
La Mort à laquelle les Bretons ont donné un corps : celui de l'Ankou.
On lui prête l'apparence d'un squelette où encore d'un homme décharné dissimulé par une longue cape noire et portant un large chapeau noir dissimulant son visage. Il est armé d'une faux, une faux montée à l'envers, et voyage sur son "karrig" une sorte de charrette grinçante tirée par deux chevaux, l'un maigre et décharné, l'autre gros, fort luisant. Le dernier mort de l'année devient l'Ankou de l'année suivante pour chaque paroisse. Malheur à celui qui croise son chemin la nuit par un chemin creux, nul ne le reverra jamais.
Un jour dans l'année tous les Ankous se réunissent pour faire embarquer leurs morts sur une barque guidée par un des leurs... Où va cette barque ? Nul ne le sait puisque nul n'en est jamais revenu.

Un jour dans l'année tous les Ankous se réunissent pour faire embarquer leurs morts sur une barque guidée par un des leurs... Où va cette barque ? Nul ne le sait puisque nul n'en est jamais revenu.
1 commentaire:
Efffrayant... et fascinant.
Maintenant je comprends mieux quand tu parlais d'ankou des Mélandres!!!
Il est vrai que cela ressemble aux détraqueurs...
Cela doit être terrible de regarder la mort en face...
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