vendredi 26 septembre 2008

Valse automnale

Les Vertiges sylvains
En mer, le 23 Septembre 2008

Valse automnale


Valse,
Valse brune,
Valse d'or,
Où le feu,
Où la mort
S'abattent
Sur la terre nue.

Les serres du vent ingénues
Déchirent
L'écorce des arbres
Et leurs vieilles parures
En un cris de rage
Qui leur arrachent
Larmes et sang.

Funeste vent
D'automne flamboyant.

Valse,
Valse brune,
Valse lente,
Où la pluie
Qui me hante
Tue la saison d'Eté
Et vient doucement
Chuchoter
Les merveilles
De l'Automne
Et de ces feux dorés...


Stolvezen Haydran

dimanche 14 septembre 2008

La rentrée !!!

Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus eu à faire ces choses là : ranger soigneusement les stylos dans la trousse avant de caler cette dernière dans le cartable entre deux cahiers, le soir, avant le jour de la rentrée des classes. Bien sûr, je suis rentrée avec un peu de retard puisque j'étais sur l'eau le jour officiel de celle-ci, mais avec la même angoisse. Il ne faut pas arriver en retard le premier jour, il ne faut pas se perdre dans les couloirs du nouvel établissement totalement inconnu, il fait réussir à trouver sa classe et s'intégrer aux autres étudiants déjà présent... tout un programme.

Et forcement, le jour de la rentrée, je me suis perdue !!!... Le temps que je trouve une place pour garer ma p'tite voiture, le temps que je comprenne sur quel mur était affiché l'emploi du temps me concernant et que je trouve à quel groupe j'appartenais
pour savoir dans quelle classe aller... il n'y avait déjà plus personne dans le hall principal pour me renseigner !!! Au passage, pourquoi tant d'abréviations ???
Bon, pas de panique... Héler avec véhémence la première personne qui vient à passer pour lui demander, gentiment, où peut bien se trouver la salle A 32. Voilà qui est fait. Le renseignement en poche (où plutôt en tête) il ne me reste plus qu'à monter quatre à quatre les trois étages menant à la dite salle, frapper discrètement à la porte, entrer, s'excuser rapidement, s'assoir devant dans le plus grand silence et sortir trousse et cahier. Me voilà fin prête à suivre le cours... de math.

Le plus dur étant fait, le reste de la journée m'a semblé plutôt facile : courir du secrétariat à la scolarité pour récupérer tous les papiers que je n'avais pas eu le jour de la rentrée, les remplir correctement en quatrième vitesse (ils étaient à rendre le jour même) et puis prendre le maximum de renseignement sur ce que j'ai déjà raté et ce que je raterai encore la semaine prochaine. Avoir une double vie, ce n'est décidément pas facile... et ce n'est que le début !!!
Vivement la fin de ma saison de galère que je puisse me concentrer uniquement sur ce qui me préoccupe vraiment : réussir le concours d'entrée en deuxième année d'IUFM.

Courage !

Cabine 46

Longtemps j'ai habité, une semaine sur deux, pendant mes saisons de galère sur le Pont-Aven, la cabine 109. C'était un lieu que j'ai fini par apprécié même si cette minuscule demeure ne comportait aucune ouverture vers l'extérieur, même si au bout de sept jours je finissais toujours par m'y sentir à l'étroit et même si je devais en partager la pièce d'eau avec la locataire de la 111... Qui est devenu avec le temps une très bonne copine. La cohabitation réussie engendre toujours de bonnes relations ;-)
Cette année, avec ma promotion et mon changement de navire, j'ai aussi changé de cabine. Je vis à présent dans la 46, située au pont 5, sur le coté tribord du Normandie. Là, il y a un sabord (fenêtre de forme rectangulaire) me permettant d'observer la mer à mes heures perdues. Là, la pièce d'eau ne se partage pas avec les locataires voisins mais avec la personne partageant aussi tout le reste de la cabine. Car là, les galériens que nous sommes n'ont par tous la chance et le bonheur d'être logé dans une cabine individuelle.
Je n'ai pas eu trop à me plaindre de ce partage, puisque j'ai bien souvent été toute seule en 46. L'avantage de compter parmi les "petits chefs" sans doute. Bah, il faut bien que l'avancement serve à quelque chose :D

Voici donc, en exclusivité, quelques clichés qui vous feront faire le tour de ma modeste demeure de galèrienne :



Je tiens à préciser que l'état exceptionnellement bien rangé des lieux tient du fait que j'ai pris ces photos quelques minutes à peine avant de débarquer.


Et pour finir, voici quelques vues d'un beau coucher de soleil prises à travers le sabord... d'où l'inévitable présence de quelques goutes d'eau salée collées à la vitre.


J'aime ce mélange d'eau et de feu.

samedi 13 septembre 2008

September

De la pluie, du vent, des larmes...
Septembre sonnait la fin des vacances.
La fin d'une parenthèse estivale,
La fin d'un rêve...
La fin de la Bretagne.

Soleil, ciel bleu et vague à l'âme...
Septembre sonnait le retour en ma Provence natale.
Le retour au quotidien qui s'installe,
Le retour aux devoirs du soir,
La rentrée des classes.


Comme j'ai pu maudire ce mois
Et comme je l'ai apprécié aussi.
Septembre n'est pas que le mois de la rentrée
Il est aussi celui des nouveaux départs.
Un mois de projets,
Un mois à espérer
Un plus bel avenir...

mardi 2 septembre 2008

Wall-E


Après Kung Fu Panda, j'ai jeté mon dévolu sur l'autre film d'animation du moment disponible à bord : Wall-E. Toujours pour le même raisons : une durée raisonnable me permettant tout de même d'aller dormir quelques heures avant le lendemain et puis un anglais facile à comprendre au vu du peu de mots prononcés par le petit robot.


Je ne peux, une fois de plus, que saluer les prouesses accomplies par les studios Pixar pour donner vie à ce petit robot de fils et de fer.



Wall-E est très expressif : parfois drôle, parfois triste mais toujours curieux et entreprenant, ne reculant devant aucune difficulté et repoussant un peu plus loin les limites de l'impossible. Car au delà de sa mission première, ce petit robot rouillé a apprit à rêver. Il collectionne tout un bric à brac d'objets insolites laissés sur Terre par des humains qui l'on abandonné aux pinces des robots nettoyeurs, dont il est le dernier représentant encore vivant (euh... en état de marche). Il est ingénieux, attentif et va même se découvrir romantique et aventurier. Ce robot a bien l'âme des petits héros du monde de Pixar.



Après une rude semaine à me morfondre sur mon sort, Wall-E a su me redonner un peu d'optimisme. J'ai regagné ma cabine à bien plus de minuit passé, le coeur bien plus léger qu'il ne l'était en la quittant quelques heures plus tôt. Et j'ai bien dormi ; d'un vrai sommeil, réparateur.
Comme quoi ce petit robot ne fait pas que ranger les déchets des humains, il balait aussi leurs idées noires.



Merci Wall-E.