! Cela vous donne facilement une idée de mon traumatisme 0__O
Fort heureusement, ce nouveau souci de communication entre l'humain et la machine a été résolu avec succès. Au bout de quatre tentative infructueuses, tout de même. On n'a rien sans rien !

En plus de goûter de nouveau au bonheur de la navigation sur Toile à la maison, j'ai aussi a très grande joie de pouvoir écrire 'mathématique' sur les PC de l'IUFM. Que demander de plus à un ordinateur, je vous le demande ???

mercredi 3 décembre 2008

Two days in London

Un week-end est passé. Un week-end fantastique, imprévu, inoubliable. Un week-end à Londres, un peu hors du temps et hors des réalités.
C'était un week-end gagné au cour de mes mois de galère. Ma première récompense, mon premier séjour à Londres.
Et quel week-end : petit aperçut trop bref de la capitale britannique, un peu de lèche-vitrine, une nuit dans un grand hôtel, un repas aux saveurs venues de l'Inde, une séance de cinéma en 3D...

Vues de Londres



A l'hotel


Passant par là



mardi 25 novembre 2008

Ô rage !

Dehors, il pleut, il vente, il hurle. C'est l'orage !
Le bois de la charpente craque et grince de toutes ses forces. Il fait froid, humide. Mes mains se glacent, mes pieds aussi. Le bel automne a fuit emporté par le temps et l'hiver arrive à grands pas.
Déjà les arbres sont presque nus. Dans leurs branches on accroche des lumières de fête. Dans un mois à peine ce sera Noël.

Ô rage ! Comme le temps passe. Comme il glisse entre mes doigts trop froids, incapable d'en retenir la moindre seconde. Les jours se succèdent apportant leur lot de joies et de peines... leur somme de travail aussi.
Dans mes classeurs les feuilles s'accumulent. Les mots pullulent. J'ai tout juste de temps de les trier que d'autres arrivent aussitôt. Je me sens submergée, envahie, dépassée par toute cette masse de connaissances plurielles que je n'ai pas le temps d'assimiler. Je ne sais plus que faire. Je ne peux tout faire.

Je veux un retourneur de temps !!!... Un retourneur de tous les temps !

mardi 18 novembre 2008

Autumn druid

Les Vertiges sylvains
Le 18 novembre 2009

Songe aux vents bruissant feuillages

Et aux cœur des seigneurs sans âge
Qui vont parmi les bois
Peindre l'automne silencieux
Que d'anciens druides dessinaient avant eux...

Stolvezen Haydran


Inspiré par ce bel 'Autumn druid' de Max.


D'autres merveilles semblables se baladent sur son Codex
et aussi sur sa galerie...

Mille mercis à lui pour enchanter mes petits yeux ^___^


vendredi 14 novembre 2008

Première séance

IPP : Initiation à la Pratique Professionnelle

Jour 1 : Jeudi. Hier. Oui, c'était hier.
Objectif : Préparation de la première séance d'IPP de français.
Thème : La poésie.
Remarque : Chouette !!!
Matinée : Quoi est la poésie ?
Après-midi : Duel à 3 face aux poids des mots.
Fin d'après-midi : Une ébauche de pas grand chose.
Soir : Recherches désespérées.Angoisse.
Nuit : Trop courte.

Jour 2 : Vendredi. Aujourd'hui. Oui, aujourd'hui.
Objectif : Accomplir au mieux ma mission.
Mission: Faire cours à des élèves d'une classe. Pour de vrai !
Etat : Trouillomètre à zéro.
Sur la route : Mais où est donc cette école ???
Avant la séance : Mais qu'est-ce que je fait là ?
Pendant la séance : C'est parti !
Après la séance : Je décompresse ; enfin. Analyse.
Bilan : Pas si mal pour une première fois. A quand la prochaine ?
Midi : Escale à la maison.
Actions : Je grignote. Je repars. J'affronte les travaux. Retard.
Pas grave : A l'IUFM le travail est libre.
Reste de l'après-midi : préparation de la seconde séance.
Outils : crayons, clavier, écran, souris, photocopieuse, rétro-projecteur...
Fin : 19H30
Autre remarque : encore la dernière à partir ^___^

A suivre : le week-end et un peu de repos.
N'est-ce pas mérité ?

mardi 4 novembre 2008

V for Vendetta

"Remember, remember, the fifth of november..."

Il y a plus d'un an je découvrais ce film dans mon cinéma de galère.

Pas vraiment très convaincue par le titre, ni même par l'affiche, ni par quoi que ce soit d'autre d'ailleurs et pourtant... ce film m'a beaucoup plus. J'ai du le voir au moins 3 fois à bord, en anglais... 3 fois pour essayé de bien tout comprendre, car il n'est pas toujours facile de comprendre les dialogues dans une langue qui n'ai pas la mienne. 3 fois, car, je m'y étais attaché à ce film, à son ambiance et surtout aux émotions qu'il dégage.

Et puis je l'ai revu... en français cette fois. Plus compréhensif, certes, mais moins bien au niveau des voix. Pour ça rien ne vaut la version originale. Enfin, cela m'a au moins permis de comprendre certains passages dont le sens m'avait jusque là échappé. Enfin, j'avais déjà compris l'essentiel. En voici la bande annonce en version originale toute de noir, de rouge et de blanc, les trois couleurs dominant le film.



V fait parti de ces films qui m'ont marqué. Il y en a quelques uns comme ça. Ces films qui prennent tout leur sens au travers des yeux qui les regardent et deviennent 'culte' pour eux. Ces films qui évoquent un moment particulier, une certaine émotion, qui retrace une partie de notre vie, juste parce qu'ils nous parlent. C'est cela la magie du cinéma. C'est de pouvoir susciter de vraies émotions au travers de celles, factices, des acteurs... et lorsque l'acteur devient le personnage qu'il incarne au point d'oublier tout le reste, alors la magie devient totale et parvient à transporter les simples spectateurs que nous sommes dans un autre monde.

En bonus : un petit montage avec une envoutante musique de Haggard : Herr Mannelig.


Impression éphémère

En mer, 11 juillet 2004
Les bruits sont devenus vertiges puis silences
Sous les pas effacés du temps immobile
Et les ombres solitaires revenant de longues errances

Ont tapis la nuit de songes indociles.
Stolvezen Haydran

lundi 3 novembre 2008

Un retour anticipé

Me voici de retour à la maison plus tôt que prévu.
La cause de mon débarquement anticipé : un bon gros rhume associé à la volonté de la boite de faire des 'économies de personnel' (il fallait que 6 d'entre nous, pauvres galériens, débarquent dimanche soir en lieu et place du lundi après-midi). Deux traversées de moins, ça compte !
Pour ma part, j'ai négocié mon départ au dimanche matin. Il m’aurait en effet été impossible de conduire plus de 4h30, de nuit, dans l'état où j'étais. Déjà il m'a été pénible de travailler avec mon nez bouché ou coulant à flot (selon les moments de la journée), mon mal de gorge, ma petite fièvre et la fatigue générale qui accompagne inévitablement notre ami le rhume.

Une courte marée mais intense. Car il m'a fallu mener à bien les quelques animations mises en place à l'occasion d'Halloween en plus de mes occupations habituelles. Dès le premier jour, j'étais déjà à courir dans tous les recoins de la galère afin de ravitailler en bonbons mes amis galériens devaient ensuite les distribuer aux enfants. Le problème étant que certains en dégustaient bien plus qu'ils en donnaient. Allez savoir pourquoi ^____^
Puis, après une petite séance de déguisement en monstres et compagnie, il m'a fallut passer au concours de sculpture de citrouille. Par chance, les potirons coupés en 4 que nous avions reçu la marée dernière avaient, miraculeusement, été changé en 14 belles citrouilles orangées, toutes prêtes à passer sous le scalpel des sculpteurs en herbe.

Dix d'entre d'elles ont eu la chance inouïe de devenir de belles lanternes aux visages radieux ou grimaçant, sous les couteaux émoussés confiés aux familles participantes. Les petites mains habiles des enfants, surveillées d'un œil attentif par leurs parents, n'ont pas mis bien longtemps à venir à bout des citrouilles tout droit sorties du réfrigérateur. En moins d'une heure, ils leurs avaient données un visage. Traditionnel ou bien original, nous avons eu le plus grand mal à déterminée la 'pumpkin lantern' gagnante.



Pour finir, je me suis échinée à ôter les toiles d'araignée, squelettes et autres fantômes qui trainée ça et là dans le bateau. Le pire étant de dégonfler les ballons oranges et noirs sans les faire éclater au regard des cris que je ne manquais pas de pousser dès que cela arrivait !


Le dimanche matin venu, il ne me restait plus qu'à préparer le programme de la journée pour mes amis galériens avant de ranger et nettoyer ma cabine. Ce que j'ai réalisé en un temps record, de peur que le bateau reparte avant que j'ai eu le temps d'en descendre.
Et puis, je suis rentrée.

mardi 28 octobre 2008

Dans les bois d'automne

A l'automne, rien n'est plus agréable qu'une promenade dans les bois.




Surtout si ces bois embrasent de leurs feux un lac ou une petite rivière, comme dans les bois de Keroual.







Les feuilles d'ors ou rougeoyantes s'en vont glisser à la surface des eaux claires qui frissonnent légèrement sous le vent tremblant de l'automne.



Les racines des arbres s'emmêlent au bord de l'eau, tissant un étrange enchevêtrement quelque peu inquiétant. Et les ombres des branches, déjà à moitié nue, tissent une toile noire en guise de reflet.





Mais qu'importe les ombres quand il suffit de lever les yeux vers le ciel, pour apercevoir la lumière embraser les feuilles colorées des bois d'automne...

dimanche 26 octobre 2008

Un an de plus

La roue du temps tourne, inébranlable.


Et peu lui importe de changer les deux chiffres qui compose mon grand âge...


La méchante !!!


mardi 14 octobre 2008

The Village

Un village. D'un autre temps.
Comme à l'époque de 'la petite maison dans la prairie'. Avec ses maisons de bois, ses champs, ses gens, son fou, son cimetière, ses bois. Pas les bois des contes de fée, non ; des bois de contes de peur. Des bois rendus inquiétant par la présence d'une chose invisible mais palpable, qui rôde tout autour du village.

Jours et nuits, la chose est étroitement surveillée du haut de miradors muni d'une cloche d'alarme. Des règles sont là pour éviter de déranger la chose : ne jamais entrer dans les bois ; bannir la couleur qui les attire, la couleur interdit, celle du sang ; si les cloches sonnent, fuir, se dissimuler sous une trappe, se cacher dans les caves présente sous le sol de chacune des maisons.

Le village vit en parfaite autarcie, replié sur lui même, comme si rien d'autre au monde n'existait que ce village et les bois qui l'entourent. A l'intérieur tout est calme, paisible, idéal. Autour tout est inquiétant, sauvage et inconnu. Pourtant, des indices laissent à penser qu'il y a bien un monde autour. Les anciens gardent des choses au secret, enfermées dans des boites. On leur devine un passé dans un univers semblable au notre qui épaissit peu à peu le mystère entourant les bois. Comme certains villageois, on aimerait savoir ce qu'est la chose et ce qu'il y a au delà des bois.




Par chance, un terrible évènement va perturber la communauté villageoise : le fou du village répand la mauvaise couleur et une jeune fille aveugle se voit confier la mission de traverser les bois...

lundi 13 octobre 2008

Une Image

Terrée dans une cave
L’éternité avale
Nos âmes...

vendredi 10 octobre 2008

Retour à l'école

C'était la semaine dernière, avant que je reprenne la mer. Dans le cadre de l'IUFM, nous sommes partis en 'stage d'observation' dans des écoles de la région. Chanceuse, j'ai réussi à me retrouver dans l'école du village où nous nous sommes installés, ce qui m'a permis de gagner un peu de sommeil grandement mérité.


J'ai ainsi pu vivre pendant deux toutes petites journées au rythme de l'école. Cela faisait fort longtemps que je n'avais plus mis le pied dans un tel lieu. Impossible de ne pas repenser au temps, lointain, où j'étais moi-même élève dans un cadre semblable. Impossible de ne pas faire de comparaison avec le passé et de ne pas constater les multiples détails qui ont changé l'école d'aujourd'hui.

Dans cette école moderne, les enfants appellent la maîtresse par son prénom. Chose que l'on ne faisait pas du tout à mon époque, et pour cause, on ne connaissait des maîtresses que leurs noms de famille. Les maîtresses de maternelle sont aidées par des 'dames' qui porte le nom barbare d'ATSEM. Au regard de leur gentillesse envers les enfants et de l'aide qu'elles apportent aux maîtresse, elles ne mériteraient pourtant pas un nom aussi barbare. Des enseignements nouveaux sont ont fait leur apparition tel que l'anglais où l'informatique. C'est une très bonne chose, surtout que l'enseignement de l'anglais se déroule exclusivement à l'oral. Il y a aussi une bibliothèque que l'on appelle la BCD, ce nom m'a semblé bien étrange sur le coup. Je l'aurais écrit ABCD dans un premier temps. Quelle erreur !
Le matériel aussi a changé : les ardoises sont toutes blanches !!!
Un véritable choc pour moi qui m'attendais encore à revoir le tableau noir miniature encadré de bois que nous avions à l'époque...

Mettons nous maintenant du coté des enfants. Ils sont tous muni dans cette école d'un 'permis à point' qui fonctionne exactement comme notre permis de conduire : à chaque infraction au 'code de conduite de l'école' des points s'envolent de leur 'permis'. Je me suis posé la question de savoir ce qui se passait le jour où un enfant n'avait plus de point : l'enfant devient-il interdit d'école ??? J'ai soudain été bien nostalgique du système des 'bons points' et des images.
Allons voir ensuite du côté de la cours de récréation. Quelle joie d'y retrouver les grands classiques comme le bac à sable, le terrain de foot et les billes côtoyant les structures plus modernes que sont les toboggan et autres ponts suspendus. Il y avait même un assortiment de vélos colorés mis à la disposition des enfants de maternelle. Voilà une école qui doit avoir les moyens.

Au delà de toutes ses considérations sur la forme, j'ai été particulièrement attentive au fond : les enseignements prodigués. J'ai eu de la chance. En une journée et demie, j'ai réussi à traverser les 3 cycles de l'école : PS1/PS2 pour le premier cycle, CE1 pour le deuxième, puis CM1/CM2 pour le troisième.
J'ai pu assister un exercice de motricité et une séance de lecture avec les plus petits. J'ai été le témoin d'un exercice filmé sur la mémorisation prodigué par l'inspectrice elle-même (chose extrêmement rare nous a-t-on dit) avant de suivre un cours d'orthographe et une séance de sport avec les CE1. Puis, pour finir, j'ai observé un cours d'anglais, une séance de lecture et cours de mathématiques avec les plus grands. Impossible, même dans le cadre d'un simple 'stage d'observation' de ne pas être tenter de participer à la vie de la classe. la tentation était si forte que j'ai fini par y céder en passant dans les rang vérifier le travail des élèves et en les aidant, le cas échéant, à corriger leurs erreurs.


J'ai vivement regretté de ne pas avoir pu suivre ce stage dans son intégralité pour cause de 'double vie maritime'. Mais je me suis bien promis de retourner dans cette école voisine afin d'en apprendre un peu plus sur son fonctionnement et de poser toutes les questions qui me trottent encore dans la tête.

vendredi 26 septembre 2008

Valse automnale

Les Vertiges sylvains
En mer, le 23 Septembre 2008

Valse automnale


Valse,
Valse brune,
Valse d'or,
Où le feu,
Où la mort
S'abattent
Sur la terre nue.

Les serres du vent ingénues
Déchirent
L'écorce des arbres
Et leurs vieilles parures
En un cris de rage
Qui leur arrachent
Larmes et sang.

Funeste vent
D'automne flamboyant.

Valse,
Valse brune,
Valse lente,
Où la pluie
Qui me hante
Tue la saison d'Eté
Et vient doucement
Chuchoter
Les merveilles
De l'Automne
Et de ces feux dorés...


Stolvezen Haydran

dimanche 14 septembre 2008

La rentrée !!!

Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus eu à faire ces choses là : ranger soigneusement les stylos dans la trousse avant de caler cette dernière dans le cartable entre deux cahiers, le soir, avant le jour de la rentrée des classes. Bien sûr, je suis rentrée avec un peu de retard puisque j'étais sur l'eau le jour officiel de celle-ci, mais avec la même angoisse. Il ne faut pas arriver en retard le premier jour, il ne faut pas se perdre dans les couloirs du nouvel établissement totalement inconnu, il fait réussir à trouver sa classe et s'intégrer aux autres étudiants déjà présent... tout un programme.

Et forcement, le jour de la rentrée, je me suis perdue !!!... Le temps que je trouve une place pour garer ma p'tite voiture, le temps que je comprenne sur quel mur était affiché l'emploi du temps me concernant et que je trouve à quel groupe j'appartenais
pour savoir dans quelle classe aller... il n'y avait déjà plus personne dans le hall principal pour me renseigner !!! Au passage, pourquoi tant d'abréviations ???
Bon, pas de panique... Héler avec véhémence la première personne qui vient à passer pour lui demander, gentiment, où peut bien se trouver la salle A 32. Voilà qui est fait. Le renseignement en poche (où plutôt en tête) il ne me reste plus qu'à monter quatre à quatre les trois étages menant à la dite salle, frapper discrètement à la porte, entrer, s'excuser rapidement, s'assoir devant dans le plus grand silence et sortir trousse et cahier. Me voilà fin prête à suivre le cours... de math.

Le plus dur étant fait, le reste de la journée m'a semblé plutôt facile : courir du secrétariat à la scolarité pour récupérer tous les papiers que je n'avais pas eu le jour de la rentrée, les remplir correctement en quatrième vitesse (ils étaient à rendre le jour même) et puis prendre le maximum de renseignement sur ce que j'ai déjà raté et ce que je raterai encore la semaine prochaine. Avoir une double vie, ce n'est décidément pas facile... et ce n'est que le début !!!
Vivement la fin de ma saison de galère que je puisse me concentrer uniquement sur ce qui me préoccupe vraiment : réussir le concours d'entrée en deuxième année d'IUFM.

Courage !

Cabine 46

Longtemps j'ai habité, une semaine sur deux, pendant mes saisons de galère sur le Pont-Aven, la cabine 109. C'était un lieu que j'ai fini par apprécié même si cette minuscule demeure ne comportait aucune ouverture vers l'extérieur, même si au bout de sept jours je finissais toujours par m'y sentir à l'étroit et même si je devais en partager la pièce d'eau avec la locataire de la 111... Qui est devenu avec le temps une très bonne copine. La cohabitation réussie engendre toujours de bonnes relations ;-)
Cette année, avec ma promotion et mon changement de navire, j'ai aussi changé de cabine. Je vis à présent dans la 46, située au pont 5, sur le coté tribord du Normandie. Là, il y a un sabord (fenêtre de forme rectangulaire) me permettant d'observer la mer à mes heures perdues. Là, la pièce d'eau ne se partage pas avec les locataires voisins mais avec la personne partageant aussi tout le reste de la cabine. Car là, les galériens que nous sommes n'ont par tous la chance et le bonheur d'être logé dans une cabine individuelle.
Je n'ai pas eu trop à me plaindre de ce partage, puisque j'ai bien souvent été toute seule en 46. L'avantage de compter parmi les "petits chefs" sans doute. Bah, il faut bien que l'avancement serve à quelque chose :D

Voici donc, en exclusivité, quelques clichés qui vous feront faire le tour de ma modeste demeure de galèrienne :



Je tiens à préciser que l'état exceptionnellement bien rangé des lieux tient du fait que j'ai pris ces photos quelques minutes à peine avant de débarquer.


Et pour finir, voici quelques vues d'un beau coucher de soleil prises à travers le sabord... d'où l'inévitable présence de quelques goutes d'eau salée collées à la vitre.


J'aime ce mélange d'eau et de feu.

samedi 13 septembre 2008

September

De la pluie, du vent, des larmes...
Septembre sonnait la fin des vacances.
La fin d'une parenthèse estivale,
La fin d'un rêve...
La fin de la Bretagne.

Soleil, ciel bleu et vague à l'âme...
Septembre sonnait le retour en ma Provence natale.
Le retour au quotidien qui s'installe,
Le retour aux devoirs du soir,
La rentrée des classes.


Comme j'ai pu maudire ce mois
Et comme je l'ai apprécié aussi.
Septembre n'est pas que le mois de la rentrée
Il est aussi celui des nouveaux départs.
Un mois de projets,
Un mois à espérer
Un plus bel avenir...

mardi 2 septembre 2008

Wall-E


Après Kung Fu Panda, j'ai jeté mon dévolu sur l'autre film d'animation du moment disponible à bord : Wall-E. Toujours pour le même raisons : une durée raisonnable me permettant tout de même d'aller dormir quelques heures avant le lendemain et puis un anglais facile à comprendre au vu du peu de mots prononcés par le petit robot.


Je ne peux, une fois de plus, que saluer les prouesses accomplies par les studios Pixar pour donner vie à ce petit robot de fils et de fer.



Wall-E est très expressif : parfois drôle, parfois triste mais toujours curieux et entreprenant, ne reculant devant aucune difficulté et repoussant un peu plus loin les limites de l'impossible. Car au delà de sa mission première, ce petit robot rouillé a apprit à rêver. Il collectionne tout un bric à brac d'objets insolites laissés sur Terre par des humains qui l'on abandonné aux pinces des robots nettoyeurs, dont il est le dernier représentant encore vivant (euh... en état de marche). Il est ingénieux, attentif et va même se découvrir romantique et aventurier. Ce robot a bien l'âme des petits héros du monde de Pixar.



Après une rude semaine à me morfondre sur mon sort, Wall-E a su me redonner un peu d'optimisme. J'ai regagné ma cabine à bien plus de minuit passé, le coeur bien plus léger qu'il ne l'était en la quittant quelques heures plus tôt. Et j'ai bien dormi ; d'un vrai sommeil, réparateur.
Comme quoi ce petit robot ne fait pas que ranger les déchets des humains, il balait aussi leurs idées noires.



Merci Wall-E.