mardi 28 octobre 2008

Dans les bois d'automne

A l'automne, rien n'est plus agréable qu'une promenade dans les bois.




Surtout si ces bois embrasent de leurs feux un lac ou une petite rivière, comme dans les bois de Keroual.







Les feuilles d'ors ou rougeoyantes s'en vont glisser à la surface des eaux claires qui frissonnent légèrement sous le vent tremblant de l'automne.



Les racines des arbres s'emmêlent au bord de l'eau, tissant un étrange enchevêtrement quelque peu inquiétant. Et les ombres des branches, déjà à moitié nue, tissent une toile noire en guise de reflet.





Mais qu'importe les ombres quand il suffit de lever les yeux vers le ciel, pour apercevoir la lumière embraser les feuilles colorées des bois d'automne...

6 commentaires:

Andrea a dit…

L'automne de tes bois est sublîme encore bien vert et jaune alors qu'à Paris les arbres sont petit à petit dévtûs et le chalan se fraye un chemin dans la marée brune, parfois gadoulleuse, qui recouvre les trotoires et qui "crunchisent" sous les semelles piétonières.

ps : joyeux anniversaire

Ry a dit…

J'aime ces promenades où tes mots et tes photographies sont nos guides. L'automne fait écho d'un blog à un autre à un autre... Saison des mots ! :)

Stolvezen a dit…

L'automne me fascine, j'aime ses couleurs, sa lumière, ses vents et ses pluies. La nature s'accroche encore un peu à la vie, profitant du moindre rayon de soleil alors que la course du temps l'entraîne inexorablement vers l'hiver...

Depuis la fin de l'été, à chaque fois que je quitte ma chère galère j'observe les changements de couleur des arbres : teintés d'or et de feu, humides... et nus.
Je souhaite qu'il y ai encore quelques flamme accrochées à leurs branches pour mon dernier retour de la saison.
Bientôt ;-)

Anonyme a dit…

Merveilleuse promenade que tu nous offres là, belle célébration de cette saison qui est pour moi aussi la saison du cœur...

Stolvezen a dit…

Hélas, je n'ai pas mis le nez dehors depuis que je suis rentrée. Je préfère rester encore un peu au chaud et guérir entièrement de ce mauvais rhume plutôt que de replonger dans les mouchoirs au moindre froid.

Gageons que d'ici demain, je ne sois plus contrainte de subir une 'petite quarantaine'.

J'ai hâte de retourner me promener en forêt ou bien d'aller faire une petite ballade au parc du Stangalar. Il doit, lui aussi, être magnifique en cette saison.

Anonyme a dit…

Bonne guérison! Tu en as bien besoin pour les cours qui reprennent incessamment sous pneu...