dimanche 21 février 2010

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Il fallait tout de même bien que je finisse par glisser un petit mot sur ce grand film.

Grand par sa durée : 2h40
Grandiose par son usage de la 3D
Grand aussi par la longueur des files d'attente !

Je l'ai vu une fois avec ma copine de galère, dans un coin de salle, tapie derrière mes lunettes et tachant de ne pas perdre une miette des paysages superbes qui s'étalaient à perte de vu devant moi. J'en suis sortie toute bouleversée par la beauté des images sans avoir vu filer les 160 minutes de la séance... et sans avoir vraiment accroché au scénario où tout semble trop convenu d'avance.

J'y suis retournée une seconde fois, seule, pour voir la version 2D. Vraiment pour voir... et ça n'a rien a voir. Le film en devient tout plat et curieusement plus long. Preuve que son intérêt principal est bien l'immersion dans le monde luminescent de Pandora.
La troisième fois, ce fut a White Plain, in America. En 3D et en VO, cela va de soi. Accompagnée de Lusci et de PN qui nous avait gentiment invité, nous étions au sommet de la salle autour d'un inévitable seau de pop-corn de taille américaine !

Et comme on dit jamais 3 sans 4, j'y suis retournée une ultime fois avec mon Amour, histoire de le plonger dans cet univers en 3D.

Que dire de plus qui n'ai pas déjà était dit... Euh. Rien. Laissons donc place à la bande annonce.



lundi 8 février 2010

Night at the top

Of the Empire State Building !
Sur les excellents conseils de B, nous avons sagement attendu la nuit avant de partir à l'assaut de ce monument légendaire que King Kong en personne gravit maint fois.


Repérer le monstre dans la forêt de gratte-ciel fut notre premier grand défi. Il faut dire que vu du sol, en pleine nuit, il n'est pas si aisé de retrouver le plus haut parmi des voisins dont les têtes au ciel étaient voisines. Notre deuxième défi fut de trouver le chemin vers le sommet. Le chemin était pourtant bien balisé mais étrangement vide de monde pour nous le montrer. Nous n'avons donc pas eu à faire la moindre minute de queue avant de nous engouffrer dans l'ascenseur qui nous emmena, comme si de rien était, au sommet (ou presque).


Là haut, nous avons plongé la tête la première dans le froid mordant de la nuit d'hiver pour le plaisir d'admirer les lumière de la ville. Le vent ne fut pas le seul à nous couper le souffle : la vue est vraiment impressionnante. De tous les côtés.


Gorgées de toutes les merveilles que la nuit new-yorkaise avait à nous offrir, nous sommes finalement redescendues au niveau du sol en passant par l'inévitable boutique de souvenir où des Empire State miniatures s'étalaient de partout. Il y en avait du sol au plafond !


De retour dans les rues, nous nous glissâmes entre les géants de béton et de verre jusqu'à Grand Central. il était temps de regagner notre pied à terre plus à notre échelle.


Inside Central Park

Le week-end achevé, il était temps pour Lusci de retourner bosser... et pour moi de l'accompagner. Après le train, nous marchâmes dans les rues bordées du buildings jusqu'à arriver dans un vaste rectangle de nature nommé Central Park. Un lieu que j'investis avec bonheur en attendant Lusci partie travailler un peu dans son grand bureau rempli d'os d'oiseaux !


Le premier matin, je fit sagement le tour du réservoir parfaitement circulaire déployant ses eaux gelées au milieu du parc. Un tour qui me pris bien plus de temps que prévu. Et oui, tout est plus grand en Amérique. Lusci du donc m'attendre un peu devant les portes du musée avant que nous partions en quête du petit restaurant thaï qu'elle tenait à me faire découvrir. Une vraie merveille ! Nous nous sommes toutes deux régalée.


Le lendemain matin je parti découvrir le nord du parc. Au delà des terrain de tennis, je découvris un petit coin paisible au bord d'un petit plan d'eau bordé d'arbres. Je m'y posa quelques temps, assise sur un banc, regardant la couche de glace posée à la surface de l'eau. Puis je regagna le musée tranquillement en passant près d'une charmante petite cascade pas encore complètement gelée.



Cette fois-ci nous allâmes déguster un repas japonnais. Ce fut une nouvelle fois délicieux... et très copieux !


Avisant l'ensoleillement de l'après-midi et la tempête de neige prévue pour le lendemain, je décidais de poursuivre ma promenade sous les arbres de Central Park. Il y aurait bien le temps, demain, d'explorer le musée. Cette fois-ci, je descendis en direction du sud à la recherche du grand pont aperçut dans 'Enchanted'.


Je ne mis guère de temps à le trouver et fit tranquillement le tour du lac qu'il surplombe. Aucune barque ne glissait sur ses eaux gelées, les petits bateaux étaient tous alignés sur les berges et les écureuils étaient partout. Je franchi le pont et revint au musée pour retrouver Lusci.


J'aurais adoré demeurer plus longtemps en ces lieux, mais il y avait encore tant de choses à voir...



dimanche 7 février 2010

The Statue of Liberty

Que serait un voyage à New-York
sans une visite à la statue de la Liberté ?

Après la plage, PN nous dépose aux pieds de la statue à Battery park. Là, nous achetons nos billets pour le prochain départ vers l'ïle. Puis, après une fouille minutieuse inévitable au US, nous embarquons sur le ferry baptisé 'Miss Liberty'.
De loin, la statue nous salue déjà.


Nous avons presque passé le reste de l'après-midi sur Liberty Island, à faire le tour de la statue, finalement pas si impressionnante que ça.


Nous avons aussi beaucoup rit, parlant avec l'accent de Marseille et commentant à notre façon toutes les étrangetés du Nouveaux Monde. Pire, nous devions garder ce 'délire' pendant tout le reste de mon séjour dans la Grande Pomme.


Nous avons achevé notre tour de la statue par un tour dans les boutiques de souvenirs de l'île avant de reprendre le ferry en direction de Downtown.


De retour dans la ville, nous somme allées rendre hommage à un grand aigle qui trônait dans le parc, avons fait le tour des marchands ambulants, et pris un cliché d'une statue érigée en hommage aux immigrants qui firent le melting pot.




Puis, dans le soleil couchant nous sommes remontées le long des rues bordées d'immense grattes-ciel vers Ground Zero. Impossible de ne pas ressentir un certain malaise devant ce lieu vide de tours. Ground Zero est un immense chantier ou humains et machines s'affairent à reconstruire quelque chose dans un brouhaha incessant.

Dans les dernières lueurs rougeoyantes du jour, nous avons poursuivit notre chemin en silence jusqu'à nous engouffrer dans un Starbucks Coffee histoire de réchauffer nos doigts engourdis par le froid en dégustant un bon chocolat nappé de crème. Et ce fut l'heure du retour vers Sleepy Hollow.

Encore une journée de passée...

Around New-York

Le lendemain de mon arrivée dans le Nouveau Monde, je m'éveillais fort tardivement encore toute étourdie par le décalage horaire. Guidée par Lusci, je fit le tour de la maison de B. Histoire de m'imprégner des lieux. Ici, ma chambre à Sleepy Hollow.


B nous propose ensuite de nous déposer au supermarché afin de remplir notre garde-manger pour les jours à venir. Le temps d'enfiler des vêtements chauds et nous étions dans les dédales d'un supermarché de taille modeste (bien plus facile de si retrouver). Cela m'a toujours fasciné de voir comme les produits s'étalant sur les rayons peuvent changer d'un pays à l'autre. Nule photo n'en témoigne, mais cela est dépaysant !


Après le remplissage du frigo, Lusci me proposa une petite promenade en direction du cimetière de Sleepy Hollow. Une bien bonne idée : allons voir si le cavalier sans tête s'y ballade aussi. Non. Point de cavalier sans tête hormis ceux qui ornent les panneaux de la ville. Mais des tombes. Là encore différentes de celles que l'on trouve chez nous. Pas de doute, je suis bien dans un autre monde.



Passons, pour le moment, sur la journée du samedi et venons-en au dimanche. PN nous emmène à la plage. A 7h30 ! Pas question d'aller faire trempette dans ce froid de février. Le sable est tout gelé et recouvert de neige par endroit.


Nous allons observer les oiseaux. On ne croirait pas que New-York est si proche au beau milieu de ses plages immenses, de ses morceaux de terre dont on ne sais où ils commencent et où il finissent. Ici une île, là un bras de mer... Long Island porte bien son nom.


Nous observons à la jumelle des oiseaux d'Outre-Atlantique, captivés. Des cervidés croisent notre route. Pas farouches, ils broutent tranquillement au bord de la route.


Toute une folle semaine passera avant de retrouver PN. Cette fois-ci il nous emmène dans une réserve naturelle : Lenoir preserve. Nous lui apprenons que 'lenoir' signifie 'the black'. Et, autour d'un breakfast gargantuesque, nous observons avec attention les passereaux venant prendre leur p'tit dej de l'autre côté de la vitre. Je reste une nouvelle fois en admiration devant le rouge plumage des cardinaux (volons, sans vergogne, une photo que Lusci publia sur le PACF il y a de ça presque 1 an déjà).



Un grand merci à B et PN pour leur accueil :)