jeudi 28 août 2008

Blues on the sea

Triste, triste à pleurer.
Fatiguée, fatiguée à mourir.
Découragée, à baisser les bras
Sans mot dire.
Seule, même entourée d'une foule grouillante.
Absente, même écrasée par ma présence à bord.
Le visage inondé de larmes dissimulées consciemment.
Les yeux tous gonflés de ces larmes retenues
Trop longtemps...

Juste un passage...
Nécessaire,
Obligée
Inévitable.

Comme j'ai hâte que la saison se termine.
Comme j'ai hâte de rentrer chez moi...
... et d'y rester.

jeudi 21 août 2008

Juste avant de partir

Je suis angoissée. Comme tous les jeudi matin avant de reprendre la route en vu de reprendre la mer. J'ai beau me raisonner, je n'y peux rien c'est comme ça.

C'est toujours à ce moment là que je me rends compte à quel point mon boulot sur les bateaux est une vraie galère. A peine de retour, qu'il me faut déjà repartir : quitter ceux que j'aime, mon nid douillet, mon petit train-train quotidien... pour m'en retourner vers mon autre vie, voir d'autres visage, prendre d'autres habitudes, dormir dans un autre lit. Plus le temps passe et plus cela me pèse. Plus le temps passe et moins j'ai l'impression d'être à ma place dans ce double univers. J'ai de plus en plus de mal à gérer tout ça... et les kilomètres qu'il me faut parcourir chaque jeudi et la distance qui me sépare de ma 'vraie' vie.
Le temps à terre passe trop vite. Les journées filent entre mes doigts, les soirée me semblent bien trop courtes. Je ne prends le temps de rien me disant que je ne l'ai pas car cette soirée est la dernière, l'avant-dernière... ce compte à rebours m'oppresse, me ronge de l'intérieur. Et c'est comme ça pour tout. Je crains de faire certaines choses par peur de ne pas trouver le temps d'en faire d'autres. C'est une fuite en avant, sur une pente glissante, sans le moindre frein pour me retenir.

Avant de partir, j'essaye de bien dormir une dernière fois, peine perdue, tant l'angoisse du départ est palpable.
Avant de partir, je me jette sur mes boites mails pour y lire quelques derniers messages réconfortant et y répondre, retardant ainsi le moment du départ.
Avant de partir, je refais mes bagages en espérant ne rien oublier, je court partout dans la maison, un oeil rivé sur les aiguilles qui tourne trop vite.
Avant de partir, je fais un peu de rangement pour me donner bonne conscience et passer encore un peu de temps dans le cocon familier.
Avant de partir, je me prépare dans la précipitation pour avoir retardé le plus longtemps possible cet inévitable moment qui vient...

Car il est temps pour moi de partir maintenant.

vendredi 15 août 2008

Kung Fu Panda

Ce mercredi soir, parvenue à la fin de ma marée, presque sortie de la tourmente des vents et le coeur heureux d'être inscrite à ma fameuse formation, je me suis accordée un petit break bien mérité.

Au lieu d'aller directement au lit, comme il aurait été bien sage de le faire, j'ai pris la direction du cinéma du bord, déserté à cette heure tardive. Pensez donc, il était déjà plus de 23h30. Compte tenue de l'heure avancée et de la fatigue accumulée tout au long de ces sept jours mouvementés, je me suis dit qu'il me fallait trouver un petit film sympathique, facile à suivre et pas trop long.

Parmi ceux à ma disposition, j'ai jeté mon dévolu sur un panda rondouillard prédestiné à devenir un héros de... kung fu !!!



De la nouvelle pépite issue des studios Dreamworks, je n'avais vu que les bandes annonces présentant un gros panda amateur de raviolis chinois, de nouilles et autres douceurs gustatives souhaitant ardemment devenir un maître en kung fu. Plus facile à rêver qu'à faire. Car pour se hisser à la hauteur des Cinq Cyclones (Furious Five in English) notre panda va déjà devoir hisser son popotin tout en haut de l'escalier menant à la demeure de ses héros.



Fort heureusement, le vénéré maître Shifu se retrouvant obligé d'entraîner Po le panda, va trouvé un moyen infaillible pour parvenir à en faire une vrai bête de combat. Comment ? Tout simplement en exploitant le gros point faible de notre ami : son insatiable gourmandise. Regardez donc ce qui suit.



La gourmandise est peut-être un vilain défaut... mais elle peut se révéler être un atout efficace.
A ce propos, où ai-je donc ranger toutes mes tablettes de chocolat ???...

Du silence

Comme il est étrange et reposant de retrouver le silence après sept jour passé dans le bruit. Comme il est plaisant de retrouver le calme et la tranquillité après l'effervescence de sept rudes journées de travail acharné où le repos est un vain mot.
Comme j'apprécie cet instant éphémère où je retrouve la quiétude de ma demeure.

Je descends de voiture, tends l'oreille, et n'entends plus aucun bourdonnement désagréable. Plus de vibrations, plus de grésillements, plus rien... rien d'autre que le silence. Un silence divin.
Et puis mes oreilles s'habituent de nouveau à ce monde tranquille et je commence de nouveau à percevoir quelques bruits : le vent glissant dans les arbres et les herbes, le chant lointain de quelques oiseaux, le bruit de mes pas, le cliqueti des clefs.

Tous les sons si simples d'un bonheur fragile qui s'évapore au fur et à mesure que le temps passe et me ramène vers les bruits désagréable de ma vie de galérienne. Comme j'aimerai pourvoir retenir ces précieux instant de paix un peu plus longtemps...

jeudi 14 août 2008

Stol's ID

A toi, qui m'a désespérément réclamé des photos (pas juste, elles seront sur le PACF, d'abord :P)... A toi, Stol, je dédie ce petit portrait... Il y en avait d'autres beaucoup plus suggestifs, mais je n'ai pas osé... Il me faudrait l'autorisation expresse de la maîtresse de ces lieux... Donc, trouvez Stol dans la photo (indice: cherchez une nuance bleue dans le décor - LOL).
Cette image te ressemble bien: la forêt, le ciel nuageux, l'eau (même si elle n'est QUE douce), et pi le bleu ;-)

Formation trouvée

J'ai passé un début de marée rongée par l'angoisse de ne pas trouver de formation aux premiers secours avant la date buttoir de mon inscription à l'IUFM. Tous les matins et tous les soirs, je me ruais avec avidité sur ma boite Outlook, en espérant y découvrir une bonne nouvelle... mais rien ne venait. Rien.

Rien jusqu'à cette belle soirée de mardi, où, parvenue enfin à quai après avoir essuyé une belle tempête, je découvrais la bonne nouvelle : les efforts combinés de ma Maman et de mon Amour avaient été récompensé par une réponse positive en provenance de la Croix Rouge de Lannion. Soulagée, j'étais toute de même prête à reprendre la mer; le coeur plus léger que jamais. Et que m'importait d'être de nouveau bercée dans mon sommeil sur la mer agité par le souffle du vent.
C'est bien heureuse que je partirai dès demain en direction de Lannion afin de suivre dès demain, une formation que je ne raterai pour rien au monde.

J'espère revenir, dimanche soir, avec le précieux sésame en poche ^___^

mercredi 6 août 2008

Recherche formation...

... désespérément

C'est à croire qu'en été, tout est fermé !!!

Impossible de trouver la moindre petite formation aux premiers secours dans le coin. A chaque appel à un organisme organisant la dite formation, je tombe invariablement sur une boite vocale, et encore, quand il y en a une. Quand à d'éventuelles réponses à mes mails envoyés, tels des bouteilles à ma mer, je n'en ai pas encore aperçu l'ombre d'une seule. C'est à désespérer.
Pourtant j'aurais le plus grand besoin de passer cette formation au plus vite vu qu'elle est indispensable pour s'inscrire à l'Iufm. J'aurais certainement pu commencé à chercher beaucoup plus tôt, mais jamais je n'avais imaginé qu'il serait si difficile de dégoté cette formation.
J'ai mis ma Maman sur le coup, mais elle n'a pas réussi à faire beaucoup mieux que moi. Pour l'instant elle m'a inscrite à une formation qui devrait se dérouler à Lannion. Mais comme je n'arrive pas à joindre cet organisme, je ne sais toujours pas si il y a de la place ou pas... J'avais suivit le même procédé pour m'inscrire à Lorient pour recevoir, un peu plus tard, une réponse m'indiquant qu'il n'y avait plus de places disponibles. C'est vraiment pas de chance.

Je n'ai plus qu'à poursuivre mes recherches, en espérant qu'à force de chercher, je finirai bien par trouver.

mardi 5 août 2008

Rattrapage estival

N'ayant pas était beaucoup présente à la maison pendant le mois de Juillet, je n'ai pas eu le temps de rédiger tous les nombreux messages que j'avais pourtant prévu d'écrire.

Les deux messages précédents auraient dû être publier au mois de juillet...

Enfin, comme le dit le proverbe : "Mieux vaut tard que jamais"

^___^

Rattrapage estival

N'ayant pas était beaucoup présente à la maison pendant le mois de Juillet, je n'ai pas eu le temps de rédiger tous les nombreux messages que j'avais pourtant prévu d'écrire.

Les deux messages précédents auraient dû être publier au mois de juillet...

Enfin, comme le dit le proverbe : "Mieux vaut tard que jamais"

^___^

dimanche 3 août 2008

La vie de château

Après avoir été passer quelques jours chez Lusci au bord de la Seine, je suis partie retrouvée Chen, mon amie chinoise, au bord de la Loire. C'était un beau week-end de juillet, pendant ma seconde semaine de repos à terre. Une chance que je n'étais pas en mer pour ces retrouvailles après plus de 2 ans de séparation. C'est peu dire que nous étions, l'une comme l'autre, ravies de nous revoir.
Pour l'occasion, nous avions décidé de faire le tour des châteaux de la Loire. J'avais même réussi à entraîner mes parents dans l'aventure. Après tout, plus on est de fou, plus on rit. Et puis, entre mes parents et ma 'petite soeur de Chine' j'avais l'impression de revenir des années en arrière, à l'époque où nous visitions la France en famille.


Le samedi, aux 12 coups de midi, nous avons retrouvé Chen à Nantes avant de prendre la direction d'Azay-le-Rideau. De tous les châteaux de la Loire que j'avais jadis visité, Azay était le seul dont je me souvenais suffisamment pour avoir hâte de le retrouver. Azay m'avait séduite à l'époque par sa taille humaine, son environnement arboré et parce qu'il trône sur l'eau. Je l'ai retrouvé exactement comme dans mes souvenirs.

Après cette première visite nous avons rapidement gagné notre hôtel, du côté de Tour. Nous y avons rapidement déposés nos petites valises avant de repartir en direction de Villandry dont Chen nous avait loué les jardins. Effectivement, les jardins à la française de ce château sont remarquables. Je n'ai pu m'empêcher de penser au temps qu'il avait fallu pour le créer et au temps qu'il fallait toujours pour l'entretenir.

Cependant, tout y est trop bien ordonné et je préfère de loin les jardins à l'anglaise au style plus sauvageon.

Le soir, nous avons profité de partager la même chambre pour discuter longuement de ces deux dernières années... sans oublier pour autant de dormir un peu ;-)

Le dimanche matin nous sommes allés pousser les portes de Chenonceau, le château enjambant les eaux du Cher.

De celui-ci , je n'avais aucun souvenir. A tord, car ce château est une petite merveille. Nous nous y sommes promenés pendant près de 4 heures, passant d'une rive à l'autre, des chambres aux cuisines, des galeries aux jardins. Et puis, après avoir exploré tout les recoins dans lesquels nous pouvions mettre le bout de nos curieux nez, nous avons repris notre route.

Le tout dernier château à recevoir notre visite fut Chambord.

Immense : C'est le premier mot qui m'ai venu à l'esprit quand j'ai aperçut sa silhouette à la fois massive et élégante de ce colosse de pierre. En revanche l'intérieur m'a ensuite paru austère. Le monstre sert de musée. Nous avons pu y admirer d'immenses tapisseries représentant des scènes des mythologies antiques où des scène de chasse. Nous y avons vu également de nombreux tableaux des rois de jadis et de leurs dames.

Et puis nous nous sommes amusé dans le très fameux escalier à double révolution au son des cors de chasse. Après une ultime promenade sur les toits du géant, il était déjà temps de regagner la ville de Saumur où Chen devait retourner travailler dès le lendemain.

C'était déjà la fin du week-end, et la fin de la vie château.

vendredi 1 août 2008

Prince Caspian

Depuis le milieu du mois de mars, date à laquelle j'ai du reprendre ma double vie terrienne et maritime, je n'avais plus eu le temps d'aller m'enfermer dans une de ces salles obscures qui nous ouvrent une porte vers d'autres mondes. Alors c'est avec un grand bonheur que je suis retournée dans le monde de Narnia au beau milieu de ce mois de juillet passé.

Quelques années après leurs premières aventures dans le monde enchanté de Narnia, les 4 enfants Penvensie sont rappelés par le Prince Caspian qui s'est fait évincer du trône par son oncle Miraz. Mais à Narnia plus de 1000 ans se sont écoulés, l'Age d'Or est révolu depuis longtemps, les animaux ne parlent plus, les créatures mythiques ont presque disparu chassées par les Telmarins.

Le Prince Caspian à bien du mal à croire aux anciennes légendes de Narnia... du moins au début. Épaulé par les 4 rois et reines de Narnia, Caspian parvient réunir autour de lui centaures, griffons et autres minotaures pour lutter contre l'imposteur Miraz. La victoire, cependant est bien loin d'être acquise. Si seulement le lion Aslan pouvait revenir...