dimanche 30 mars 2008

Marre !!!

J'aurai du reprendre la mer et le boulot le premier avril... et bien il n'en sera rien. Voilà un poisson d'avril dont je me serais bien passé.
Cette mauvaise blague m'est tombée sur le coin de la figure vendredi alors que j'appelais le service des galériens pour avoir la confirmation de mon embarquement pourtant programmé depuis longtemps. Et là, l'aimable personne m'annonce que, non, je ne suis plus sur la liste des futures embarquée faute de passagers suffisant. Je proteste, je réclame, mais rien à faire il n'y a de place sur aucun des navires de la compagnie. Je raccroche, plus que mécontente et indignée. Ils ne m'auraient même pas prévenu si je n'avais pas appelé. Ils m'auraient laissé parcourir les 60km qui me sépare du lieu du port pour me renvoyé ensuite chez moi sans autre forme de procès. Ils me laissent dans l'expectative d'un prochain départ, me condamnent à rester disponible en permanence, esclave d'un coup de téléphone. Je trouve cela insupportable.
Combien de temps vais-je devoir encore rester à la maison, attendant mon énième CCD qui me permettra de vivre cette année ? Combien d'années encore ce manège va-t-il durer avant d'obtenir le CDI tant attendu ? Lors de l'entretient d'embauche, passé en 2004, on nous l'avait pourtant promis au bout de trois saisons de bons et loyaux services !!!... Aujourd'hui, je crains de plus en plus de ne jamais voir venir ce jour. Et j'en ai marre.
Vraiment marre. Au point de penser de plus en plus à me tourner vers d'autres horizons, à repartir sur des chemins qui me plairont davantage.
J'ai déjà fait un premier pas. J'en ferai sans doute d'autres.

mercredi 26 mars 2008

IKEA

C'est aujourd'hui que le Ikea de Brest ouvre ses portes.

C'est aujourd'hui que nous aurions du nous lever très tôt le matin pour faire religieusement la queue à l'entrée du parking, pour refaire la queue en attendant patiemment l'ouverture des portes, pour suivre la lente procession des fidèles du géant suédois au travers des rayons. C'est à ce prix que nous aurions pu, en louvoyant habillement dans la foule, apercevoir les fabuleux meubles à petits prix, pris d'assaut par la foule.
Mais finalement, nous n'avons eu rien à faire de tout cela. Car notre beau frère nous à appris qu'Ikea ouvrait hier, en avant première, pour les petits veinards possédant la carte Ikea Family. Du coup, nous nous sommes glissés parmi les nombreux privilégiés invités à inaugurer l'antre bleue et jaune. Refoulé à l'entrée, nous nous sommes faufilés par la sortie, suivant le conseil avisé de deux dames passant par là. Et voilà, comment nous avons pu en avant première, visiter le temple du meuble suédois en toute tranquillité, ou presque.
Nous avons traîné du côté des canapés, le notre étant dans un état plus que déplorable. Nous avons aussi jeté un œil attentif sur les bibliothèques, les différents éléments de bureau et les accessoires de cuisine. Nous avons pris des notes, comme deux élèves studieux. Et nous y retournerons... dès que l'excitation des premiers jours sera passée et qu'il y aura un peu moins de visiteurs à se ruer vers le tout nouveau tout beau Ikea de l'Ouest.

mardi 25 mars 2008

D'Avalon

Pont-Christ Brezal, le 6 aout 2006.

Le temps a glissé sur les arbres bordant le passage
Et les chemins ont tissé la voie d’un autre paysage.
La fille de l’eau y marchait
Le long des sous-bois,
Perdue au fond
De souvenirs
D’une autre fois…
Son pas léger a effleuré
L’empreinte invisible des fées
Qui égarent encore les jeunes filles
Au coeur fragile des grandes forêts.


Stolvezen Haydran

vendredi 21 mars 2008

Fleur de saison

Avec la venue du printemps viennent les nouvelles couleurs des Vertiges.
Avec l'éclosion des petits bougeons vient aussi celle de mon coeur.
Avec cette nouvelle saison reviennent les fleurs de saison
Et ce magnifique clip d'Emilie Simon.




Fleur de Saison

Dès les premières lueurs
Oh Je sombre

Il me parait bien loin l'été
Je n'l'ai pas oublié
Mais j'ai perdu la raison
Et le temps peut bien s'arrêter
Peut bien me confisquer
Toute notion de saison

Dès les premières lueurs d'octobre
En tout bien tout honneur
Oh Je sombre

Je sens comme une odeur de lis
Mes muscles se rédissent
Et j'attends la floraison
Mais qu'a-t-il pu bien arriver
Entre septembre et mai
J'en ai oublié mon nom

Dès les premières lueurs d'octobre
En tout bien tout honneur
Oh Je sombre

Oh Le temps a tourné je compte les pousses
Des autres fleurs de saison
Je ne sortirai pas encore de la mousse
Pas plus qu'une autre fleur de saison
Pas plus qu'une autre fleur de saison
Ouuu-oouu-ouu-ouu(x4)

Il me parai bien loin l'été
Mes feuilles desséchées
Ne font plus la connection
Mais qu'a t il pu bien arriver
Entre septembre et mai
Je n'fais plus la distinction

Dès les premières lueurs d'octobre
En tout bien tout honneur
Oh Je sombre

Oh Le temps a tourné je compte les pousses
Des autres fleurs de saison
Je ne sortirai pas encore de la mousse
Pas plus qu'une autre fleur de saison
Pas plus qu'une autre fleur de saison
Oouu-ouu-ouu-ouu
Pas plus qu'une autre fleur de saison ouu-ouu-ouu-ouu
Aaaaaaaaaaaa-aaa
Ouu-ouuuu-aaaaaaaaaa

Dès les premières lueurs
Oh Je sombre

Emilie Simon _ "Végétal"

mercredi 19 mars 2008

Retour de la première marée

Me voici de retour sur terre, après 5 jours de mer. Cinq jours, ce fut une bien courte marée pour recommencer la saison. Courte mais éprouvante.

Tout d'abord parce que j'ai 'échouée' au poste du 'Change'. A moi, les joies de changer les livres britanniques (£) en euros (€) en prenant bien garde de ne pas faire d'erreur, de recompter encore et toujours les précieux billets de toutes les couleurs. Tout cela n'est pas très rassurant au départ car il ne faut surtout pas faire d'erreurs en donner par mégarde un billet de trop ou de moins. Ce fut finalement moins terrible que je ne le pensais au départ, et puis je n'avais pas de longues tranches horaires à passer dans mon bureau blindé.

Heureusement, car les nuits ont été courtes : finir le travail à minuit pour le reprendre à 5h30 le lendemain matin ne laisse finalement que peu de temps pour dormir. Par chance, j'avais ensuite des bonnes pauses dans la journée pour retourner faire une bonne sieste parfois plus longue que ma nuit !!! Et encore, quand mon odieuse cabine me laisser dormir en paix sans grincer de toute part. Je ne sais pourquoi elle grinçait ainsi, une fois sur deux. Plus d'une fois, j'ai déménagé mon matelas-crêpe aux pieds de la porte, à même le sol pour m'éloigner de ces maudits gémissement plaintif m'empêchant de trouver le sommeil.
A cela, il faut ajouter une autre 'surprise' : l'évacuation de la douche était encombrée de choses tellement ignobles qu'elles ne peuvent avoir de nom. Lors de ma première douche, l'eau est restée faire des vagues à mes pieds, s'écoulant difficilement par la grille prévue à cet effet et au final, l'eau à franchi la porte de la salle de bain. Quel bonheur de poser son pied tout propre et tout sec sur une serviette gorgée d'eau !!! J'ai passé une bonne heure à tenter de réparer les dégâts en épongeant la moquette trempée avec les serviettes trouvées dans ma cabine. Mais cette maudite flaque est resté vaillante jusqu'au dernier jour, m'obligeant à laver puis sécher mes serviettes avant de ré-éponger la moquette tout en mettant le chauffage à fond pour accélérer le séchage. Voilà ce que c'est de naviguer sur un rafiot de plus de trente ans.

J'espère retrouver mon habituelle galère moderne dès mon prochain embarquement prévu pour le 1° avril... à moins que cela change encore d'ici là.

dimanche 16 mars 2008

Printemps des Vertiges

Le temps est venu
D’une profusion de pastels
Mêlés dans la lumière
De la vie qui renaît.
Un concert cristallin
Déjà frémit
Dans les cimes.
Bientôt les hirondelles,
Bientôt le rossignol,
Chanteront…
Il est temps que les Vertiges
Se teintent d’émeraude et se parent de mille bourgeons...

mardi 11 mars 2008

L'heure du départ

En ce joli mois de mars, pluvieux, venteux et froid à souhait, j'ai reçu l'appel tant attendu m'invitant à préparer mon sac pour un premier embarquement imminent.

Ce sera pour jeudi matin 7h00. Je déteste les embarquements du matin. Je dors mal la nuit, je me réveille trop tôt j'angoisse en engloutissant mon petit déjeuné et le reste de la journée me semble interminable. La bonne nouvelle c'est que je n'embarque pas trop loin et sur un bateau que je connais déjà même si ce n'est pas ma galère habituelle. La deuxième bonne nouvelle, c'est que je n'embarque que 5 jours (enfin 6) jusqu'à mardi prochain. Et il n'y a pas de troisième bonne nouvelle Enfin, si quand même, je reprends le boulot après 4 mois d'arrêt uniquement coupés par ma mémorable semaine du Nouvel An à bord.
J'avoue cependant que j'aurais bien profité encore un peu de mon repos hivernal. J'aurais bien souhaité quelques jours de plus pour me préparer à quitter ma douce hibernation. Mais les employeurs de galériens préfèrent sans doute les réveiller d'un bon coup de fouet par une phrase du genre "Vous embarquez demain matin 6h à l'autre bout de la France pour 18 jours de mer en pleine tempête !" (OK, j'exagère un petit peu, mais pas trop).
D'ailleurs, la tempête, je ne vais pas y échapper. Le vent souffle encore bien fort sur les côtes et il continuera de sévir sur la Bretagne et la Manche jusqu'à demain, d'après ce que prévoit dieu-Météo. La mer risque d'être fort furieuse jeudi matin et moi fort malade pour mes premiers jours de reprise du boulot.

Espérons seulement que je reconnaîtrai quelques visages familiers parmi mes collègues galériens et que j'échoue à un poste sympathique ;-)

samedi 8 mars 2008

Deuxième reprise

Ce matin je suis retournée monter à cheval pour la deuxième fois.
La reprise du samedi matin est plus tranquille que celle du lundi soir, nous n'étions que trois cavalières. Elle est également plus ensoleillée. Non que nous ayons eu du beau temps, mais au moins nous avions de la lumière. Quel dommage que quelques gouttes de pluies nous aient forcé à gagner le petit manège couvert. J'aurais bien aimé rester à l'extérieur, c'est bien plus agréable.
Cette fois, on m'a attribué une jument bai brune répondant au nom de Divine. Je l'ai préféré à celle de la première fois, mais ce n'est pas encore ça. Ce n'est pas si facile de former un duo où cavalier et monture s'accordent bien ensemble. Surtout dans un club où les cheveux sont plus 'formatés' et où ils doivent absolument convenir au plus grand panel de cavaliers possibles, sous peine d'être 'renvoyé'.
J'en sais quelque chose :'(

La jument que j'aimais le plus dans mon ancien club a tout simplement été échangé avec un autre cheval plus docile d'un autre club. Je ne l'ai jamais revue. C'est une des raisons qui m'avait poussé à arrêter l'équitation.
Aujourd'hui j'espère toujours avoir mon cheval, un jour... mais ce rêve ne sera pas facile à réaliser.

mardi 4 mars 2008

Chez Lusci

Chacune son tour, après elle chez moi : moi chez elle ! Avec nos hommes en prime bien sûr ;-)
Au programme : 'moule-frite party' au soir même de notre arrivée au bord de la Seine, suivie d'une belle promenade dans la forêt de Fontainebleau le lendemain, avec, pour finir, une escapade parisienne au salon de l'agriculture pour goûter aux bons produits du terroir. Le tout servi sur un plateau d'interminables discussions, de franches rigolades et d'envoûtantes musiques.
De notre balade, j'ai ramené tout plein de photos de la majestueuse forêt qui borde l'autre côté de la rive où demeure mon amie.

Les sous bois sont pleins de rocs et d'aiguilles de pin.

Les arbres élancent leur tronc à l'assaut des cieux.

Les couleurs de la verte mousse se mêlent au feu des feuilles d'automne encore accrochées au branches des hêtres.
J'aime ce mélange de couleurs émeraudes et mordorées.

Quelle chance a Lusci de vivre là et que sa demeure est jolie !
C'est une charmante petite maison d'un âge vénérable, aux poutres de bois courant sous les toits mansardés et aux escaliers chantants. Elle est au bord de l'eau et à deux pas des bois, entourée d'une cours pavée et d'arbres vêtus de roses fleurs. Il n'y manque plus qu'un peu de vigne vierge courant sur le pignon pour plaire davantage à Lusci.

Nous y étions bien le temps de ce trop court week-end.

Nous reviendrons :)