vendredi 29 juin 2007

Ciel d'été

Pour enchaîner avec le soleil couchant...
Mes yeux parcourent l'étendue vaste et infinie, le faux plafond du monde.

Veillée nocturne baignée de senteurs entrelacées et de trilles d'insectes.

Le regard frôle nonchalamment la Grande Ourse, puis la Petite Ourse.

Entre elles, le Dragon s'étire comme un fleuve sinueux,
ou comme un serpent.

Tous ces repères que les humains ont posé dans le ciel au cours des siècles,
depuis le Zénith jusqu'à l'Horizon...

Le Cygne que Stolvezen aime tant...
Il semble perdu, les ailes déployées,

Dans cette immensité d'étoiles...Deneb, Altaïr, Vega, les étoiles alpha du Triangle d'été...
Le Bouvier, La Couronne Boréale, et enfin...
Hercule et son torse imposant!... Enfin c'est ce que je me plais à imaginer...
On dirait bien un colosse dont la tête est très petite et le tronc énorme!

2 commentaires:

Stolvezen a dit…

Que de souvenir me viennent à cette simple évocation de la toile céleste : Une soirée passée ensemble à contempler à la jumelle le torse d'Hercule !!!... et les autres merveilles du ciel étoilé. Je me souviens avoir eu du mal à "voir" les constellations que tu me décrivais, je les voyais tellement plus petites, alors qu'elles sont si immenses.

Aujourd'hui il me suffit de lever les yeux au ciel pour y retrouver ces fidèles compagnes de l'infini bleuté...
Lever les yeux pour y voir l'éternel vol du Cygne et l'inévitable Grande Ourse...

Anonyme a dit…

Moi aussi j'ai eu du mal au début...
Je n'arrivai pas a faire le lien entre le planiciel et l'échelle de toutes ces constellations... Et la première que j'ai réussi à reconnaître, c'est le Cygne! Car il est très ressemblant et toutes ses étoiles sont brillantes. A partir de là, le reste s'enchaîne beaucoup plus facilement... C'est le même bonheur intense que quand tu arrives à identifier un piaf (ou autre chose), ou que tu résouds une énigme (quoique ce bonheur est encore plus intense... et même très fatiguant)